Toujours et encore cité en exemple, que ce soit pour louer ses qualités ou pour mettre en exergue ses défaut, Steve Jobs, bien que pratiquement une décennie se soit écoulée fait toujours autant couler d’encre. Le fondateur d’Apple, décédé à 56 ans en 2011 des suites d’un cancer, a littéralement changé le monde. Il a bouleversé notre rapport à la technologie. Mais quel type d’entrepreneur était-il ?
Un fondateur innovant.
Steve Jobs est un entrepreneur innovant comme on n’en compte peu par siècle. Il a révolutionné le monde de l’informatique avec le tout premier Macintosh, l’iPod, l’iPhone et la tablette. Des outils qui vont laissé leur empreinte sur des générations !
Une politique basée sur l’essentiel.
Steve Jobs ne s’embarrassait pas de l’inutile. Il disait souvent « Décider de ce qu’on ne doit plus faire est aussi important que de décider quoi faire. C’est vrai pour le management des sociétés, c’est aussi vrai pour les produits ». Tous les ans, l’entrepreneur demandait aux 100 personnalités les plus importantes de la société de réfléchir à 10 choses primordiales à réaliser prochainement pour Apple. Il n’en retenait au total que 3.
Il savait s’inspirer de ce qui l’entoure.
Steve Jobs avait la faculté de déterminer le potentiel des projets innovants. C’est en visitant le labo Parc de Xerox, un des premiers concepts d’interface graphique contrôlée par une souris, qu’il inventa le premier Macintosh.
Un homme sans modèle, qui se fichait des règles.
La seule loi qu’il suivait était celle de son cœur et son intuition. Il n’avait aucun dogme et se fichait des règles. C’est d’ailleurs ce qu’il conseillait régulièrement aux jeunes diplômés lors de prises de parole en public, notamment à l’université de Stanford en 2005. Par ailleurs, Steve Jobs avait comme philosophie de vie de ne vouloir ressembler à personne et de ne pas vivre la vie d’un autre.
Un entrepreneur visionnaire.
Il était connu pour avoir des idées nouvelles et bien souvent à contre-courant. Sa force résidait dans sa capacité à ne pas se contenter du présent mais à anticiper le futur. Il ne suivait pas les tendances, il les créait ! Après sa mort, il avait assuré l’avenir d’Apple sur 10 ans avec la mise en place de projets : iPhone 5, iPad 3, iPod Touch 5G…
Il savait lier les idées entre elles.
Steve Jobs avait cette particularité de s’inspirer de ce qui existait déjà et de l’améliorer. Il avait une sorte de sixième sens pour déceler les projets innovants, comme l’Apple 2C. En étudiant les opportunités offertes par la technologie, il a su créer la demande en fonction de ce qu’il inventait, et non en fonction de la demande des consommateurs.
Une capacité à s’entourer des talents.
C’est parce qu’il a su s’entourer de personnes compétentes et créatives qu’Apple a pu connaître cette réussite, et ce dès le début de la création de l’entreprise, avec Steve Wozniak et Ron Wayne, ses deux associés.
Un leader pointilleux et exigeant, obsédé par le contrôle.
Il repassait derrière tout le monde. Chez Pixar, il était capable de relire les documents plusieurs dizaines de fois pour traquer la moindre faute d’orthographe. Il fallait que tout soit parfait. L’ancien PDG d’Apple a reproduit cette exigence au moment de lancer la firme à la pomme, en allant chercher les composants les mieux adaptés partout dans le monde, de la Californie à Taïwan en passant par l’Allemagne et la Corée.
Une forte capacité de concentration et détermination.
Obsédé par le fait de créer le produit parfait, Steve Jobs a fait preuve tout au long de sa vie d’une détermination sans faille pour parvenir à ses fins. Il dira notamment : « Ma passion a été de bâtir une entreprise pérenne, où les gens étaient motivés pour fabriquer de formidables produits. Tout le reste était secondaire. Bien sûr, c’était génial de réaliser des profits, parce que cela nous permettait de créer de bons produits. Mais la motivation est le produit, non le profit. »
Un entrepreneur courageux.
Il a eu le courage d’assumer ses choix, ses idées et d’y croire sans jamais se laisser démonter par les critiques. Il a su se relever de ses échecs et se battre contre les difficultés : l’abandon de son parcours scolaire, le fiasco commercial de certains de ses produits et la lutte contre le cancer, notamment.