Pour veiller sur la bonne santé de vos salariés et sécuriser vos locaux, peut-être avez-vous songé à installer des caméras de surveillance IP. Souvent perçus comme des dispositifs visant à contrôler le travail des salariés, ils demeurent, en réalité, des outils rassurants et vous permettent de garder un œil sur l’activité dans la société. Quelles possibilités ce type de dispositifs offre-t-il et qu’en est-il d’un point de vue légal ?
Les dirigeants d’entreprise le savent : pour qu’une société fonctionne, il faut rester présent sur tous les fronts et avoir les yeux partout ! Plusieurs dispositifs permettent de garder un œil sur vos locaux et salariés, depuis les enregistrements des appels téléphoniques (généralement employés en cas d’abus de la part des utilisateurs) jusqu’aux badges électroniques renseignant sur les horaires de présence des employés.
Les caméras de surveillance pour la sécurité
Les caméras de surveillance assurent une vision polyvalente en temps réel de l’activité de la société. Elles présentent de nombreux avantages, à commencer par la visualisation de tout délit ou danger survenant à l’intérieur des locaux ou dans les alentours. Elles vous permettent de réagir vite et de plus en plus de particuliers se tournent d’ailleurs vers cette solution afin de vérifier qu’aucun cambrioleur ne pénètre chez eux ou qu’un incendie ne se déclare pas, par exemple. Il en va de même pour une entreprise. Dans de nombreux cas, les caméras se sont révélées un atout majeur dans la protection des salariés et de la société.
Par ailleurs, l‘installateur de caméra IP Eye Tech indique que ce type de caméras permet aujourd’hui d’accéder aux images de vidéosurveillance depuis n’importe quel support connecté à Internet, de l’ordinateur au smartphone en passant par la tablette. Un avantage qui séduit tant les professionnels que les particuliers.
Le contrôle du bon comportement
Elles peuvent également surveiller l’occupation de chaque poste. Il ne s’agit pas de se transformer en Big Brother et d’enregistrer chacun des faits et gestes des travailleurs pour les sanctionner. Il s’agit avant tout de vérifier qu’aucun comportement ne puisse nuire au bon fonctionnement de l’entreprise. Comme le dit l’adage, “la confiance n’interdit pas le contrôle”. Si l’un des salariés s’absente trop longtemps de son poste et qu’il lui arrive un malaise et que personne sur place ne remarque son absence, les images transmises par les caméras confèrent la possibilité de gérer la situation. De plus en plus de dirigeants sont tentés par ces appareils, qui leur permettent de superviser leur firme à distance. Grâce à eux, ils peuvent prendre soin de leurs locaux, de leurs employés et veiller à ce que ceux-ci œuvrent correctement.
Accompagner ses salariés dans le processus d’installation
Pour les employés, bien accueillir ce type de dispositifs ne s’avère pas forcément facile. Ils peuvent l’interpréter comme un manque de confiance de la part de leurs dirigeants et se sentir espionnés. Pour que l’arrivée de cet œil omniscient ne génère pas de conflits ou ne rende l’ambiance délétère, il reste important de bien les accompagner. Expliquez à votre personnel que votre objectif consiste à vous assurer de la bonne marche de la firme, et surtout pas de les surveiller pendant leurs pauses. Les sociétés spécialisées dans la vidéosurveillance prodiguent parfois des conseils pour que la transition se passe en douceur. Eyetech, par exemple, dispense des formations aux salariés des entreprises pour que ceux-ci ne se sentent pas opprimés et expliquent le fonctionnement du matériel au dirigeant pour l’aider à le paramétrer. Les caméras de surveillance veillent sur la société mais ne doivent pas non plus empiéter sur la vie privée des employés et détruire l’harmonie et la bonne entente…
Législation relative à la vidéosurveillance
Les affaires judiciaires liées à la vidéosurveillance demeurent nombreuses. Ces dispositifs font toujours l’objet de débats : certains salariés ressentent une trop grande pression et craquent. Beaucoup d’entre eux finissent par porter plainte à la suite d’utilisations jugées abusives. Pour éviter ce genre de situations, ces systèmes font l’objet d’une législation particulière. Avant d’installer quoi que ce soit, toute société se trouve dans l’obligation de consulter le comité d’entreprise, d’informer tout le personnel. Elle doit ensuite signaler son intention à la CNIL, la Commission nationale de l’informatique et des libertés, ou à la Préfecture. Une fois le matériel en fonction, il faut prêter une attention particulière à une utilisation pleine d’intégrité car certaines pratiques s’avèrent considérées comme abusives par la loi elle-même. Les caméras ne doivent pas violer le droit à la vie privée des salariés (cf. article 1121-1 du code de Travail et l’article 9 du Code civil, ndlr), par exemple, celles-ci ne doivent pas fixer un même employé en permanence. Quelques emplacements ne peuvent, dans cette mesure, accueillir des caméras : les locaux de représentants du personnel, les toilettes ou encore les salles de repos. De manière générale, sachez aussi que ces images ne peuvent être utilisées que dans un cadre disciplinaire ou pénal.