Entrepreneurs, les dix gaffes à ne pas faire

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Tous les jours ou presque, on apprend qu’il y a de nouvelles lois, des obligations qui changent et les dirigeants en ont le tournis et craignent à chaque instant de devoir prendre le temps pour s’adapter. Le dirigeant c’est avant tout l’exemplarité et la transparence. Mais c’est surtout celui qui est informé et qui s’informe. Les lois ne cessent d’évoluer, les pratiques avec la dématérialisation aussi. Or, le dirigeant ou l’entrepreneur sont souvent pris au piège du temps qui file si vite. Une erreur est ainsi vite arrivée. Alors pour mieux les éviter, voici un florilège des erreurs fréquentes et gaffes à ne pas faire. Pas simple tous les jours de faire face aux revendications des représentants du personnel ou des obligations légales.

Voir son banquier sans business plan, la gaffe stupide

Le business plan est 100% stratégique. Le montrer à son banquier ne veut pas dire qu’il faille y mettre que des chiffres qui lui font plaisir : c’est votre vision du long terme avec des objectifs pour le court terme. « Il intégrera vos actions marketing, les plans commerciaux, la gestion des équipes et une bonne analyse financière », résume Pierre, qui lance sa seconde PME.

Oublier de faire sa DSN ou déclaration sociale nominative, la gaffe onéreuse

La DSN a remplacé définitivement la totalité des déclarations sociales pour les entreprises privées. Cette transmission est simplifiée : unique, mensuelle et dématérialisée. ».  » La DSN se fait en ligne sur net-entreprises.fr ou par transmission via une API. » confie Jean-Jacques N., chef d’entreprise.

Se faire avoir par une fraude externe naïvement, la gaffe à éviter

Des procédures renforcées, des formations internes et des nouveaux logiciels permettent de limiter les pièges qui arrivent de l’extérieur de l’entreprise comme la fraude au président, de faux ordres de paiement, une modification des coordonnées fournisseurs, une cyber attaque ou la réception d’un virus, et enfin la fraude aux tests SEPA. Il ne faut pas hésiter à utiliser la CNIL qui vous permettra d’éviter de nombreux pièges par ses conseils judicieux.

Croire que le dialogue social, c’est être cool et sympa, la gaffe des bisounours

Le cadre ne doit pas être oublié : formalisation des moments d’échanges entre les parties prenantes de votre entreprise : dirigeants, actionnaires, salariés, représentants du personnel, fournisseurs, clients… « L’idée est de trouver un consensus sur les règles d’organisation communes afin de garantir un niveau de satisfaction globale optimum », souligne Gérard qui a mis en place un CE.

Passer à onze salariés sans changer son management, la gaffe de celui qui ne voit pas le monde changer

Dès onze salariés, il convient d’associer les représentants du personnel aux décisions comme l’organisation d’un process de production, la réorganisation d’un service, la prévention des risques. L’intelligence collective peut apporter bien des réponses au chef d’entreprise.  

Faire semblant de ne pas voir les problèmes, la gaffe de celui qui croit au meilleur des mondes

L’imperfection est de ce monde, même dans l’entreprise. Compter sur les salariés pour solutionner les dysfonctionnements est un bon réflexe. Cela ne veut pas dire déléguer votre autorité. « Soyez à l’écoute des revendications et impliquer les équipes dans la résolution des problèmes » conseille Jean-Christophe, patron d’une start-up.

Vouloir tout faire, la gaffe de celui qui se prend pour

Ce n’est pas au chef d’entreprise de tout faire. Il doit arriver comme un appui, solutionner les difficultés à chaque niveau. Il se fixe des priorités et délègue en prenant soin de définir le rôle et les missions de chacun. La construction sur le projet d’entreprise peut se faire avec les salariés comme la définition des valeurs de l’entreprise.

Proposer les mêmes services que ses concurrents, la gaffe à éviter à tout prix

« Être suiveur, c’est le début de la fin » affirme Patrick H., qui vient de déposer le bilan. Chaque PME doit pouvoir se distinguer de ses concurrents en trouvant ses propres niches. Souvent, c’est la bonne idée qui fait le buzz et vous fait connaître.

Livrer le mauvais produit à son client, la gaffe de l’étourdi

Chaque client est important. Chaque salarié est utile au bon fonctionnement de l’entreprise. Les collaborateurs doivent le sentir. C’est ainsi qu’ils seront plus impliqués et véritablement au service de la clientèle : « l’erreur est humaine, mais mieux vaut l’éviter » insiste Patrick, patron dans la logistique.

Attendre la défaillance d’un collaborateur pour réorganiser, la gaffe de celui qui n’a pas conscience du temps

Le dirigeant doit toujours veiller au dialogue et à la réduction des coûts de son entreprise. La tête dans le guidon, tout le temps à passer à gérer l’urgence ne permet pas d’anticiper les erreurs. « Désormais, je suis en mode agile. Avec mes salariés, nous cherchons toujours l’optimisation. Dans mon ancienne boîte, je me reposais sur mes lauriers juste parce que nous dégagions de belles marges », avoue Corinne à la tête d’une boîte de formation.

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