La gestion de l’entreprise reste une des grandes fonctions du chef d’entreprise. Elle peut rapidement devenir chronophage et stressante si vous n’avez pas les bons réflexes dès le début. Plusieurs raisons poussent à s’y pencher le plus tôt possible comme la visibilité ou encore la fiabilité de vos prévisions. Zoom sur quelques bonnes pratiques pour bien gérer votre entreprise.
S’intéresser à son domaine d’activité
Si on parle souvent d’analyser sa concurrence, il faut noter qu’il s’agit également de bien connaître le fonctionnement de votre secteur d’activité. Plusieurs éléments sont à assimiler avant de vous lancer dans l’aventure comme les échéances fiscales notamment les pratiques qui influent largement sur votre manière de gérer votre entreprise et les décisions que vous allez prendre.
Les délais moyens de paiements des fournisseurs et des clients en sont un bon exemple. Ils influent particulièrement sur votre trésorerie surtout si vos clients ont tendance à ne pas payer sur le champ ou que vous ne payez pas vos fournisseurs. Toutes les pratiques qui peuvent influer sur votre gestion sont à prendre en compte comme les acomptes.
Bien gérer sa trésorerie dès le début
La trésorerie tout comme le commercial représente le nerf de la guerre. Ne pas anticiper les décalages représente une des premières raisons de fermeture des entreprises. Si l’on croit souvent qu’une entreprise ferme parce qu’elle ne génère pas assez d’activité, bon nombre d’entre elles le font à cause d’une mauvaise gestion de leur croissance et de leur prévision. Il s’agit, dans une bonne partie des cas, d’anticiper pour bien gérer son fonds de roulement ou encore de négocier avec sa banque un découvert bancaire.
A noter que si la tendance à utiliser certains logiciels de base pour gérer sa trésorerie, certains comme Iziago vous permettent de disposer de fonctions avancées pour gagner du temps sur la génération de prévisions récurrentes ou encore de catégoriser vos flux.
Gérer les prélèvements et paiements
De la même manière et notamment dans tous les domaines où vos clients sont réguliers et achètent de manière récurrente une même prestation, vous pouvez être amené à faire des prélèvements ou des paiements réguliers (salaires, fournisseurs…). Disposer d’un logiciel prélèvement SEPA vous fera gagner du temps car le faire manuellement risque de vite devenir chronophage et source d’erreurs. Grâce à une automatisation, vous n’aurez plus à saisir manuellement (chaque mois) vos clients à prélever, les sommes à verser ou encore prendre en compte la tacite reconduction.
Une facturation et suivi commercial
Gérer sa trésorerie implique aussi de générer simultanément des devis ou des factures. Mettre en place le plus tôt possible des outils comme Iziago qui vous permettent de passer d’un devis à une facture avec des numéros de suivis cohérents peut être une bonne option. Ce n’est pas quand vous aurez beaucoup de commandes que vous devrez vous intéresser à la question alors autant gagner du temps en la matière. N’oubliez pas que plus vous les émettrez tôt, plus vous serez payé rapidement, un laxisme en la matière serait une mauvaise idée.
De la même manière, pouvoir suivre votre encours ou votre développement commercial représente également une bonne pratique qui vous permettra de simplifier vos relances. Si lorsque vous avez 10 clients, une gestion artisanale est possible, ce ne sera pas le cas lorsque vous monterez en puissance. Vous devez à minima pouvoir estimer votre nombre de contacts, les catégoriser et suivre les évolutions de votre relation avec eux.
Connaître les dates butoir
L’ensemble des dates butoirs sont à connaître quand on lance son entreprise. Elles dépendent très largement du régime fiscal que vous allez choisir. Ce sont principalement l’enregistrement de vos recettes et dépenses, les déclarations fiscales (TVA, BIC, BNC, IS, CFE, taxes diverses…), les déclarations sociales notamment si vous embauchez du monde ou que vous êtes vous-même par exemple assimilé-salarié, les comptes annuels et les éventuelles assemblées générales que vous devez effectuer. Tous ces travaux sont parfois chronophages mais obligatoires, alors autant ne pas rater le coche.
Maîtrisez vos coûts de revient
Ce conseil est souvent répété car il fait partie d’une des erreurs les plus courantes qui est celui de ne pas cerner précisément son coût de revient ou encore sa marge. Vous devez couvrir vos charges externes pour ne pas vendre à perte. La rentabilité de votre entreprise, ce n’est pas seulement revendre plus cher quelque chose que vous avez acheté moins onéreusement. Vous devez trouver un équilibre entre l’ensemble de vos dépenses et l’ensemble de vos encaissements. Si vous négligez votre salaire, les charges sociales ou encore le paiement de votre bail professionnel dans votre calcul de votre prix de vente, vous risquez à plus ou moins long terme de vous retrouver à court de trésorerie.