Gérer son trac pour une meilleure communication

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La prise de parole en public peut provoquer une certaine dose de stress chez l’orateur. Selon une étude, chaque prise de parole augmente le rythme cardiaque et le battement du cœur peut excéder les 100 pulsations par minute. En même temps, le taux d’adrénaline croît. Ces réactions génèrent des manifestations extérieures : bouche desséchée, voix plus aiguë, constipation, gargouillement de l’estomac, nervosité, tremblements émanant de certaines parties du corps… Gérer son trac permet d’appréhender ces réactions qui risquent gravement de compromettre la capacité de communication d’un individu. 

Identifier les craintes / Banaliser l’exercice

Pour résoudre facilement le problème de trac, il demeure indispensable de déterminer son origine. Il provient principalement de la peur des regards d’autrui et des réactions de l’auditoire, d’un manque de confiance en soi… Dans une bonne autre partie des cas, il s’agit de la pression que l’on se met soi-même à réussir l’exercice. La véritable question demeure : est-ce que l’exercice est si important que cela ? Vous ne risquez pas votre vie lors d’une présentation orale et votre image ne sera pas écornée comme cela en cas de manquement. Prenez l’exercice comme un jeu et non comme un enjeu majeur. Vous devez éviter de vouloir satisfaire toutes les attentes de son auditoire et reconnaître que nul n’est parfait !

Apprendre à gérer les trous de mémoire

Dans la majorité des cas, le trac se manifeste par le trou de mémoire, la perte du fil du discours… À chaque manifestation de trac existe une voire plusieurs solutions. Ainsi, si l’orateur fait souvent l’objet de trous de mémoire, il doit préparer des fiches contenant les points essentiels de son discours sans oublier les détails les plus importants ou encore il peut s’appuyer sur une préparation power point par exemple. Pour pallier le problème lié au manque de confiance en soi, l’orateur peut également se mettre dans des conditions optimales et s’assurer une tenue vestimentaire impeccable par exemple. 

Décontracter le corps

Le stress induit la contraction des muscles qui favorise le mal-être de l’orateur. Ainsi, avant de commencer le discours, il lui faut se décontracter. Quelques exercices de respiration permettent d’éliminer la montée d’énergie bloquante. La prise de parole provoque certaines réactions du corps favorisant le blocage de la respiration. De ce fait, le cerveau n’est plus alimenté en oxygène, ce qui génère l’arrêt des fonctions intellectuelles. Ainsi, la décontraction du corps demeure indispensable pour éviter le blocage de la respiration. Eviter de commencer votre présentation les bras croisés et vous concentrer sur cet élément pourrait vous éviter de faire monter la pression trop fortement. 

La préparation intellectuelle 

Que ce soit sur le plan moral ou intellectuel, la préparation constitue une étape cruciale. Mentalement, l’orateur doit s’armer d’un état psychique positif. Tout ce que vous préparez vous rassure sur les aléas. Vous devez considérer votre auditoire comme un allié ou un partenaire de jeu. Un orateur se préparant intellectuellement assure son discours à 75 %. Cela consiste à analyser les caractéristiques du public, à déterminer la manière idéale de s’adresser à lui, à préparer le sujet du discours de façon très détaillée ou encore à préparer une accroche percutante…

S’exercer régulièrement

L’exercice contribue incontestablement à favoriser la lutte contre le trac. Il faut constamment essayer de se mettre en situation. L’orateur dispose de nombreuses alternatives : demander l’heure ou la direction à un inconnu dans la rue, solliciter l’aide d’un proche pour enrichir son sens de communication et de relation publique, s’exercer devant le miroir en réalisant une simulation… Pour assurer l’efficacité de l’exercice, il faut surtout éviter de repousser ses prises de parole. L’attente favorise le trac, car il augmente l’anxiété.

Mettre des amis dans le public

Avoir un visage amical dans l’assemblée peut vous permettre de vous mettre dans de bonnes conditions. Vous n’êtes plus face à un public inconnu mais devant un ami à qui vous racontez votre présentation. Demandez-lui de se mettre dans une zone visible de l’assemblée afin de pouvoir la chercher du regard pendant votre intervention. Elle pourra également vous faire des retours sur ce que vous pouvez améliorer par la suite ou encore les phrases les plus pertinentes qui ont accroché votre public. 

Les professionnels en la matière recommandent la pratique de la visualisation qui consiste à approfondir l’analyse de la crainte. Cet exercice exige énormément de concentration et requiert une grande volonté de lutter contre le trac. Il s’agit de réaliser une simulation du trac afin de découvrir les réactions du corps en présence d’une telle situation.

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