Après 6 années d’études en analyse et gestion financières, Stanislas Duval Goachet intègre l’école des cadets d’Air France où il obtient sa licence de pilote de ligne au bout de 2 ans
Une idée qui prend son envol
L’idée provient de l’utilisation même des avions de l’entreprise. Stanislas Duval Goachet et ses associés se rendent vite compte qu’en prenant ces appareils, ils peuvent acquérir des moyens de transport performants, économiquement et écologiquement intéressants puisqu’ils consomment beaucoup moins que la plupart des jets privés qui existent. De plus, grâce à l’exploitation de ces avions, l’équipe de AirDG connait déjà les coûts de revient. Avec un système de coûts partagés, l’« entreprise du ciel » parvient à des coûts d’exploitation proches du montant des vols d’Air France. L’idée initiale vise à rendre l’aviation accessible et ludique pour les entreprises.
Pouvoir partager sa passion auprès des entrepreneurs, offrir un moyen de transport qui leur fasse gagner beaucoup de temps et la possibilité de se poser sur tous les aérodromes et aéroports français et européens, voici l’ambition de notre jeune pilote de ligne en créant AirDG.
Ça plane pour AirDG !
Avec AirDG, Stanislas. D. G pense pouvoir créer un nouveau besoin que les entreprises soldent aujourd’hui par des transports sur des lignes régulières. Les clients d’aviation d’affaires ne sont pas forcément les mêmes clients que ceux transportés par la start-up. Au lieu de décoller de Roissy ou Orly, les clients partent de leur lieu de résidence, le Val d’Oise. S’envoler de Pontoise et effectuer toute la ligne en direct sur du vol interrégional permet de démocratiser ce moyen de transport.
AirDG nécessite peu d’argent pour la réalisation de ce service. En réalité, les avions appartiennent aux entreprises : il s’agit d’une assemblée de co-propriétaires qui achètent une fraction d’avion, laquelle peut constituer 5% pour 20 heures de vol ou plus mais sans tarifs dégressifs. C’est par conséquent en fonction de leurs besoins que les entrepreneurs achètent une part de l’avion.
Pour l’entreprise, le risque financier est moindre dans la mesure où il est équilibré par le système de propriété partagée. AirDG procède en quelque sorte comme une compagnie aérienne avec plus de 2000 destinations sur le continent européen.
Questions :
Quels sont les trois mots qui caractérisent le mieux votre projet ?
Le premier est « accessibilité »… pour le Val d’Oise, financièrement ; le deuxième est « gain de temps » pour les entrepreneurs qui se déplacent beaucoup et le troisième, « flexibilité » pour les modalités de ce moyen de transport que nous proposons.
Vous avez commencé vos études par autre chose que l’aviation : vous destiniez-vous à une profession précise ?
Les deux rêves que je me suis toujours fixés, c’est d’être un jour entrepreneur et également pilote. Soit on est une grosse entreprise, auquel cas il est possible de piloter son propre avion ou alors on combine une création d’entreprise avec l’aviation d’affaires. Avoir son affaire est intéressant car il y a une vraie notion de proximité et de complicité avec son client qu’on connaît, surtout dans le système de propriété partagée puisque ce sont des clients réguliers.
De plus, il y a le côté business qui donne l’opportunité d’avoir des discussions avec les clients, ce qui existe forcément beaucoup moins dans l’aviation commerciale où l’on ne voit pas forcément les gens qu’on emmène.