Le terme « leadership » résume en un mot les compétences d’un leader. Elles se manifestent par sa capacité à fédérer et à mobiliser les énergies autour d’une mission collective.
Le leader est celui qui est reconnu comme chef des équipes par les équipes car pour réussir et exceller dans n’importe quel environnement professionnel, il faut posséder des compétences en leadership.
« Un grand homme attire les meilleures personnes et sait comment les lier ensemble. »
Johann Wolfgang Von Goethe
On a tendance à associer au leadership des qualités telles que la confiance en soi, la communication, la persuasion et une solide éthique du travail. Ces qualités sont certes essentielles à tout bon manager ou dirigeant d’entreprise mais elles constituent une vision étroite du leadership.
Ça y est, après des mois de travail, vous avez réussi à développer votre leadership. Découvrez maintenant les différents styles de leadership (théorisés par Daniel Goleman dans le Harvard Business Review) que vous pourrez adopter ou combiner selon les évènements.
Le leader directif
C’est un style de leadership autoritaire et qui laisse peu de place aux initiatives personnelles des autres. Les tâches sont imposées sans que soit réellement explicitée la vision qui les motive. C’est la figure traditionnelle et un peu dépassée du manager qui est dans l’organisation, la structuration, plutôt que dans la motivation. Les décisions sont prises par le leader tout seul. Son slogan est « je décide ». Attention, ce style de leadership est à manier avec précaution. Ses effets peuvent être très négatifs sur l’ambiance de l’entreprise et sur la motivation des équipes. Les salariés ne ressentent pas de confiance de la part de leur dirigeant et ne voient pas le sens de leurs efforts. Adopter ce style de leadership s’avère utile en cas de crise, quand il faut être efficace, ou pour « remettre dans le droit chemin » un collaborateur. Vous adoptez ce style de leadership ? N’oubliez pas tout de même d’avoir de l’empathie !
Le leader « chef de file »
Exigeant mais pas autoritaire, ce leader cherche avant tout à montrer l’exemple d’un haut niveau de performance pour inciter ses équipes à atteindre les mêmes prouesses. Il est centré sur les tâches à réaliser et assez peu sur la vision globale. Les effets de ce type de leadership ne sont pas très positifs sur les salariés. Ceux-ci se découragent vite en voyant que leurs performances sont en-dessous de ce qui est attendu. Un style de leadership à n’appliquer qu’avec une équipe ultra-motivée et déjà très compétente.
Le leader persuasif
C’est le leader charismatique qui réussit à séduire ses collaborateurs en leur faisant partager son projet. Le leader persuasif sait fédérer ses équipes en leur transmettant sa vision. Il donne le grand cap et laisse ensuite les managers gérer les aspects pratiques du « comment faire ». Il inspire et motive. Ce style de leadership est assez idéal : il permet de donner du sens aux tâches à réaliser et mobilise les équipes. Un tel leader arrive à faire en sorte que ses salariés s’engagent pour le projet. Les leaders persuasifs sont charismatiques et appréciés par leurs équipes qui perçoivent sa force de conviction. Ils aiment particulièrement son aptitude à bien leur faire comprendre pourquoi il prend telle ou telle décision. Si vous reconnaissez dans cette définition votre style de leadership, attention tout de même à ne pas rester trop vague dans votre management.
Le leader participatif
Comme son nom l’indique, ce leader fait participer les autres. Il associe ses salariés à ses prises de décisions et manage les autres en se mettant sur un pied d’égalité. Ce type de leadership convient très bien aux attentes de la génération Y. Le leader persuasif est dans l’écoute, le conseil, parfois la négociation. Dans tous les cas, c’est un « pacificateur » qui cherche le consensus. Son slogan pourrait être « Qu’en pensez-vous ? ». Les résultats de ce type de leadership sur l’équipe sont très positifs. Les salariés se sentent écoutés et responsabilisés. Le leader participatif est très bon pour développer la créativité et l’esprit d’initiative chez ses collaborateurs. Attention à ne pas être systématiquement dans ce type de leadership tout de même : la prise de décision a tendance à être longue car l’avis des autres doit être pris en compte. Passez sur un mode plus directif en cas de question à résoudre efficacement.
Le leader délégatif
Il a tendance à responsabiliser ses équipes, peut-être même un peu trop. Il confie à ses équipes la responsabilité de prendre des décisions, même s’il reste tout de même disponible pour les conseiller. C’est un leader en retrait, peu dans le relationnel et peu dans l’organisation. Ce leadership peut être utile sur des projets pas trop importants ou lorsque l’on sent que son équipe gagnerait à développer son esprit d’initiative.
Le leader « coach »
Tel un coach sportif, ce leader cherche avant tout à développer les compétences de chaque personne de son équipe. Il investit de son temps pour développer personnellement les forces de chacun de ses salariés et cherche à les motiver individuellement. Un style de leadership qui a tendance à donner de très bons résultats car chacun se sent soutenu et écouté. Mais il est très chronophage et pas évident à appliquer auprès de tout type de personnalité. Certains y seront même hermétiques. Ce leadership donne en général de très bon résultat, mais ses effets sont longs à apparaître.
Le leader collaboratif
Il recherche avant tout la cohésion au sein de son équipe et multiplie les actions de team building. Les effets de ce leadership sont positifs sur l’équipe qui se soude autour de l’atteinte d’objectifs. Ce style de leadership doit être adopté ponctuellement, après une crise par exemple, lorsque la priorité reste de calmer les tensions et relancer l’esprit d’équipe. Couplé avec le leadership persuasif, il donne de très bons résultats. Seule limite : avec ce type de leader, les collaborateurs ne se sentent pas valorisés individuellement.