Comment admettre ses erreurs ?

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L’une des clés du succès (et trop souvent négligée) est la capacité à reconnaître ses erreurs ou ses mauvais choix. Il arrive souvent qu’en tant qu’entrepreneur aux prises de mille soucis et difficultés vous preniez à la va vite une décision ou que tout simplement vous fassiez de mauvais choix stratégiques.
Admettre ses erreurs ne vous décrédibilise pas. Il s’agit d’un signe de sagesse et de force qui représente un élément essentiel d’un bon leadership.

Ce comportement aura tendance à renforcer l’état d’esprit de votre équipe. Rappelez-vous que l’échec non porté au pilori revient à laisser la créativité s’exprimer et donc ouvre de nouvelles opportunités.
Voici cinq conseils qui peuvent vous aider à admettre vos erreurs de la bonne manière :

Traiter ses « erreurs sans tabou »

En tant que dirigeant, vous êtes responsable de ce qui se passe dans votre entreprise, c’est-à-dire des hauts et des bas que traverse votre entreprise et ne jamais faire porter « le chapeau aux autres ». Votre défi est de considérer les problèmes avec sang-froid et de trouver des solutions pour y remédier. Féliciter les employés qui prennent des risques et admettent leurs erreurs est aussi un bon moyen de d’encourager et de promouvoir la cohésion d’équipe. En faisant preuve de tolérance et d’empathie, vous créez une culture qui traite les erreurs sans tabou. Des entrepreneurs qui ont pris des décisions malencontreuses sont légions et n’hésitez pas à les citer pour montrer que l’erreur est source de réussite.

Ne jamais noyer le poisson quand vous êtes la source de la difficulté

Lorsque vous donnez de fausses excuses, il y a de fortes chances pour que les personnes qui vous écoutent se rendent compte de vos faiblesses. Pour communiquer, rien de plus simple : il vous suffit d’être vous-même. Évitez donc de passer par un script et soyez le plus naturel possible. La franchise et l’honnêteté sont les meilleures armes. Vous éviterez de passer pour un lâche. Non ce n’est pas la faute à Voltaire ! Vous éviterez les commentaires « off » en affrontant la réalité et en l’expliquant.

Certes, il vous faudra mettre de coté votre ego mais vous verrez que les résultats obtenus par une telle attitude sont probants. Un bon aveu consiste aussi à expliquer ce qui s’est passé et les raisons de cet échec. Expliquez ce que vous avez appris, l’origine du dysfonctionnement et en quoi cette expérience vous permettra d’avancer. N’oubliez pas qu’une erreur peut toujours se reproduire, surtout quand elle est banale. Afin de limiter la même erreur, n’hésitez pas à mettre en place des processus.

Mettre en place un processus

Si admettre ses erreurs est une bonne chose, ne faire qu’en parler ne les fera guère avancer. Il s’agit de réagir rapidement et de mettre en œuvre des actions concrètes. Lorsque vous décrivez votre projet pour transformer la situation, n’hésitez pas à expliquer votre plan de manière précise à vos employés et demander leur avis afin de les impliquer.

Remercier les collaborateurs

Lors de vos « aveux », vous avez surement oublié les dommages collatéraux que vous avez pu causer. N’oubliez pas que vous avez pu blesser ou heurter un membre de votre équipe. N’oubliez pas non plus de les remercier de leur sérieux. Ne dit-on pas « faute avouée, faute à moitié pardonnée ». Si votre erreur a conduit à un préjudice, faites preuve d’empathie. Terminez tout de même sur bonne note avec les leçons apprises et comment vous envisagez d’utiliser cette expérience comme une occasion de grandir.

Choisir le bon timing

Si le meilleur timing est de reconnaître ses torts sur-le-champ, au moment où l’erreur apparaît au grand jour, il est des situations où le temps peut jouer en votre faveur mais attention le silence « éternel » peut être perçu comme une lâcheté et même comme un manque de respect de la part des équipes. Cette attitude est souvent très mal perçue et de plus si elle est accompagnée par « la langue de bois », elle laissera place aux rumeurs. Ne laissez jamais une situation s’enliser !

Un « droit à l’erreur » pour les chefs d’entreprise : ouverture du site oups.gouv.fr

Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, a lancé le site internet oups.gouv.fr,  destiné aux particuliers comme aux entreprises, répertorie les erreurs administratives les plus fréquentes et les conseils pour les éviter.

La loi du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance (ESSOC) prévoit plusieurs mesures destinées à rénover les relations entre le public et l’administration, à travers notamment la mise en œuvre du droit à l’erreur.

Le site oups.gouv.fr répertorie les erreurs administratives et les principales difficultés rencontrées par les usagers comme les entreprises, et les conseils pour les éviter.

Le droit à l’erreur, kesako?

Le principe du droit à l’erreur repose sur un a priori de bonne foi et atteste de la possibilité pour chaque Français de se tromper dans ses déclarations à l’administration, sans risquer une sanction dès le premier manquement, chacun pouvant rectifier – spontanément ou au cours d’un contrôle – son erreur lorsque celle-ci est commise de bonne foi et pour la première fois.

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