Dans de nombreux domaines, des emplois sont considérés comme « aliénants » voire « abrutissants », les salariés répétant en continu des tâches n’ayant besoin d’aucune réflexion. Certaines entreprises ont décidé de remplacer les salariés par des robots alors que d’autres préfèrent sauvegarder ces emplois. A mi-chemin, les cobots (robots collaboratifs) désirent sauvegarder l’emploi tout en permettant une meilleure répartition des tâches entre l’Homme et du robot.
Le cobot, un nouvel employé
Depuis quelques années, de nombreux robots ont été conçus pour remplacer des humains pour des tâches considérées comme aliénantes. Certains salariés peuvent se sentir inutiles lorsqu’ils réalisent
sans cesse les mêmes tâches ayant peu d’intérêt intellectuel. Une des solutions les plus adoptées par les entreprises pour augmenter la compétitivité ou la rentabilité pour les entreprises a consisté à licencier pour remplacer par des machines.
A l’inverse le principe du « cobot » et qu’il ne désire se substituer à l’emploi humain. Le terme cobot provient de la contraction de « collaborative robots » en anglais. Le principe consiste théoriquement à ne pas en supprimer de l’emploi en augmentant la productivité ou en limitant les tâches jugées avilissantes. Autrement dit, les cobots assistent l’humain dans l’environnement de travail et dans les tâches et ne réalisent seulement que la partie considérée comme aliénante.
Le salarié garde son poste et s’occupe directement de contrôler le cobot pour qu’il progresse et que les tâches deviennent plus faciles à réaliser par la suite. Souvent dotés d’une intelligence artificielle, ces robots collaboratifs peuvent apprendre, notamment en recevant des « conseils » de la part des humains. Le principe repose sur un partage des tâches entre l’homme et la machine. Les capacités du robot permettent un gain de productivité grâce à sa vitesse d’exécution mais l’humain garde le contrôle et s’occupe de prendre les décisions.
Un accompagnement auprès des salariés
En plus d’une aide au quotidien pour le salarié, le cobot devient souvent un collègue. Ils sont souvent conçus pour interagir et se déplacer comme des humains mais participent seulement à des tâches précises.
Selon les domaines, ils n’ont d’ailleurs pas la même apparence et les mêmes
fonctionnalités. Présents dans les domaines de l’industrie, de la construction, de la restauration ou encore en chirurgie, les cobots se diversifient en fonction des besoins de différents secteurs. Si dans l’industrie, ils aident dans les usines pour soulager les humains, en chirurgie, ils ont plutôt un rôle d’assistant au sein des blocs opératoires. La cobotique présente des avantages comme dans ce dernier exemple où une opération peut se révéler moins dangereuse, puisque le cobot ne peut pas trembler ou être fatigué.
Dans l’absolu, les cobots évitent la suppression d’emplois en améliorant la productivité et le rendement. Leur travail est alors volontairement limité pour que le gain en productivité n’impacte pas le travail des humains. Il doit aider et non prendre le dessus sur le travail au fur et à mesure. Le fait de pouvoir réduire la pénibilité procure du bienfait aux équipes qui travaillent avec des cobots et évitent les tâches à l’employé pouvant impacter sa santé, comme porter des objets lourds, ou l’utilisation de produits chimiques. Le cobot est dirigé par le salarié afin qu’il puisse réaliser ces tâches à sa place. Le salarié peut également se charger d’autre chose, la machine étant souvent destinée à une seule activité.
Un encadrement nécessaire
Contrairement à l’ensemble des robots, les cobots s’adaptent et interagissent avec l’humain pour comprendre comment il peut aider. Les entreprises développant ce type de robots souhaitent qu’ils deviennent presque des collègues. Il s’agit de faire en sorte qu’il ne représente pas une gêne. Ce type d’échange au quotidien avec des machines suscite tout de même des questions. Pour être comme un collègue, le cobot doit-il être doté d’un semblant d’émotion ? Doit-il générer un capital sympathie chez les salariés ? En dehors de ces problématiques, le cobot comme toutes les machines, pose des questions dangerosité surtout en cas de dysfonctionnement.
À chaque entreprise de voir son intérêt ou non dans l’accueil d’un cobot.