Voilà ce qu’on lui a dit quand Benoît Champliaud a présenté l’un de ses projets aux experts de son domaine. Sauf que Benoît Champliaud n’est pas du genre à rester bien sage. Il est plutôt du genre à tenter de chambouler le paysage. Quitte à ne pas rentrer dans les clous… Retour sur un parcours, un point d’étape et en exclusivité : une annonce. Oui.
C’était il y a 7 ans
En 2016, nous vous avions parlé de lui, déjà, comme l’une des personnalités à suivre, avec un bon potentiel pour l’avenir. Dans cet article du 12 mai 2016, nous présentions son profil pour le moins atypique. Persévérant comme peu, entrepreneur touche à tout avec pas mal d’humour et en prime, ce qu’il dit moins, une grande dose d’humilité.
Un parcours atypique
Sa scolarité n’a pas vraiment été un long fleuve tranquille. Avec un brevet des collèges et trois ans de formation en ébénisterie, ses professeurs lui ont parfois rappelé qu’il n’irait pas forcément bien loin dans la vie. Mais que voulez-vous ? Quand on lui dit ce genre de choses, Benoît ça lui donne plutôt envie de sortir un peu plus du cadre pour montrer le contraire. Il fait partie de la génération ayant grandi avec l’ordinateur de salon. Mais lui ne joue pas aux Sims ou à Call of Duty. Il préfère coder… et aussi un peu hacker. White Hat, bien sûr !
Il fonde à 20 ans sa première entreprise de jeu, puis de communication digitale, la première du genre pour les PME et PMI. Mais Benoît Champliaud c’est aussi Super Benoît, le hacker qui en 2012 sur le campus d’Epitech Nantes, lors du SEO Camp Day, présenta l’IA comme un futur remplaçant de l’humain sur les traitements de textes, les articles notamment (pas celui-ci, promis [Ndr]). Certains l’avaient pris alors pour un farfelu excentrique. Il en faut plus pour l’arrêter, vous l’aurez compris. Il se lance ensuite dans l’e-réputation, le référencement et la sécurité informatique.
Et ce n’est pas fini !
Depuis notre dernier article, Benoît Champliaud a développé encore ses activités. Et oui, encore. Il a monté une structure dédiée à la sécurité informatique en 2020 : Hexaforensics. Il est alors accompagné par le fonds d’investissement Luxfactory créé en 1995 par Jérôme Grandidier, expert de la tech luxembourgeoise et son mentor de toujours, malheureusement l’une des premières victimes du covid-19 à qui il dédie chacune de ses réussites, et nous cet article.
En 2021, il fonde MyProfilia qui aide à comprendre les personnalités des prospects avec leur page LinkedIn, ce même projet dont il a entendu dire que « ça ne marchera jamais ». En 2022 c’est au tour de Celestia de voir le jour, une structure proposant des services techniques innovants aux commerciaux. Mais les années ne font que 365 jours, les semaines 7 jours et les jours 24 heures. Et finalement…
2023 est là
Cette année est une année assez particulière pour lui puisqu’au mois d’avril l’ex-investigateur revend MyProfilia à Humanlinker (3 millions d’euros de fonds levés depuis la création) qui l’invite à rentrer au board pour accompagner le groupe.
C’est au tour d’Hexaforensics ce mois de septembre, c’est encore tout frais, d’être revendue à Stéphane Michelot, un nom connu du milieu.
Selon T.M. un expert de l’IT, c’est une prouesse de vendre deux entreprises en moins d’un an. Surtout quand l’investissement est en ralentissement généralisé dans tout le domaine.
L’heure du bilan
Ha non. Pas encore. Parce qu’il n’est pas près de ralentir tout de suite. Si on peut lui conseiller des vacances pour profiter un peu, il n’a aucune volonté de finir de courir. Bien au contraire. Nous vous annoncions une grande nouvelle pour bientôt, c’est en fait pour très bientôt. Nous avons pu avoir un peu d’information sur ce qui se tramait. Fin septembre il annoncera le rachat d’une nouvelle technologie assez bluffante dans un domaine qu’il connaît bien. Il rachètera donc la technologie et l’entreprise dont le nom est : Et c’est ici que notre information s’arrête, désolé. Tout ce qu’on peut vous conseiller c’est de rester à l’écoute, l’annonce est imminente.
A suivre donc.
Et on suivra !