10 bonnes raisons de ne pas faire de business plan

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Il y a ceux qui pensent  que le business plan est incontournable et là ils étaient leurs idées des arguments les plus convaincants. « Tu veux te lancer ? Alors commence d’abord par faire un business plan ! ». Cette phrase, tous les porteurs de projet l’ont déjà entendue maintes fois. Et si, malgré leur bonne volonté, tous ceux qui vous conseillent de passer par la case business plan avaient tort ?…  Avec le confinement, les porteurs de projets ont vu leur business plan qu’ils avaient peaufinés devenir presque caducs !!! Quelques raisons à suivre à ne pas suivre !

De toute façon, il sera faux, vous ne savez pas quelle crise ou évolution va surgir !

Un joli document de 50 pages avec de très beaux graphiques et des chiffres un peu partout, et tout ça pour quoi ? En fait, pour prouver que votre idée de business est l’idée du siècle et que dans même pas deux ans vous serez le roi du pétrole ! C’est beau… mais c’est faux ! Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul à avoir rédigé un business plan qui ressemble davantage à un conte de fée qu’à la dure réalité du marché. Les investisseurs le savent : les business plan qu’ils reçoivent sont toujours trop optimistes et analysent le marché en fonction des intérêts de l’entreprise. Les investisseurs recherchent d’ailleurs plus à savoir, dans le précieux document, si les entrepreneurs sont capables de se poser les bonnes questions que s’ils y apportent les bonnes réponses.

Vous le voyez bien avec la pandémie, tous les business plans sont tombés à l’eau !

Qui a dit que le business plan constituait une bonne base pour piloter son entreprise au quotidien ? Tout le monde ? Hé bien, un petit conseil. Arrêtez d’écouter ce que tous les apprentis-entrepreneurs clament autour de vous et concentrez-vous sur les vraies données qui vont vous aider à piloter votre entreprise : les retours des clients. Votre business plan aura beau vous démontrer, chiffres à l’appui, que vous devez aller vers la direction A, si vos clients, eux, vous attendent plutôt sur la direction B, il faudra délaisser votre business plan et ses prévisions.

Trop chronophage pour être une valeur ajoutée !

Lorsque vous aurez terminé de rédiger votre joli business plan, vous pourrez être fier de dire autour de vous que vous avez passé trois mois à finaliser le document. Bravo, vous venez de passer trois mois enfermé chez vous devant votre ordinateur alors que vous auriez pu consacrer ce temps précieux à aller à la rencontre de vos prospects, à démarcher de nouveaux clients, et à tester l’impact de votre offre sur votre cible. Mieux vaut aller droit au but et ne pas perdre de temps pour imposer au plus vite votre offre sur le marché, surtout s’il s’agit d’innovation. Chaque jour est compté !

Tous les business plan sont presque des copier-coller 

A moins que vous vous lanciez dans la rédaction d’un business plan un peu atypique, qui sort du cadre bien défini du parfait petit business plan, vous ne proposerez à vos investisseurs et partenaires qu’un énième document cloné. Si vous décidez de rédiger tout de même un business plan, innovez un peu, et sortez de la structure habituelle. Enfin, osez poser les vraies questions, émettre clairement les problèmes que vous rencontrez et les solutions que vous envisagez, les éventuelles difficultés que vous avez su dépasser… Et abordez les points qui fâchent, toutes ces questions que vous poseront de toute façon les investisseurs : comment rebondirez-vous si votre marché s’effondre ?
Avez-vous clairement défini les modalités en cas de conflits d’associés… Vous arriverez d’autant mieux à vendre du rêve si vous le raccrochez à la réalité.

Les investisseurs recherchent l’idée du siècle !

Vous pensez vraiment que vous allez impressionner les investisseurs avec votre business plan affreusement plan-plan ? Sachez que, pour retenir l’attention de financeurs qui voient passer toute la journée des porteurs de projets aux business plans similaires, il va vous falloir innover. Sans aller jusqu’à passer pour un farfelu, osez vous passer d’un business plan ultra complet et imposez-vous grâce à une présentation orale qui prouve votre talent d’entrepreneur et la pertinence de votre projet.

Vous allez vous enfermer dans un carcan !

Un des problèmes du business plan est qu’il a tendance à enfermer l’entrepreneur dans un scénario totalement prédéfini, l’empêchant parfois de prendre des chemins auxquels il n’avait pas pensé. Ainsi, en se cramponnant à son business plan, par peur de l’inconnu, l’entrepreneur passe à côté de ce qui fait justement la grande force des petites structures face aux grandes boîtes : l’agilité. La voie du succès sera peut-être très loin de celle que vous aviez imaginé dans votre business plan initial. Sûrement même. Et il vous faudra être prêt à renoncer à tout moment à votre plan bien établi pour vous lancer dans une stratégie improvisée, mais terriblement efficace. Un peu de spontanéité ne fait pas de mal au business !

Ancrez-vous dans la relation avec les clients

Vous remettez aux investisseurs un dossier de 50 pages dans lequel vous démontrez par A + B que votre idée est géniale ? Sachez qu’ils risquent de vous répondre simplement que vous n’avez plus qu’à prouver que votre concept est super !
Mieux que d’expliquer avec des jolies phrases que vous allez cartonner, faites votre maximum pour apporter à vos futurs investisseurs la preuve concrète que votre entreprise décolle. La réaction des clients face à votre offre sera beaucoup plus parlante que tous les tableaux et graphiques du monde.

Vous croyez vraiment qu’ils s’ennuient à faire ça dans la Silicon Valley ?

Vous vous dites que, sans business plan, vous irez forcément dans le mur ? Rassurez-vous en vous rappelant que de très nombreux entrepreneurs ont réussi sans gaspiller leur temps à rédiger un business plan. Croyez-vous que Steve Jobs, Mark Zuckerberg, Bill Gates ou encore Jeff Bezos ont pris leurs petits cahiers pour faire un business plan avant de se lancer ? La réponse est non. Ils se sont lancés, ont parfois pris des chemins qui n’étaient pas les meilleurs, ont rectifié le tir… et ont cartonné, simplement en se lançant sur le terrain.

Un frein pour ne pas créer

Les partisans de la méthode « no business plan » avancent toujours un argument assez convaincant. Le business plan ne servirait qu’à fournir au porteur de projet une multitude de bonnes raisons de ne pas entreprendre. Des mauvais chiffres qui indiquent que le marché est totalement bouché, une étude un peu trop poussée sur les futurs concurrents qui prouve qu’ils seront indépassables…
Parfois, il vaut mieux faire l’autruche et se lancer en kamikaze. à trop chercher les bonnes conditions pour créer sa boîte, on finit par ne jamais se lancer.

Vous vous écarterez de la réalité qui change à chaque instant !

Faire des recherches derrière votre ordinateur pour récolter les chiffres de l’étude de marché, vous creuser la tête pour trouver la plus belle forme de diagramme pour mettre en valeur vos avantages concurrentiels… Tout ça c’est très bien. Mais c’est loin, très loin du terrain et de vos clients, les seules vérités à analyser avec soin. à trop être dans l’étude du marché, vous risquez de ne jamais être capable d’être dans l’action sur ce marché ! Ne pas se lancer à l’aveugle c’est bien. Mais ne perdez pas de vue le monde réel, qui réagit parfois d’une façon étonnante et très différente de celle que vous aviez prévu dans vos tableaux !

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