A seulement 25 ans, Samantha Montalban est cofondatrice de Mina Storm, une marque de sous-vêtements spécialisée pour les adolescentes. S’appuyant sur le concept de la vente en ligne, la dirigeante souhaite se développer rapidement à l’international.
Après avoir obtenu un master en business development à l’Université Paris-Dauphine, Samantha Montalban réalise, à côté de son cursus, un certain nombre de stages et accumule les petits boulots. « Je savais très tôt que je voulais créer quelque chose, mais je ne savais pas encore quoi » explique-t-elle. Parallèlement à ses études, Samantha intègre en tant que vendeuse la chocolaterie Jacques Genin, une entreprise familiale. Embauchée l’année suivante en tant qu’assistante, la dirigeante commence à prendre goût au fait de gérer une petite structure. Elle y restera jusqu’à la création de sa propre entreprise.
Lors d’une sortie avec sa petite sœur, âgée à l’époque de treize ans, destinée à lui trouver ses premiers soutiens-gorge, une idée germe dans la tête de la cofondatrice. Samantha nous raconte : « Qu’il s’agisse de boutiques spécialisées dans la lingerie ou de grandes surfaces, rien ne lui plaisait. Ce qui devait être un moment de partage entre sœurs à juste tourné au cauchemar ». De ce constat, va naître l’idée du concept de Mina Storm.
Elle décide de prendre des cours d’identité visuelle et suit également un cours permettant de bien comprendre le fonctionnement de l’écosystème des start-up, en proposant des thématiques variées. Mais en travaillant sur l’aspect financier, la fondatrice rencontre des difficultés : « je ne m’en sortais pas, j’avais besoin d’aide » avoue-t-elle. Pour remédier à cela, elle fait appel à Chloé Bernard, son associée et amie rencontrée à Dauphine. Et, en mai 2016, l’entreprise voit le jour.
Imaginée à partir de l’histoire de sa petite sœur, Mina Storm, basée sur les aventures du personnage fantastique, se place comme une marque de sous-vêtements moyen/haut de gamme. Les deux dirigeantes ont décidé de créer un univers parfaitement adapté à la psychologie des adolescentes, mais aussi à leur morphologie. « Nous sommes parties sur un concept de produits évolutifs, ce qui permet de garder le soutien-gorge plus longtemps qu’un soutien-gorge classique » explique Samantha.
Du côté du financement, « Nous avons démarré en prenant appui sur des fonds propres, et nous avons ensuite fait appel à de la love money pour une première levée » raconte la jeune entrepreneure. Selon la progression et la croissance de la marque, elles envisagent de réaliser d’autres levées de fonds. En ce qui concerne la commercialisation, les produits se vendent uniquement en ligne, ce qui leur permet de les vendre en France mais également à l’étranger tout en conservant l’univers de la marque. Les jeunes cofondatrices prévoient d’ailleurs d’élargir la gamme à d’autres produits tels que des pyjamas, des maillots de bain… Affaire à suivre !