J’arrête de râler !

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Il arrive parfois de remarquer que nous avons cette tendance à râler et à nous plaindre de ce qui nous entoure. Cette attitude est souvent liée à l’agacement et semble parfois agir d’elle-même, de manière incontrôlée. Nous avons tendance à nous plaindre de tous ces désagréments qui nous arrivent et parfois même sans nous en rendre compte. Zoom sur cette attitude qu’il vous faudra maîtriser.

Râler démoralise tout le monde

Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, râler n’a jamais fait avancer les choses bien au contraire. Vous avez tendance à ressasser un évènement souvent insignifiant pour votre propre vie et à en faire toute une montagne alors qu’au final il ne s’agit pas d’un élément majeur. Or, râler nuit au moral de vos troupes et il s’agit d’arrêter rapidement de le faire si vous ne souhaitez pas les démotiver et qu’elles vous fuient. En effet, si le positif attire, le négatif possède l’effet contraire. Si vous n’avez jamais passé votre journée avec quelqu’un qui râle toute la journée, nous vous invitons à le faire pour comprendre que vous en aurez vite assez et que vous souhaiterez tant que possible éviter cette personne. 

Une mauvaise méthode pour vous faire comprendre

Parfois on râle pour essayer de faire passer discrètement un message (qui n’est tout de même pas tout à fait le summum de la finesse) afin de faire comprendre à une personne que ses actions ont un mauvais impact. Cette manière de faire n’est guère optimale et risque fort de blesser l’orgueil de la personne concernée plutôt que de lui faire comprendre votre message. Si vous avez un reproche, mieux vaut le faire directement à la personne plutôt que de passer par des moyens détournés. Vous serez ainsi plus explicite sur vos attentes et pourrez au besoin montrer en quoi les actes incriminés (ou l’absence) sont nocifs pour vous ou l’entreprise sans lui faire perdre la face. Tout le monde n’a pas forcément besoin d’être au courant et ce qui compte finalement c’est la progression et non la répétition des erreurs plutôt que de « punir le coupable »

Cela vous nuit à vous également

A force de râler, vous risquez aussi de vous démoraliser vous-même et de ne regarder que le verre à moitié vide. Ce n’est pas en ressassant ce qui ne va pas que l’on fait avancer les choses. Pour avancer, mieux vaut passer du temps sur vos objectifs ou sur la résolution des problèmes que de s’en plaindre tout le temps. Cela ne les résout pas d’ailleurs et ne vous apporte qu’un réconfort passager qui est souvent illusoire. Surtout, à force d’être dans une ambiance négative, vous risquez d’attirer le négatif autour de vous. Il est donc temps de changer radicalement si ce n’est pas la manière dont vous voulez vivre et ce que vous voulez véhiculer. 

Pour arrêter de râler. 

Pour ne plus le faire rien de plus simple

il faut commencer par vous dire des choses (ou en lire) dès le matin. Vous devez aborder positivement les choses et chaque fois chasser le négatif. 

Ensuite, vous devez apprendre à voir les deux côtés d’une pièce : tout élément négatif a un côté positif et inversement. Votre vision des choses altère forcément la réalité. Ainsi s’il pleut, vous pouvez y voir un mauvais temps ou … l’occasion de ne pas avoir à arroser les plantes. Si un salarié commet une erreur, une opportunité de mettre des process en place etc… Il s’agit de radicalement toujours essayer de voir les deux côtés car il y a (presque) toujours du positif.

Vous observer

Un autre travail mental peut également être réalisé dans le même temps : il consiste à constater à chaque fois que vous êtes négatif. Si vous voyez par exemple que vous avez tendance à râler, vous pouvez le noter ainsi que ce qui vous fait râler. Vous corriger lorsque vous sentez que vous dérapez est le premier pas. Ceci peut également arriver lorsque vous sentez que vous vous mettez en colère, il vous suffit souvent d’appréhender les effets délétères pour vous contrôler immédiatement. 

Une fois ces deux travaux effectués, l’étape suivante peut être de transformer tout ce qui vous fait râler en challenge. Vous ne serez plus dans une situation où vous subissez mais véritablement dans une ambiance où vous devez relever des challenges. Le pire reste de se sentir impuissant face à ce que nous estimons stérile. 

Relativiser reste également une bonne attitude. Vous pourriez très bien rire de ce que vous arrive. Ce qu’il faut comprendre c’est que vous avez 10 000 manières de réagir à la même situation donnée et que vous n’êtes ni obligé d’être énervé ni d’être affecté. La question n’est pas ce que vous subissez mais comment vous le prenez. Plus vous serez détaché émotionnellement d’un évènement moins vous aurez tendance à râler car, au final, cela ne vous importera pas assez pour affecter votre moral. Finalement, si vous vous plaignez c’est que cela vous affecte quelque part, que vous le vouliez ou non. Toutes ces contrariétés sont souvent relatives et comme le dit l’expression : « il n’y a pas mort d’Homme » alors il est peut-être temps de passer à autre chose.

Bref, vous l’aurez compris tout est une question de sensibilité par rapport à l’événement donné plus qu’une réalité et râler ne vous apportera rien de bon, ni à vous, ni à vos équipes

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