Dépasser les voix du découragement

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Mieux vaut anticiper pour être prêt et être capable d’affronter toutes les évolutions, les difficultés mais aujourd’hui dans un contexte inédit, prendre du recul et de la hauteur ou encore innover et développer sa capacité de rebond. Piégé dans les difficultés, vous pouvez vite vouloir faire la politique de l’autruche plutôt que de regarder les solutions possibles face à une situation qui n’est pas prévue dans les livres de management. Vous devez faire jaillir tout leur potentiel et réfléchir avant de prendre des décisions cruciales qui peuvent mettre en jeu l’entreprise. S’entourer de toutes les garanties peut éviter de perdre du temps. Et surtout comment dépasser les voix du découragement ?

Les petites voix maléfiques 

Nous avons tous un jour tenté de répondre à la question suivante : « à quelles conditions vais-je réussir et être reconnu(e) dans la vie ? ». A cette question essentielle, chaque dirigeant a répondu à sa manière. L’un répondra : « je réussirai si je fais plaisir aux autres », l’autre dira « je réussirai si je suis parfait ». Même si elles nous motivent à avancer, ces petites voix nous limitent et nous freinent avant tout. Elles parlent à l’impératif et se révèlent fort contraignantes : « pour réussir et être reconnu, tu dois, il faut … ». Dans les verbes « devoir » et « falloir », se trouvent la cristallisation des obstacles qui nous barrent la route vers les personnes vers notre progression mais surtout ceux liés à notre culture.

« Sois fort », ou « Débrouille-toi tout seul »

La petite voix insidieuse nous dit : « Pour réussir et être reconnu, tu dois montrer que tu sais te débrouiller tout seul : tu cherches par toi-même, tu trouves par toi-même et tu progresses par toi-même. Tu dois être fort en toutes circonstances. Toi tu peux aider les autres car tu es plus fort, mais ne compte pas sur eux pour en faire autant. Sois un homme, sois robuste, ne pleure pas ».

Les personnes qui ont tendance à répéter « sois fort » n’écoutent pas les experts car dans leur esprit c’est un aveu de faiblesse. « Sois fort » nous limite, bien sûr, parce qu’elle est irréaliste : personne ne peut être fort tout le temps, ce n’est pas vrai. La faiblesse est humaine, et heureusement ! Pour pouvoir donner de l’aide aux autres, encore faut-il savoir la recevoir en retour.

« Sois parfait »

La petite voix autoritaire nous dit : « Pour réussir, tu dois être parfait. L’erreur n’est pas permise, il faut travailler encore et encore. Tu n’as jamais été au bout. Il te manque toujours quelque chose pour être parfait. Ce qui compte le plus, c’est la qualité de ton travail. Ne ressens pas tes émotions, pense, analyse, raisonne et travaille ! »

Le « sois parfait » ne demande pas d’aide car ce serait avouer ses erreurs et faiblesses ! Cette recherche de la perfection est destructrice car elle est un mirage. Personne ne peut être parfait tout le temps ! L’erreur est humaine. Même une ligne droite est imparfaite si on la regarde au microscope.

« Fais plaisir »

La petite voix angélique nous dit : « Pour réussir et être reconnu, tu dois faire plaisir à tout le monde tout le temps. Tu n’as pas le temps ni le loisir de t’occuper de toi et de tes besoins, les autres passent avant. Si tu t’occupes d’eux, ils te le rendront. Évite les conflits, ne les contrarie pas, ils ont bien assez de soucis comme ça. » Le « fais plaisir » est à l’encontre du bon sens.

« Fais des efforts »

La petite voix sourde nous dit : « Pour réussir, tu dois faire des efforts. Rien n’est simple et rien n’arrive tout cuit dans la vie. Il faut se battre, lutter, transpirer. Peu importe si tu réussis ou si tu échoues. Au final, ce qui compte, c’est que tu aies donné ton maximum. Montre-nous que tu transpires assez ! ».

« Dépêche-toi »

La petite voix maligne nous dit : « Pour réussir, tu dois te dépêcher et aller très vite. Pas le temps de nous occuper de toi ! Allez dépêche-toi, tu dois être rapide et efficace ! ». Le « dépêche-toi » oblige à reporter le rendez-vous avec l’expert car il apparaît comme une perte de temps dans l’urgence. Le recul ? Oui c’est très important mais ce n’est pas assez prioritaire pour y consacrer un moment !

Qu’on le veuille ou non, cette recherche à tout prix de la rapidité mène à l’échec. Il n’est pas possible d’aller vite tout le temps. Certains changements prennent du temps à être assimilés et à être mis en place. Alors prenez le temps !

Pour dépasser son découragement, certains pensent qu’ils peuvent le faire seuls mais souvent un expert, une personne extérieure peut vous aider mais avant tout il faut choisir la personne compétente pour ouvrir de nouvelles opportunités.

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