Les applications dont il ne faut pas s’inspirer

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Si les applications mobiles ont aujourd’hui le vent en poupe, toutes ne sont pas un modèle de réussite. À vrai dire, bon nombre d’entre elles _pour ne pas dire la plupart – ont essuyé un échec cuisant et sont surtout représentatives d’un modèle sur lequel il est préférable de ne pas miser. Voici quelques types d’applications dont il ne faut pas s’inspirer en raison de problèmes éthiques, de sécurité.

Comment ne pas reproduire les erreurs des entrepreneurs qui s’y sont heurtés ? Petit tour d’horizon des maladresses fatales à ne jamais commettre au travers de véritables insuccès.

Une concurrence accrue

Quelque soit votre statut ou votre influence, n’oubliez jamais qu’il vous sera difficile de percer dans un marché d’ors et déjà saturé.

L’univers du streaming musical en est un exemple poignant; Jay-Z lançait en mars 2015 son application musicale « Tidal », censée révolutionner l’écoute et le téléchargement de titres musicaux. Si le coup de communication faramineux permit à l’application de figurer dans le top 20 des téléchargements de la semaine, Tidal fut un véritable naufrage commercial, rapidement relayé au rang de la 50 ème application musicale la plus téléchargée.
Le constat est évident ; face aux géants Deezer et Spotify, il paraît improbable d’espérer décrocher la première place d’un marché occupé, à moins de proposer une véritable innovation.

En juin 2014, Facebook décida d’officialiser « Slingshot ». Se voulant devenir la concurrente directe du fameux Snapchat, l’application sombra dans l’échec. Aux dires des utilisateurs, aucune nouveauté assez « étonnante » ne suffisait à démarquer Slinshot de Snapchat.

Aussi, une logique entrepreneuriale doit être le fondement de toute création, quelque soit le milieu visé, le but premier étant la séduction d’un public de plus en plus exigeant face à un contenu en perpétuel mouvement. Originalité, innovation et démarcation sont les maîtres-mots de l’entrepreneur numérique.

Ergonomie et utilité

Certaines enseignes se sont brûlées les ailes en tentant le développement d’applications « commerciales ». En 2010, Zara lançait sa première application pour iPhone afin de présenter au public ses nouvelles collections, fréquemment actualisées en fonction des arrivages. En somme, l’idée d’un catalogue virtuel aurait pu être bonne. Plantage absolu ; la navigation fluide et le design épuré n’ont visiblement pas suffi à charmer les acheteurs. Pourquoi ? L’application s’est rapidement révélée comme étant assurément inutile. L’absence de prix, de bons de réduction ou d’informations sur les stocks lui furent fatals.

Une logique économique essentielle

En 2009, Pierre-Olivier Latour inaugurait Everpix, une application révolutionnaire dont l’algorithme était en charge du tri et de l’organisation des photos des utilisateurs. Un concept simple, une idée excellente et de surcroît innovante ; tout convergeait vers un succès retentissant. Celui-ci dura un temps, puis s’écroula sous le poids de contraintes financières de plus en plus éparses. En réalité, une bonne idée ne suffit pas à la durée de vie d’un projet. Les développeurs d’Everpix passèrent une année entière à la création de leur application et déboursèrent près d’un million d’euros, après quoi il proposèrent l’application en téléchargement libre. Seulement, des faiblesses en marketing furent le talon d’Achille d’une application trop peu monétisée.

Dans un monde évolutif et de plus en plus exigeant, il est indispensable d’être à l’écoute des utilisateurs et de rester à l’affût de chaque opportunité. Notons qu’une idée seule ne suffit pas ; un accompagnement en communication et marketing est bien souvent crucial, surtout s’il est agrémenté d’une solide culture numérique nécessaire au développement d’une application à succès. Cet audacieux challenge est dès-lors à votre portée, à condition d’être rigoureux en la matière.

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