13 bonnes raisons pour ne pas créer sa boîte !

A lire !

Eh oui ! On peut lire de nombreux articles qui relatent les bonnes raisons pour se lancer dans la création d’entreprises et devenir entrepreneur(e). Dans cet article, j’ai décidé de faire l’inverse et d’axer sur les raisons pour ne pas créer sa boîte. Si après la lecture de cet article, vous êtes toujours motivé(e) pour créer votre boîte, c’est que vous êtes prêt(e).

Vous allez devoir posséder un pécule.

Je peux lancer ma boîte avec 0 euro » n’est qu’un mythe. En fait, ouvrir un compte bancaire n’est pas gratuit malgré les annonces alléchantes. En plus, il faudra convaincre votre banquier de l’ouvrir, ce qui n’est pas forcément évident. Il va vous falloir un expert-comptable qui selon toute vérité peut vous coûter entre 100 et 400 euros par mois sans compter le bilan de fin d’année. Il vous faudra protéger votre marque et la déposer à l’INPI. Puis pour développer votre business, il faudra recruter : au début vos proches, vos amis et après l’embauche de votre premier salarié. Puis payer la TVA, les différentes taxes etc…

Vous ne penserez qu’à votre boulot.

24h/24 et 7j/7 : impossible de faire sortir de votre tête votre entreprise. Les moutons seront remplacés par les clients. Et certains clients feront partie de vos obsessions !  Vous dormirez avec votre smartphone sous l’oreiller et un calepin sur la table basse au cas où en pleine nuit vous auriez une idée de génie.

Vous ne prendrez plus de vacances.

Les premières années (entre 3 et 5 ans), il est difficile de pouvoir laisser tourner son entreprise seule, trop de choses à stabiliser et à développer. Au moins, il reste les cartes postales et les vidéos de vos amis sur Facebook pour vous faire rêver.

Vous passerez plus de temps au travail qu’à la maison.

Vous délaisserez votre vie de couple et de famille pour votre entreprise. Il peut en résulter séparation, divorce, dispute, et critiques de votre progéniture… Il sera difficile de trouver l’équilibre. Puis la dépression risque de vous pendre au bout du nez…

Vous serez stressé(e) et fatigué(e).

Dormir, pour quoi faire ? Les clients, eux, ne dorment pas. Vous serez concentré(e) sur vos résultats et objectifs et vos amis n’auront plus envie de partager avec vous un repas car vous n’allez parler que de votre boite.

La fermeture est fort probable. 

On vous raconte souvent les success story à la française : Jacques-Antoine Granjon de vente-privee.com, Marc Simoncini de Meetic… Mais saviez-vous que la défaillance d’entreprises représente, selon la Banque de France, en 2021, le nombre de défaillances cumulé sur un an (janvier 2020 -décembre 2021) 27 285. 

Vous vous planterez.

Rare voire impossible sont les entrepreneur(e)s qui réussissent tout du premier coup. Si vous discutez avec d’autres entrepreneur(e)s, ils vous diront qu’ils se sont plantés plusieurs fois et même qu’ils ont dû changer leur business model et donc vous allez devoir développer une capacité d’adaptation hors norme.

Les 35 heures (lol).

Il faudra compter plutôt entre 60 et 70 heures. Surtout ne vous amusez pas à compter votre taux horaire car cela frise le ridicule.

Votre salaire.

Ne comptez pas vous payer les premières années. Il faudra davantage compter sur le chômage puis le RSA, voire rien du tout. Êtes-vous prêt à manger des pâtes tous les jours ????? Vous ne gagnerez sûrement jamais ce que vous avez gagné quand vous étiez salarié(e) avec tous vos avantages : tickets restaurants, mutuelle, chèques vacances…

L’administratif, j’aime ça !

Si vous pensiez que devenir entrepreneur(e) serait comme vivre d’amour et d’eau fraîche ! Il ne faut pas oublier qu’après la fermeture de votre magasin ou les horaires de fermeture de bureau (enfin pas le vôtre), il faudra passer du temps à vérifier votre comptabilité, envoyer des factures, payer les prestataires, régler les conflits des salariés…

Ce qui définit l’entrepreneur(e) c’est le risque qu’il prend.

Si vous pensiez que vous ne prendriez jamais de risques, alors dans ces cas-là, ne vous lancez même pas dans la création car comme on vient de le vivre depuis 3 ans les péripéties ne manquent pas.

Les premiers recrutements.

Est-ce que vous vous rappelez quand vous étiez salarié(e), vous preniez votre temps ? Imaginez que vos salariés fassent la même chose. Cela devient moins marrant. Ils sont malades, absents, en retard, des fois peu productifs. Et en plus, ils vous attaquent en justice. Pire ! ils coûtent cher !!!! Et pas contents de leur salaire par-dessus le marché !! Bonne chance pour la suite !

Les entrepreneur(e)s attendus dans les entreprises ?

Il vous sera difficile de trouver du travail si votre société ferme. L’entrepreneur(e), en France, est perçu(e)comme rebelle, une personne d’une autre planète qui ne peut pas être amadoué ! De plus, pas d’indemnités chômage possibles pour le dirigeant.

Alors toujours envie de vous lancer ?

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