Quand on est une entreprise en plein développement, la notion de communication se fait ressentir à un moment ou à un autre ! Nous le savons tous, pour vendre il faut communiquer, et pour communiquer il faut du budget ! Mais comment faire quand on n’a pas les moyens de faire appel à une agence de relations presse ? Nous allons en 6 étapes, revenir sur quelques principes, qui vous permettront d’appréhender le travail d’attaché de presse.
1. Le titre ou comment séduire
Si vous souhaitez retenir l’attention de votre interlocuteur, utilisez le « CAP » pour Court, Attractif, Pertinent. Essayer de créer un titre variant entre 60 et 80 caractères, en pensant bien à placer les mots clés résumant votre activité. Respectez ces trois mots, et votre communiqué gagnera des points, car c’est bien l’objectif ! Mettre tout en œuvre pour que votre titre accroche, et donc lui évite le sort de la poubelle…
2. Le communiqué, un exercice à bien maîtriser
Pour une compréhension rapide et efficace, de votre rédactionnel, celui-ci devra-être Informatif, facile à lire, et de préférence se rattacher à une actualité ou à une tendance de fond qui se développe, ou va se développer.
Votre communiqué ne devra pas contenir plus de 3 ou 4 paragraphes, contenant chacun 4 à 5 lignes au maximum par paragraphe, et surtout, ne donnez pas l’impression à votre interlocuteur que votre CP ressemble à de la pub, car il partira directement à la poubelle ! Vous devez faire en sorte que le journaliste comprenne le bien-fondé de votre entreprise dans les 2 à 3 premières lignes. Le reste n’est que « Bonus ».
Dernier point, arrêtez de répéter le nom de votre société plus de 5 fois dans un communiqué. Exemple : « L’entreprise x a créé le nouveau système », « L’entreprise x innove » etc…Mieux vaut en dire moins, et compléter le reste d’illustrations et ou de graphiques, qui permettront d’ailleurs au journaliste de complètement s’immerger dans votre univers.
3. Le ciblage, l’atout incontournable
Si un communiqué de presse bien rédigé permet de retenir l’attention, un ciblage journalistique l’est encore plus. Au moment de votre envoi, vous vous poserez cette fameuse question « Est-il plus rapide de faire un envoi massif ? » Même si l’idée paraît attrayante, oubliez ce procédé qui ne vous apportera au résultat pas grand-chose, si ce n’est de la déperdition dans tous les sens. Nous vous conseillons plutôt de prendre un peu plus de temps en sélectionnant une cinquantaine de journaliste qui traiteront des intérêts journalistes, susceptibles de se rapprocher de votre activité.
Si vous ne possédez pas de fichiers, pas de panique, nous vous conseillons de vous rendre dans un kiosque, d’acheter une dizaine de magazine, et de répertorier les coordonnées des rédactions qui se trouvent soient dans les premières pages, soit dans les dernières. Il ne vous restera plus qu’à appeler, et à demander la rédaction, qui vous acheminera vers la bonne personne. Il vous faudra être persévérant. Agissez de la même manière pour Internet, tapez des mots clés correspondants à votre activité, puis analyser ce qui en ressort et les personnes qui rédigent. Point Bonus : intéressez-vous à votre interlocuteur ! Comment rédige-t-il ? Quel est le dernier article rédigé ? En clair, analysez son comportement pour comprendre quels types d’informations il apprécierait.
4. Des envois toujours personnalisés
Puisque vous connaissez les contacts des journalistes, prenez le temps de personnaliser votre mail à l’attention de votre interlocuteur. Même si la tâche est plus longue, un envoi personnalisé est toujours mieux perçu qu’un envoi groupé.
5. La relance, une obligation
Une fois votre mail envoyé, attendez 24 heures, puis commencer à rappeler en demandant si le mail est bien arrivé ? Il y a des chances que votre interlocuteur vous réponde « que votre mail ne lui dise rien ». Pas d’inquiétudes, cela arrive souvent ! Expliquez en quelques secondes, le propos de ce premier envoi et en fonction de l’échange, proposez lui un second renvoi. Il vous répondra « Oui », et vous lui renverrez.
6. Le suivi, une persévérance qui porte ses fruits
Le suivi est surement le travail, le plus long car il vous fera trouver un équilibre. Lors de votre premier appel, le journaliste vous aura surement dit « Je le garde sous le coude ». Ce qui signifie, que malgré l’intérêt, il n’en a pas l’utilité dans l’immédiat, alors rien ne sert de l’appeler 2 jours plus tard. Vous devrez être patient, et pourrez malgré tout le tenir au courant de l’évolution de votre activité. De cette manière, vous développerez la relation, jusqu’à obtenir votre retombée presse.
7. En conclusion
Vous l’aurez compris, les relations presse sont un travail de longue haleine, qui demande patience, endurance, et stratégie. Si vous pensez que vous n’aurez pas le temps d’effectuer toutes ces démarches sur la durée, nous aurions tendance à vous orienter à passer par des professionnels de relations presse, qui connaissent ce métier, très enrichissant, mais pas évident !
Propos de Cédric Phojo