Face a la hausse des prix tout azimut, le gouvernement a pris des mesures pour éviter le clash financier des Français face aux augmentations de l’énergie qui allaient mettre en péril le budget des familles. Quant à l’augmentation du SMIC, elle est liée à l’inflation. Focus sur ces trois mesures essentielles.
Le prix de l’électricité, une réelle préoccupation
Les gouvernements européens s’inquiètent des répercussions sur la facture des consommateurs. Une situation qui a conduit le Premier ministre, Jean Castex, à annoncer la mise en place d’une aide sociale exceptionnelle de 100 euros pour les 5,8 millions de ménages qui bénéficient déjà du chèque énergie, compte tenu de leurs faibles revenus. De même, on peut constater la flambée des prix : 200 euros le mégawattheure enregistrés mardi en Belgique, aux Pays-Bas, ou en Italie et même à plus de 420 livres au Royaume-Uni. Mais la prochaine révision prévue pour le 1er février 2022 pourrait se traduire par une hausse des prix comprise entre 7 et 8 % pour 22 millions de Français qui souscrivent à ce même tarif réglementé.
Bloquer le prix du gaz, une nécessité ?
L’État bloque temporairement le tarif du gaz grâce à la baisse d’une taxe, pour un coût de quatre milliards d’euros. La hausse de 12,6 %, intervenue vendredi 1er octobre, n’a ainsi pas été suivie d’autres augmentations d’ici avril prochain. Le Premier ministre s’est engagé à bloquer le prix du gaz. Cela posera cependant une difficulté à la vingtaine d’entreprises qui le fournissent en France. Elles achètent la matière première sur les marchés mondiaux. Elles vont la payer plus cher car la demande est forte en raison de la reprise économique mais elles ne pourront pas répercuter les hausses sur la facture du consommateur.
Autrement dit, elles vont vendre leur gaz à perte. Selon le gouvernement français, elles se rattraperont plus tard selon le gouvernement français. « À partir d’avril, le prix du gaz devrait dégringoler », affirme Jean Castex. Les opérateurs pourront alors appliquer partiellement cette baisse des prix pour compenser ce qu’ils ont perdu les mois précédents. La mesure permet de protéger les cinq millions d’abonnés de gaz reliés directement ou indirectement (via des offres indexées).
L’augmentation du Smic à partir du 1er octobre
Le Smic a augmenté d’environ 35 € brut par mois depuis 1er octobre 2021 en raison d’une hausse de l’inflation. L’indice des prix à la consommation des ménages (hors tabac) a augmenté de 2,2 % en août 2021 par rapport à novembre 2020, selon les chiffres publiés le 15 septembre 2021 par l’Insee. Actuellement à 1 554,58 € (brut mensuel) pour un temps plein, le Smic sera de 1 589,47 €. Le Smic horaire brut passera de 10,25 € à 10,48 €.
Le Code du travail prévoit une revalorisation automatique du Smic en cours d’année lorsque l’indice des prix à la consommation a augmenté. Le Smic a augmenté d’environ 35 € brut par mois le 1er octobre 2021 en raison d’une hausse de l’inflation. L’indice des prix à la consommation des ménages (hors tabac) a augmenté de 2,2 % en août 2021 par rapport à novembre 2020, selon les chiffres publiés le 15 septembre 2021 par l’Insee. Actuellement à 1 554,58 € (brut mensuel) pour un temps plein, le Smic sera porté à 1 589,47 €.
Le Smic horaire brut passera de 10,25 € à 10,48 €. Le Code du travail prévoit une revalorisation automatique du Smic en cours d’année lorsque l’indice des prix à la consommation connaît une augmentation de plus de 2 % par rapport à l’indice pris en compte lors de l’établissement du dernier montant du Smic. Celui-ci est revalorisé automatiquement au 1er janvier de chaque année à partir de deux indicateurs : l’inflation constatée pour les 20 % de ménages aux plus faibles revenus ; la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire moyen des ouvriers et employés. Il faut se rappeler que la dernière hausse automatique du Smic en cours d’année due à l’inflation était de 2,1 %. Elle date du 1er décembre 2011.