Votre entreprise commence à développer sa croissance, vos clignotants sont au vert ! Enfin ! Votre campagne de publicité est déjà signée et va paraître dans quelques jours pour promouvoir votre concept ? Mais voilà qu’une nouvelle tendance met à mal votre tranquillité et remet en cause toutes vos prévisions !
Des nouvelles tendances qui font un carton
Les ongleries se retrouvent à tous les coins de rue et ne désemplissent pas. De plus, avec l’été qui a perduré, les ongles dans les sandalettes en séduisent plus d’une et plus d’un. Le rouge et le rose traditionnels ont été remplacés par mille fantaisies originales qui en ont fait un marché florissant. La pose de faux ongles en résine est devenue une nouvelle habitude. La beauté des mains et des pieds en arrive même à devancer l’attrait des coiffeurs qui ont été en concurrence avec les nouvelles teintures performantes à poser soi-même et par les très efficaces.
Dès la rentrée, à l’école ou au bureau, avec le rafraîchissement de la température les consommateurs se précipitaient pour s’équiper afin d’affronter la saison hivernale. Mais, cette année, l’été qui perdure a détourné les clients de leurs habitudes … Ce qui fait le bonheur des ongleries est une véritable remise en cause pour les commerçants de vêtements et de chaussures. Quelle idée trouver ?
Le tatouage est devenu une nouvelle tendance.
Le Mondial du tatouage avec plus de 30.000 visiteurs chaque année accueille pendant trois jours des visiteurs amateurs ou curieux à la rencontre de plusieurs centaines de tatoueurs, venus pour l’événement d’une quarantaine de pays, sous la Grande Halle de la Villette. Le tatouage est devenu un réel phénomène de masse. Selon une étude de l’Ifop (auprès de 1.002 personnes) pour le Snat, en novembre 2016, 16 % des sondés déclaraient qu’ils étaient tatoués alors qu’ils n’étaient que 10 % en 2010. De plus 16 % des sondés avouaient leur désir de se faire tatouer dans les prochains mois. La mode est apparue dans les années 70-80 et seulement une vingtaine de studios de tatouage étaient présents. Aujourd’hui, on en compte entre 3500 et 4000. Le prix qui va de 50 euros à 150, voire 300 euros ne semblent rebuter personne.
La barbe, une mode internationale
La barbe est devenue une tendance mondiale au cours des cinq dernières années. En 2015 les barbes commencent à devenir un phénomène de plus en plus fréquent et la barbe est restée très à la mode et ce même quatre ans plus tard. La barbe n’était pourtant, au début, pas toujours très bien perçu, notamment dans le monde de l’entreprise. Il était de rigueur d’être rasé de près. Aujourd’hui, elle est devenue tendance et rentrée dans les mœurs. Cette mode a entraîné des pertes considérables pour les vendeurs de rasoirs.
Au quatrième trimestre 2018-2019, Procter & Gamble, propriétaire de Gillette, a enregistré 5,24 milliards de dollars de pertes. Cette baisse des ventes serait due entre autres et surtout à la mode des barbes longues. Aujourd’hui, les hommes ne sont pas jugés négativement lorsqu’ils ne se rasent pas – cela n’est pas considéré comme paresseux ou irrespectueux », déclarait en 2018 à CNN un vice-président de Gillette.
Les robes de mariée en forte baisse
En 2017, 228 000 mariages ont été célébrés en France contre près de 298 000 en 2000, selon l’Insee. Le mariage n’est plus la panacée et donc les robes de mariée en font les frais. Ainsi Pronuptia est en train de vivre une passe difficile. De plus avec internet qui propose des robes à des prix plus qu’attractifs. La robe de mariée issue de magasins spécialisées ne trouve plus la même clientèle et il est devenu très difficile de percer dans le secteur.
La mode en matière de restauration est capricieuse
En France, on trouvait à tous les coins de rue des restaurants de coucous, remplacés par la nouvelle tendance Pizza puis par la nouvelle tendance chinoise puis par la tendance japonaise… Aujourd’hui, c’est la livraison de repas qui à la part belle. Elles utilisent toutes ces modes pour venir contenter les consommateurs. Les restaurateurs proposent donc de livrer leurs mets au travers de ces plateformes et il faut prendre en compte ce nouveau mode de consommation. On ne cherche plus forcément à sortir de chez soi.