Les 7 péchés capitaux des dirigeants

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Moi, je… ! Dans mon entreprise… ! Regardez mon expérience me permet de vous dire que… ! Je suis le seul à vraiment travailler ! Ils sont bien payés pour ce qu’ils font ! Vouloir devenir plus grosse qu’un bœuf (la grenouille) ! Je suis le patron, alors j’ai le droit de me laisser envahir par la colère ! … A travers ce quelques phrases piochées à droite et à gauche dans la bouche de certains entrepreneurs, il apparaît évident que les patrons ne sont pas tous des anges ! Découvrez quel péchés capitaux des dirigeants vous fait descendre tout droit vers l’enfer pour les dirigeants. Et tous les conseils pour atteindre le paradis des entrepreneurs (le CAC 40 !).

Le péché d’orgueil : moi je !

C’est plus fort que vous, vous êtes persuadé que votre produit est le meilleur du monde, ou en tout cas, ça c’est sûr, de France. D’ailleurs, vous ne pouvez vous empêcher de vanter jour et nuit les innombrables qualités de votre offre. Vos prospects, bien sûr, mais aussi vos copains, votre maman, vos investisseurs, votre amoureus(e), et même votre chat : tous connaissent par cœur votre refrain sur l’incroyable fluidité d’utilisation de votre site ou sur le caractère révolutionnaire de votre appli ! En un mot, vous êtes génial. Pas besoin de vous remettre en question donc… Vous vous demandez si vous ne seriez pas l’enfant caché de Steve Jobs par hasard. Ça ne peut être que ça de toute façon car il faut bien que vous teniez ce génie visionnaire de quelqu’un !

A n’observer que vos qualités, vous risquez de ne pas voir vos défauts. Apprenez à vous remettre en question et à vous demander ce que vous pourriez améliorer dans votre entreprise ou ce qui pourrait être mieux fait. Vous êtes si génial, vous devriez donc bien y arriver !

Le péché d’avarice, le mépris du travail des autres

Un euro de sauvé par ici, une facture négociée par là,… Vous êtes obsédé par l’optimisation des coûts ! Pour vous, il n’y a pas de petites économies, surtout quand il s’agit des salaires de vos employés. C’est vrai, pourquoi les augmenter s’ils arrivent bien à faire leur travail en étant payés au SMIC ? Pourquoi ne pas prendre la solution la moins chère malgré la perte de temps qu’elle engendre ? Quand votre start-up aura réussi à rivaliser avec Facebook en termes de chiffre d’affaires, vous songerez à les augmenter, c’est promis. Enfin, vous verrez. Enfin, peut-être pas car il faudra alors investir dans le développement de l’entreprise, le rachat de start-ups… et accessoirement dans la construction de votre superbe villa tout confort avec piscine. Vos salariés comprendront bien qu’ils se serrent la ceinture pour la bonne cause !

Ce n’est pas en payant vos salariés au lance-pierre qu’ils seront motivés pour tout donner dans l’entreprise ! Et, si vous n’avez pas encore beaucoup d’argent dans les caisses, essayez de leur offrir du pouvoir d’achat sous forme de tickets restaurants, de chèques vacances, d’une mutuelle… Effets garantis !

Le péché d’envie, la perte de temps

Arrgghh, pourquoi votre concurrent a réussi, lui, à convaincre ce client que vous harcelez depuis des mois ? Et pourquoi les médias s’intéressent-ils tant à cette entreprise qui fait tout pour vous faire de l’ombre sur votre marché ? De toute façon, vous en êtes sûr, si vos concurrents y arrivent mieux que vous c’est qu’il doit forcément y avoir une histoire de pot de vin derrière tout ça… Alors, pour vous venger, vous allez raconter à tous vos prospects que les produits de vos concurrents sont nuls et qu’ils doivent mettre de la viande de cheval dedans. Si si ! Vous l’avez entendu dire par quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît… enfin dans votre imagination quoi ! 

Et si vous arrêtiez un peu de perdre votre temps à compter les sous gagnés par votre concurrent et que vous réfléchissiez plutôt aux stratégies vous permettant de prendre des parts de marché ?

Le péché de colère, le destructeur

Lundi matin, 9h, et déjà première grosse crise de hurlements de la semaine. Vous n’avez pas le choix, ce n’est qu’en leur criant dessus que vos salariés comprennent quelque chose. Enfin, que vous pensez. Votre style de management ? Ferme et bienveillant selon vous, autoritaire et traumatisant selon vos salariés. Ce qui vous met le plus en rage ? Vos salariés démissionnent tous les uns après les autres et, quand ils restent dans l’entreprise, ils partent le plus tôt possible le soir. Vous pensez que c’est parce que vous avez été trop tolérant avec eux. Ah bon ? Et si ce n’était pas complètement ça ?

Vous a-t-on déjà expliqué que l’autoritarisme à outrance n’a pas d’autres effets que de démotiver les salariés ? Essayez le dialogue, l’écoute, l’explication apaisée de votre point de vue. Vous verrez :

  1. ça fonctionne !
  2. Vous aurez moins mal à la gorge !

Le péché de luxure, la condamnation des valeurs

Votre étude de marché était sans appel : c’est en vous lançant dans le business du sexe que vous gagneriez le plus d’argent. C’est vrai, malgré la crise, les entreprises liées au monde du plaisir prospèrent. Et il n’y a pas de mal à se lancer dans ce secteur florissant : c’est bien dedans que certaines entrepreneurs reconnus ont fait leurs premières armes. Et tant pis si, pour amasser rapidement une petite fortune, vous devez lancer un business un peu borderline, voire pas complètement en accord avec la loi…
Se lancer dans le business du sexe, pourquoi pas. Veillez juste à vous demander si votre entreprise ne vire pas dans le mauvais goût, dans le trash, dans l’immoral… et si votre business reste en accord avec vos valeurs. Même dans ces secteurs, rien ne vous empêche de conserver de bonnes pratiques.

Le péché de gourmandise, la perte de contrôle

Créer une TPE, bien connue des habitants de la bourgade dans laquelle elle est située, très peu pour vous ! Votre entreprise sera une grande multinationale, point barre ! Le marché, vous allez le manger d’une bouchée ! Vous allez rapidement grignoter des parts de marché sur votre secteur ! En un mot, votre faim de développement est insatiable ! Auriez-vous les yeux plus gros que le ventre ? Absolument pas. Ce n’est pas une boulimie d’ambition, pensez-vous, c’est un simple appétit de réussite. Une réussite que vous voulez mondiale, avec des chiffres d’affaires comportant au moins 7 zéros, tout de suite !

A trop vouloir vous développer vite, vous risquez de ne rien développer du tout ! Construire une success story demande de l’humilité et une bonne dose de patience. Rome ne s’est pas faite en un jour. Facebook non plus d’ailleurs. Rien ne vous empêche de viser à termes de grandes ambitions mais soyez tout de même réaliste sur les délais

Le péché de paresse, le handicap de l’entrepreneur

Pourquoi travailler ce week-end ? Vous vous dites que vous avez déjà bien assez travaillé cette semaine… Et puis de toute façon vous êtes de ceux qui pensent que, si on a une bonne idée, celle-ci attire naturellement le succès, sans trop en faire. Votre idée semble être pas mal, donc pourquoi se fouler ? Et puis, il y a déjà votre associé qui travaille jour et nuit sur le développement de l’entreprise, ça ne sert à rien de faire doublon ! Une chose est sûre, vous ne risquez pas le burn-out. Vous ne risquez pas non plus de connaître le succès d’ailleurs ! Si vous n’y arrivez pas, ce sera la faute à vos clients, qui n’auront pas compris que votre produit est super. Et puis si l’entreprise s’arrête, ce ne sera peut-être pas plus mal, car vous pourrez enfin vous reposer un peu…

Connaissez-vous le secret des grands dirigeants ? Ils ne comptent pas leurs heures de travail ! Alors on relève ses manches, on rallume son ordinateur, et on prospecte, on développe la distribution, on règle le problème avec le fournisseur…

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