Dans le rapport annuel des Nations-Unies sur le bonheur au travail, le Danemark se place en première position au classement mondial. Particulièrement sur le plan professionnel, les Danois disposent d’avantages incontestables. La majorité des salariés issus des pays voisins envie ceux du Danemark en raison de la flexibilité des conditions de travail et de ses infrastructures ultra-modernes.
Depuis des années, on entend parler des mérites du hygge danois, cet art de vivre nordique qui permet de rester heureux pendant les longs mois d’hiver et lors des difficultés. Le hygge est en fait la capacité à se satisfaire de peu, à prendre ce que la vie vous donne, et donc à être réaliste. Ainsi fixer des objectifs réalistes pour ne pas susciter un stress permanent est la clef du bonheur au travail.
Équilibre entre la vie professionnelle et familiale
Les Danois font partie des Européens les plus épanouis sur le plan familial. Mis à part les prises en charge et les protections sociales très développées dont les salariés bénéficient, ceux-ci profitent de conditions de travail idéales leur permettant d’équilibrer vie professionnelle et vie familiale. Les horaires de travail au Danemark demeurent très flexibles. La durée légale du temps de travail par semaine est de 37 heures. Le taux horaire hebdomadaire ne doit pas dépasser les 48 heures sur une période de 4 mois. Les droits de congé des salariés demeurent très étendus pour leur permettre d’accorder énormément de temps à leur vie de famille.
Niveau d’égalité entre hommes et femmes : plus que satisfaisant
Le taux d’emplois des femmes au Danemark se révèle très élevé. Les danoises sont nettement moins sujettes à la discrimination par rapport à leurs voisines européennes. Même les mères de famille peuvent s’épanouir dans leur milieu professionnel. Près de 79 % des mères ayant des enfants de moins de 6 ans travaillent sereinement dans le pays. La différence en heures de travail entre les hommes et les femmes reste très faible. Depuis 2002, travailler à temps partiel constitue un droit pour les salariés danois. La demande de travail à temps partiel ne peut d’ailleurs nullement constituer un motif de licenciement.
Un congé parental souple
Le système danois accorde un congé parental relativement généreux aux salariés. Les parents disposent de 52 semaines de congé par an. Cela concerne le congé parental, de maternité et de paternité. Les salariés bénéficiant d’un congé parental profitent en même temps d’une allocation très favorable. Le montant varie en fonction du statut du salarié et des dispositions prévues par la convention collective. Parfois, cette allocation peut s’élever à hauteur de la totalité du salaire de l’intéressé pendant la durée de son congé. Le système danois accorde énormément d’importance à la période dite de maternité. Les mères bénéficient de 4 semaines de congé avant et de 14 semaines après l’accouchement. À part cela, pères et mères disposent de 32 semaines de congé parental rémunérées et de 14 jours supplémentaires non rémunérés.
Orientation des jeunes dans leur choix professionnel
Pour optimiser le secteur professionnel, le régime mis en place met en œuvre des programmes d’orientation pour les jeunes. Ce système d’orientation vise à assister ces jeunes dans leur prise de décision. Les jeunes de moins de 26 ans profitent de ce programme qui leur sert de guide. Ce système garantit le dynamisme du secteur du travail et réduit le taux de chômage.
Très motivant, le système danois favorise l’épanouissement des salariés au sein de l’entreprise. Travailler ne semble pas constituer une contrainte. Il faut savoir qu’aux États-Unis, l’un des pays les plus influents au monde, le taux de démotivation des salariés s’élève à 18 % contre 10 % seulement au Danemark.