3 acquisitions marquantes dans le domaine entrepreneurial

Pour tenter des coups de folie, la prise de risque étant dans la quintessence de l’entreprenariat, ou simplement pour jouer un coup de poker avec l’espoir de gagner le jackpot en retour d’investissement, diverses associations ont été réalisées ou tentées par des entrepreneurs à travers le monde, avec plus ou moins de succès de l’une à l’autre. Quelles en sont les plus improbables ?

EBay achète Skype : récit d’un fiasco !

En 2006, trois (03) ans après sa création par trois développeurs estoniens, Skype a gagné du terrain, s’imposant progressivement comme la référence en termes de communication gratuite via internet. Ebay, entreprise américaine spécialisée dans le courtage en ligne et en services de ventes aux enchères, y voit une opportunité de se renforcer et de consolider son nom dans le milieu. L’idée : acquérir Skype, pour permettre aux acteurs des différentes actions de vente et d’achat d’échanger de vive voix via internet, et cela de façon gratuite. 3,1 milliards de dollars, voilà le montant que déboursèrent les actionnaires d’eBay pour acquérir le bijou Skype.

Seulement voilà, cette acquisition ne leur apporte aucune valeur ajoutée ; c’est même l’inverse qui se produit : Skype, ne correspondant pas au cœur du métier de ventes et de paiements en ligne, sa valeur dégringole de moitié en deux (02) ans, et les dépenses impliquées par le géant américain sont trop élevées. Il décide alors de revendre en 2009, pour moins de deux (02) milliards…

Facebook et WhatsApp, ou la folie des milliards

L’un est orienté vers les plateformes web et fonctionne par identifiant email, l’autre s’intéresse exclusivement aux mobiles et son fonctionnement obéit à la reconnaissance des numéros de téléphones mobiles. Facebook et WhatsApp, le premier s’étant fait la réputation de leader des réseaux sociaux, le second ayant mis à peine deux ans pour conquérir des dizaines de millions d’utilisateurs.

Un géant et un grandissant, même si tous les deux dans le domaine de la communication, leur collaboration n’est pas forcément la plus évidente. Facebook décide tout de même de tenter le coup : 22 milliards de dollars, voilà la somme faramineuse dépensée pour l’acquisition de l’application au téléphone blanc sur fond vert. Ce montant, supérieur au Produit Intérieur Brut (PIB) de plus de 80 pays, avait fait couler beaucoup d’encre. Mais un an après, les faits sont là : les acteurs (employés, directeur) de WhatsApp se sont tous fait un pactole, et l’application la plus téléchargée sur le Google Play Store voit son nombre d’utilisateurs croître de façon exponentielle !

Dongfeng et PSA, le goût du risque

Fin 2013, début 2014, le groupe PSA Peugeot Citroën se porte mal : difficultés de roulement, méventes. Une situation difficile à vivre pour le groupe qui rapporte chaque année plusieurs milliards d’euros à la balance française. La famille Peugeot qui détenait 38% des de vote au sein de l’entreprise n’a plus le choix : elle accepte de perdre son rôle prépondérant au sein du groupe, en faveur d’une entrée à son capital du fabricant chinois Dongfeng. Ce dernier, se lance sans vraiment pourtant avoir de certitudes de succès. Mais quelques mois plus tard, les finances du groupe sont de nouveau au beau fixe, avec une croissance de chiffres d’affaire d’environ +5%. Comme quoi, le risque paie quand on ose le prendre !

Quitter la version mobile