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Actualité : l’économie au centre de toutes les inquiétudes et de tous les espoirs

2022-2021 des années où l’horizon est difficile à discerner tant le brouillard est épais. Mais chaque pays essaie de jongler pour pouvoir tenir face à l’adversité. Quelques actualités au centre de toutes les inquiétudes et de tous les espoirs, fort significatives.

PRÉVISIONS DU FMI SUR LE CHÔMAGE en 2021

La crise sanitaire avec son lot de confinement, de fermetures a impacté l’économie et de nombreux pays ont connu une récession historique en 2020. 

D’après les dernières prévisions du FMI, le taux de chômage devrait augmenter cette année en France, pour atteindre 9,1 %, contre 8,2 % en 2020. D’autres pays européens devraient subir le même sort, puisqu’une hausse moyenne de près d’un point est attendue pour l’ensemble de la zone euro (de 7,9 % à 8,7 %). C’est l’Europe du Sud qui sera la plus touchée en 2021 : plus de 16 % de chômage sont prévus en Grèce et en Espagne, et plus de 10 % en Italie. Au nord du continent, la Suède et la Finlande devraient elles aussi faire partie des plus affectés avec des taux approchant 9 %.

Économie internationale : quelle reprise en 2021 selon l’OCDE?

Les dernières perspectives économiques mondiales apportent quelques lueurs d’espoir pour l’économie française. Dans son rapport du mois de mars, l’OCDE table sur une hausse du PIB de près de 6 % dans l’Hexagone en 2021, soit un taux de croissance jamais vu depuis 1973 et qui permettrait à la France d’enregistrer la plus forte reprise en Europe. Si ces projections se confirment, l’économie française afficherait également une performance supérieure à la moyenne mondiale, estimée pour l’heure à +5,6 %. Parmi les autres pays de la planète, seuls les États-Unis (+6,5 %), la Chine (+7,8 %), ainsi que l’Inde (+12,6 %). Mais après la récession massive subie l’année dernière, l’économie française devra toutefois attendre 2022 afin de retrouver son niveau pré-pandémique. En effet, à la fin de l’année, il est estimé que la production économique du pays devrait se situer à environ 97 % du niveau atteint au quatrième trimestre 2019. 

Covid : les entreprises pourront verser la prime Macron jusqu’au début de 2022

Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance et le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion ont proposé aux partenaires sociaux de reconduire la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, défiscalisée dans la limite d’un plafond de 1 000 euros, pour les salaires allant jusqu’à 3 SMIC, dans la continuité de la prime mise en place par le président de la République en 2018. Conformément à la volonté du Gouvernement que les travailleurs de la deuxième ligne bénéficient en priorité de cette prime, le plafond pourra être porté à 2 000 euros si l’entreprise ou la branche s’engagent formellement à des actions de valorisation de ces travailleurs. Le plafond de 2 000 euros pourra également bénéficier aux salariés dont l’entreprise est couverte par un accord d’intéressement en r. Il est proposé que la prime puisse être versée jusqu’à début 2022.

E-commerce : Une TVA sera appliquée sur les produits en provenance de pays extérieurs à l’UE dès juillet

A compter du 1er juillet prochain, les commandes de produits réalisées sur des plateformes hors de l’Union européenne vont coûter plus cher. La TVA sera appliquée sur tous les colis provenant d’états non européens, même ceux dépassant le prix de 22 euros, qui étaient jusqu’à présent exonérés de cette taxe. Le ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt, a déclaré : « En France, on va ainsi passer de 15 millions de déclarations électroniques en douane à 450 millions ». Cette directive va permettre de lutter plus efficacement contre la concurrence déloyale sur Internet venant des plateformes étrangères comme Alibaba qui échappaient à l’administration fiscale. Cela va aussi permettre de faire entrer plusieurs milliards d’euros dans les caisses de l’Etat. Elle sera facturée par les plateformes ou les transporteurs.

Nouvelle rémunération des stagiaires de formation professionnelle à partir du 1er mai 2021

Les stagiaires de la formation professionnelle participant à un stage agréé par l’Etat ou la Région perçoivent une nouvelle rémunération de stage simplifiée et revalorisée. La rémunération des demandeurs d’emploi non indemnisés qui sont en formation est fixée par un barème qui n’a pas été revalorisé depuis 2002. Une situation qui a entraîné « un net décrochage de la rémunération par rapport à l’inflation (+26,4 % depuis 2002) ou au Smic (+46,8 % depuis 2002), ce qui situe le niveau de vie des stagiaires en dessous du seuil de pauvreté monétaire, selon le gouvernement.

Dans le cadre du plan de relance, il a donc été décidé de revaloriser la rémunération des stagiaires : pour les 16-18 ans, elle va passer de 130 euros à 200 euros par mois. Pour les stagiaires âgés de 18 à 25 ans, elle passera à 500 euros (contre 310 ou 400 euros auparavant). Au-delà de 25 ans, la rémunération va atteindre 685 euros. 

En Europe, les ménages ont accumulé  450 milliards d’épargne 

Depuis l’arrivée du virus, les Européens ont accumulé une épargne sans précédent. La multiplication des périodes de confinement et des mesures de restriction ont limité les possibilités de consommer. Selon l’assureur-crédit Euler Hermes le surcroît d’épargne en 2020 est évalué à 450 milliards d’euros, soit environ 4% du produit intérieur brut (PIB). De plus, les mesures de restriction du premier semestre 2021 sont susceptibles de créer une nouvelle hausse de l’épargne estimée à 200 milliards d’euros.

La stratégie de confinement et de fermeture a favorisé l’épargne des familles les plus aisées. En effet, des dépenses comme l’hôtellerie, la restauration, les vols longs courriers, le luxe ont été elles aussi confinées. A contrario, les entreprises ont accumulé des pertes très importantes depuis le début de la pandémie. L’utilisation de cette épargne pourrait booster la demande et la consommation de l’économie européenne de l’ordre de 170 milliards selon les modèles des économistes de l’assurance-crédit. Pour l’instant, les deux tiers de cette épargne dorment sur les comptes en banque tandis que le dernier tiers a été injecté sur les marchés de capitaux.