Un serial entrepreneur qui s’est construit grâce au digital

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Yohan Stern vit depuis le plus jeune âge dans un environnement entrepreneurial. Sa mère détient un cabinet d’orthodontiste, son père médecin a monté une clinique puis un groupe médical. « Je pense que cela a joué dans le fait que je me dirige dans cette voie » précise-t-il.

En 1998, il entre à HEC et apprend les bases de l’entrepreneuriat tant au niveau théorique que pratique. Il suit avec attention les cours dispensés par l’école et acquiert des responsabilités dans la vie associative du campus. Il effectue son stage de fin d’études au Boston Consulting Group avant de s’engager chez Electronic Data Systems France en tant que secrétaire général. « Il s’agissait d’une expérience très enrichissante car le fait d’avoir des responsabilités au sein d’un grand groupe me rapprochait de l’entrepreneuriat, même si je faisais face à des problématiques différentes que celles apprises à l’école » analyse Yohan.

Il exerce cette fonction pendant plus d’un an et passe en temps partiel quelques mois avant la fin de son contrat afin de se consacrer à la création de son entreprise. En 1999, Yohan décide de lancer un projet dans le secteur du digital, « un milieu où tout était à créer à cette époque en France » analyse-t-il.

Aux yeux du porteur de projet, cette création d’entreprise reste avant tout un travail d’équipe. Il recrute ses premiers collaborateurs au bout de quelques mois d’activité seulement. Certains deviennent actionnaires de l’entreprise. Yohan développe tranquillement l’activité principale de sa société, qui s’axe autour de la fidélisation digitale. L’entrepreneur travaille avec des grands groupes comme La Poste ou des filiales de Vivendi Universal, ce qui lui permet de générer des bénéfices dès la première année et d’engager plusieurs phases de fusions-acquisitions entre 2000 et 2004.

En 2007, Yohan décide de vendre sa première entreprise. Mais il ne souhaite pas s’arrêter là. Avec l’argent récolté, il rachète des sociétés en faillite boursière à la suite de la crise financière de 2008. Il crée Key Performance Group cette même année et suit une nouvelle stratégie. L’entrepreneur prend vite conscience que si les consommateurs restent les mêmes au fil des années, les technologies utilisées changent à vitesse grand V. « Nous devions orienter notre activité autour du multicanal et ne plus se focaliser sur le web uniquement » explique le dirigeant.

Dernier volet de ce changement de stratégie : le développement à l’international. « Il s’agit à la fois d’une envie et d’une nécessité. C’est un challenge intéressant et motivant qui nous fait entrer dans une autre dimension. Et c’est une nécessité car travailler en Californie constitue un rapprochement vers l’innovation » conclut l’entrepreneur. Aujourd’hui, la société est devenue un groupe international, présent dans une vingtaine de pays. Les plus grandes marques mondiales font appel à elle. Une belle réussite pour Yohan Stern, qui n’en oublie pas cependant le plus important à ses yeux : c’est son équipe qui parvient à tirer son business vers le haut.

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