Martin Namer et Romain Affanni, étudiants, ont décidé de se lancer dans la vente de cache-oreilles. Le produit, remanié de manière « ludique, dynamique, participative », n’était pas encore commercialisé en France. Retour sur un lancement un peu fou.
Alors qu’il est encore lycéen, Martin Namer songe déjà à créer son entreprise un jour. Il décide d’entrer en école de commerce car il sait que le marché de l’emploi est difficile. Mais l’envie de se lancer dans l’entrepreneuriat finit par revenir… En cause ? L’inspiration de son frère aîné qui, lui aussi, opte pour la voie de l’entrepreneuriat. N’ayant pas fait d’études de commerce, l’aîné demande à son cadet des conseils. C’est en travaillant sur le projet de son frère que Martin se rend compte qu’« il a appris plein de choses lors de ses études ». Le constat tombe : « Et pourquoi pas me lancer moi aussi alors ? ».
Un produit découvert pendant l’enfance
Les idées de business commencent à se bousculer dans sa tête. Le jeune homme se rappelle alors d’un produit découvert des années auparavant, les cache-oreilles sans liens, ramenés de l’étranger par une personne de sa famille. Il évoque ce produit à l’un de ses anciens amis, connu au lycée. Celui-ci est emballé ! Les deux associés se lancent en 2012 dans l’aventure entrepreneuriale. Leur produit est simple : des cache-oreilles. Leur originalité aussi : les Linkless se clipsent directement aux oreilles.
Un chemin difficile… mais couronné de succès
Ils décident de faire appel à leurs camarades d’école de commerce afin de réaliser l’étude de marché. Le réseau de leur école constitue pour eux un très bon appui pour développer leur entreprise. N’étant pas dotés d’un capital de départ important, ils tentent de faire une demande de prêt bancaire. Refusant cette demande, la banque conseille aux dirigeants de faire appel à un organisme d’état pour diviser les risques. Grâce au cautionnement de France Active, le prêt est finalement accordé et United Linkless naît en juin 2012. Les étudiants / entrepreneurs jonglent alors entre leurs cours et la recherche de boutiques dépositaires pour leurs produits. Nouvelle difficulté : les produits sont livrés aux entrepreneurs beaucoup plus tard que prévu, après les fêtes de Noël ! Mais leurs cache-oreilles réussissent tout de même à connaître un beau succès. Une chose est sûre : le marché semble ne pas faire la sourde oreille face à leurs produits !