L’entrepreneur qui va changer votre environnement de travail

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Stéphane Malherbe, 46 ans, est fondateur et directeur général d’Offiscenie, première entreprise française offrant aux TPE/PME une sphère globale de produits pour le bureau associé à des services d’experts. Portrait d’un entrepreneur au rendez-vous de l’innovation.

Tout juste diplômé d’une licence de droit, son père lui propose en 1990 de reprendre l’entreprise familiale. Baptisée Malherbe SA, celle-ci est spécialisée dans le détail de papeterie. Une opportunité qu’il saisit au vol et qui lui permet de faire ses premières armes dans l’entrepreneuriat.

Neuf ans plus tard, il décide de créer Plein Ciel Bon Plan, sa propre structure dédiée à la vente de fournitures de bureau en B to B. à l’écoute d’entreprises clientes, il prend conscience des nombreuses attentes sur tout ce qui touche à l’organisation au quotidien. C’est le premier déclic ! Comment faire pour les accompagner, leur offrir des solutions à la carte, leur faire gagner du temps ? En un mot : leur rendre la vie de bureau agréable à vivre et facile à organiser ! L’idée de se diversifier avec des services d’experts dans des domaines aussi variés que, l’ingénierie de transfert, l’aménagement de locaux, la conformité réglementaire, l’optimisation des achats, aussi bien que par des petits travaux de manutention, commence à faire son chemin.

En 2016, il rebaptise sa société Offiscenie, qui emploie aujourd’hui neuf personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros l’an dernier. Fort d’une expérience concluante, cette nouvelle marque fait son entrée sur la scène de l’environnement de travail et conquiert un nouveau marché. Cette croissance est prometteuse, il s’agit pour son dirigeant de « faire muter un ancien métier où il y a peu d’innovations vers un autre où tout est à créer ».

Regardant en arrière, Stéphane Malherbe se confie sur les difficultés rencontrées au fil de son parcours : « Le plus grand défi de ma carrière a été de partir d’un métier traditionnel vers un métier qui restait à inventer ». Il croit en son projet et n’hésite pas à « évangéliser » le secteur de l’entrepreneuriat sur son activité qu’il estime « méconnue ».

Pour l’entrepreneur autodidacte, la clef pour développer son business est d’avoir « une grande foi et une constance certaine » pour se remettre en question et progresser. Pour le moment, ses ambitions restent à l’échelle nationale. « Et c’est déjà beaucoup d’énergie, d’envie et d’idées » partage-t-il avec un brin d’humour. Pour lui, c’est un travail de longue haleine qui tient quasiment de « l’abnégation ».

Mais l’entrepreneur ne changerait de métier pour rien au monde. Pour concilier travail et vie personnelle, il aborde l’entrepreneuriat comme « une course de fond » où il faut garder un rythme équilibré pour éviter le stress et le « burn-out ». « Pour ceux qui choisissent l’entrepreneuriat, il est essentiel d’avoir confiance en soi, d’être pragmatique » et ne pas perdre « le goût de l’aventure » ! conclut-il.

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