Comment devenir un manager efficace ?

Au sein d’une entreprise, le dirigeant a besoin d’être respecté. Le respect accordé à l’entrepreneur ne vise pas à satisfaire son égo mais à atteindre ses objectifs. Car, de nos jours, un patron ne peut plus se comporter comme un tyran omnipotent mais doit privilégier le travail collaboratif. Envisagez votre autorité par un management efficace et non par un management lié à la peur. Comment devenir un manager efficace ?

L’impact de la crise sanitaire sur le rôle des managers

Selon un sondage de cadre emploi, pas facile d’être manager en 2021. Le contexte de crise nécessite du la capacité de garder son équipe motivée (42%)et à maintenir la cohésion entre eux (41%) afin qu’ils ne se tirent pas dans les pattes. On le voit dans leurs réponses, les managers ont parfaitement conscience qu’ils sont un rouage essentiel dans l’entreprise et s’efforcent de jouer leur rôle sur tous les fronts. 

Définissez ce que vous entendez par « respect »

Outre la politesse de rigueur, le respect est une notion qui diffère suivant la sensibilité de chacun. Le simple fait que tout le monde possède sa propre définition du respect représente une raison suffisante pour que l’entrepreneur donne sa version du mot « respect ». Est-ce que ce terme concerne le travail en équipe, le respect de la parole ou l’implication dans la société ? Pour ne pas laisser planer le doute, explicitez votre hiérarchie de valeurs.

Soyez convaincu de l’intérêt de votre passion

De manière évidente, il est toujours plus rassurant de suivre une personne passionnée par sa profession et son entreprise. Il stimule les gens de son entourage en leur transmettant une force et une énergie incroyables. Nous possédons tous cette compétence en nous mais il est parfois nécessaire de la travailler pour la réveiller. Donnez du sens à ce que vous effectuez pour éclairer les objectifs de vos collaborateurs.

Encouragez les autres à se dépasser

Lorsque la motivation de vos salariés n’est plus au rendez-vous ou que la production baisse de régime, il est parfois nécessaire de bousculer un peu les personnes pour les aider à atteindre un nouveau palier et continuer d’évoluer. Contrairement aux idées générales reçues, le dirigeant doit être prêt à s’investir  lui-  sans craindre de descendre de son piédestal. Au bout du compte, vos salariés  respectent toujours ceux qui les inspirent. Mais attention, veillez à demeurer ouvert car certains pourraient avoir du mal à supporter votre attitude.

Ecoutez au lieu de vous écouter parler

Ecouter les collaborateurs en pensant déjà à ce qu’on va leur répondre est loin d’être ce qui s’appelle écouter. Quand on s’apprête à donner les réponses au lieu d’écouter on fait barrage à la créativité de l’autre et on le réduit au rang de courtisan ou d’exécutant. Certains aiment parler, d’autres déverser une pluie de paroles et d’autres encore préfèrent s’écouter proférer des paroles plus ou moins pertinentes au lieu de se préoccuper de la résolution des problèmes. Malheureusement, la connaissance n’est plus aujourd’hui détenue par une seule personne. Vous devez vous ouvrir aux idées des autres. C’est aussi cela, la vie d’un entrepreneur.

Les qualités du manager de crise vues par les managers

Interrogés sur les qualités par cadre emploi, sur ce qui importent davantage qu’avant la crise, leurs réponses reflètent sans surprise la panoplie du manager idéal : l’écoute (67%), la capacité à prendre du recul (57%), la disponibilité (52%), savoir innover (47%), mais aussi favoriser l’autonomie et l’initiative (45%), bien définir les missions (45%). En face, les collaborateurs (interrogés en novembre 2020) attendaient prioritairement des « objectifs clairs » (57%) mais « l’autonomie » étaient plutôt un besoin secondaire (30%).

Quant au style de management que les managers estiment eux-mêmes avoir, ils se voient « bienveillants » (70%), « responsabilisants » (63%) et « justes » (50%).

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