Esquiver un rendez-vous professionnel avec talent

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Ne pas se sentir le courage d’affronter un rendez-vous, une réunion est le lot entre autres de tous les entrepreneurs. En général c’est la culpabilité qui prend le pas ou la peur de rater quelque chose qui fait que malgré tout on dépasse notre désir d’annuler. Pourtant, il arrive qu’esquiver un rendez-vous professionnel avec talent soit nécessaire. Comment faire ?

La pratique de la chaise vide vous fait de l’œil aujourd’hui plus qu’un autre jour. Vous le savez, au fond de vous-même, vous n’avez pas, mais pas du tout, envie de participer au prochain rendez-vous d’affaires ou à la prochaine réunion – surtout si c’est vous qui l’organisez ! Il vous faut cependant une raison qui puisse vous permettre de vous esquiver à pas de souris vers la sortie de secours.

C’est un peu l’art de l’équilibriste. Il faut choisir entre vérité assumée, mensonge bien déguisé, omission par défaut ou bobard sans sentiment. Attention toutefois qu’à ce jeu-là on ne vous y prenne pas.

L’art du non décevoir

« Tu sais, Jean, c’est un rendez-vous vraiment important. Je compte sur toi pendant mon absence ». Ou comment mettre la pression à l’un de vos responsables tout en vous retirant d’un entretien où vous n’aviez absolument pas envie de vous rendre. Le passage de témoin est une technique qui a fait ses preuves. Outre la possibilité de vous éclipser, elle donne le sentiment à votre collaborateur de se sentir apprécié dans son travail et lui permet de prendre des responsabilités alors que vous vous en déchargez. Peut-être même qu’il fera l’affaire et que vous lui découvrirez des talents jusque là cachés.

La fâcheuse inconnue

Oh ! Une deadline. Elle tombe au meill… pire moment tout droit dans l’assiette de ce dîner si important auquel vous rêviez d’assister. Comment dire ? Un fâcheux concours de circonstance. Bien sur que vous êtes désolé. Bien sur que vous remettrez ça. Quand ? Pffiou. Une deadline en cache une autre. Malheureusement, vous êtes quelqu’un de très occupé.

L’appel impromptu

Vous êtes en pleine réunion avec l’ensemble de votre team. Après une présentation rapide de ce que vous souhaitez d’eux, vous introduisez une période de brainstorming qui s’apprête à être très intensive. A ce moment précis, votre smartphone (vous l’avez mis dans le coup pour simuler un faux appel) sonne. Vous vous excusez, prenez un air sérieux et passez quelques secondes à parler avec un client important mais imaginaire avant de déclarer « je vous rappelle dans 5 minutes, juste le temps de régler un point avec mon équipe ». Expliquez-leur alors que le client de Singapour souhaite vous entretenir, donnez-leur la base de ce que vous attendez d’eux. Excusez vous et partez sur la pointe des pieds dans votre bureau. Un conseil ? N’oubliez pas de revenir à la fin du brainstorming.

L’oubli malencontreux

Vous vous confondez en excuse. Réunions de crise, travail acharné, cafés sur cafés et des vacances qui remontent à la saint glinglin ont littéralement transformé votre tête en passoire. Cela ne vous arrive pas souvent, vous en assurez votre interlocuteur. Vous ne comprenez pas ce qui s’est passé mais vous êtes tout à fait prêt à fixer un nouveau rendez-vous. L’oubli malencontreux est certainement l’excuse la plus sincère de l’entrepreneur qui a la tête dans le guidon. L’excuse la plus mal acceptée aussi par ses interlocuteurs…

L’impossible mot

Vous vous êtes entraîné chez vous une, deux fois. C’est un tout petit mot. Vous saviez le dire pourtant dès l’âge de deux ans. Mais quand vous regardez votre agenda, il semble que ces trois lettres ont été effacées de votre vocabulaire. Non, non, non. Vous le répétez haut et fort. En silence, lorsque vous avez l’un de vos collaborateurs au téléphone qui vous demandent un énième rendez-vous. Et puis, à un moment, vous osez le dire. Un peu comme un saut dans le vide. « Non, je ne peux pas participer à ce déjeuner d’affaires ». Pourquoi ? Parce que, non. C’est votre premier, c’est comme ça et ça vous fait un bien fou.

Ces quelques excuses ne doivent bien entendu pas être utilisées coup sur coup de peur que vous ne vous fassiez pincer. Evitez les mensonges du type « je suis coincé dans les bouchons », « je suis avec Emma »,  » je suis malade ». Le pire des cas serait de rencontrer malencontreusement la personne à qui vous avez dit que vous étiez au fond du lit alors que vous buvez un verre pour décompresser de la semaine. Vous savez ? Ce sentiment de se faire avoir par la professeure de mathématiques dont vous venez de sécher le cours…

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