Les success stories à l’américaine ne floutent-elles pas la réalité de l’entrepreneuriat ?

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Aux Etats Unis, un grand nombre d’entreprises s’est affirmé sur le web avec des chiffres d’affaires qui font beaucoup d’entrepreneurs envieux. Mais ces success stories ne finissent-ils pas par donner une fausse image de l’univers de l’entrepreneuriat sur internet ? Comment ces entreprises se sont-elles imposées ? Et que faut-il en tirer pour lancer votre start-up ?

Un succès de « précurseur » difficile à reproduire

Si de grandes firmes comme Google et Amazon se sont affirmées sur la toile, c’est parce qu’elles ont été les premières à exploiter un domaine donné. Avant Facebook, il n’y avait aucun autre réseau social présentant des fonctionnalités aussi diversifiées. Si certains voient dans son succès un simple coup de chance, d’autres justifient cette invasion planétaire par des raisons plus concrètes :

-une capacité de visionnaire : Si ces entreprises réussissent, c’est parce qu’elles ont la capacité de pressentir avant tout le monde les nouvelles tendances et leur impact sur les internautes : achat en ligne, messagerie instantanée, etc.

– une aptitude à trouver la bonne idée : Le succès d’une entreprise se mesure par la qualité de son concept. Cependant, il ne suffit pas de trouver une idée innovatrice et prometteuse, mais de la lancer au bon moment et au bon endroit.

– l’exposition d’un nouvel angle : Pas besoin de créer une idée pour réussir. Parfois, vous pouvez emprunter une idée et l’exposer sous un nouvel éclairage. Certes, Google n’est pas le premier moteur de recherche, mais il est le premier à en avoir proposé un qui répertorie vos requêtes.

Le succès des géants du web est principalement fondé sur des idées nouvelles ou de nouveaux angles d’approche. Il semble difficile aujourd’hui d’en faire de même vu que la majorité des niches internet ont déjà été exploitées.

Les géants du net : une promesse utopique pour les start-up naissantes

Selon le groupe financier américain Bloomberg, 8 business sur 10 se soldent par un échec, même si certains d’entre eux peuvent finir par renaître de leur cendre. Mais la majorité des start-up naissantes n’observent que le verre à moitié plein.

Prendre de grandes pointures comme Fotolia, Virgin, Seloger ou twitter comme référence n’est pas une si mauvaise chose. A condition de garder les pieds sur terre :

-mesurer les difficultés : Par exemple, en créant une banque en ligne, vous aurez Paypal comme repère. Inutile de le considérer comme un concurrent. Prenez-le comme référence et essayez de détecter les fonctionnalités manquantes pour en faire votre atout.

-rester réaliste dans vos attentes : Ce serait totalement illusoire de viser un chiffre d’affaire de 60 millions par an comme vous pouvez l’observer chez Deezer. Si vous souhaitez lancer un site de musique, modérez vos attentes et fixez des objectifs que vous pouvez atteindre. Sans cela, vous serez vite découragés.

-construire un « background » intéressant : Il faut prendre le temps de démarrer, de réussir et même d’échouer. Aujourd’hui, le succès se construit progressivement en observant les variations continues du marché. Votre site ne deviendra pas le nouveau « eBay » en un claquement de doigt, mais à force de travail et de patience.

Les chiffres d’affaires colossaux des entreprises du web américain ne doivent pas induire les start-up en erreur. Procédez par étapes. Qui sait, une petite réussite peut un jour se transformer en succès international !

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