Start-up VS grands groupes : 1er round

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Si les grands groupes et les start-up affichent un certain nombre de points communs, ce sont sur leurs différences que va se jouer le match. Pour un premier round, voici 6 différences entre nos deux concurrents. Qui donc va l’emporter ?

1- La hiérarchie

Grands groupes : la hiérarchie, très claire voire stricte, se fait ressentir par de simples signes ou gestes. Le dirigeant possède son propre bureau, sa tenue, tirée à quatre épingles, on le vouvoie… En bref, il est perçu de tous comme le chef de meute et on ne le contredit pas.
Start-up : à l’inverse, le dirigeant se montre plus décontracté, plus abordable. Les équipes étant souvent restreintes, vous partagez les mêmes bureaux et la communication entre vous et vos salariés fait partie intégrante de l’esprit de l’entreprise. Vous retrouver tous ensemble autour d’un verre après le travail est d’ailleurs fréquent et le tutoiement s’entend dès le premier jour de travail pour les nouveaux arrivants.

2- Les locaux

Grands groupes : Un environnement épuré avec un alignement de petits bureaux composés d’un ordinateur et d’une chaise… La pièce reste neutre et peinte de murs blancs ou de couleurs assez froides, très peu de décoration et la présence de l’incontournable machine à café, indispensable pour des collaborateurs souvent plus stressés les uns que les autres. La direction, autrement dit, vous, est située dans un bureau clos et séparé de vos employés voire, à un autre étage, afin de bien marquer la différence hiérarchique.

Start-up : Les locaux sont à l’image de l’esprit start-up, c’est à dire nouveaux et qui apportent de la fraîcheur ! Couleurs vives, décorations multiples, tout est fait pour créer une ambiance cocooning. Mais par manque de moyens, ils demeurent plus petits…

3- Horaires et flexibilité

Grands groupes : Les horaires sont fixes et le travail planifié. Les salariés savent parfaitement à quelle heure commencer et surtout, à laquelle ils peuvent enfin fuir les lieux.

Start-up : 9 heure , 9h30, 10 heure ? Peu importe, à partir du moment où le travail est fait. En clair, les horaires sont plus souples, plus flexibles et les salariés, davantage responsabilisés.

4- Les pauses

Grands groupes : Les pauses sont, bien souvent, clairement définies au préalable. On ne s’avise pas de les dépasser… À peine le temps d’aller à la machine à café que c’est déjà l’heure de retourner travailler.

Start-up : La pause, vous la prenez un peu quand vous voulez et différemment. Les locaux sont équipés d’un babyfoot, d’une table de ping-pong voire d’une salle de détente.

5- Le niveau de responsabilité

Grands groupes : Les missions des salariés étant déjà définies, les tâches qu’ils ont à effectuer ne doivent, sauf exception, sortir de ce cadre. Peu responsabilisés, la prise d’initiative n’est pas toujours la bienvenue et les gages de reconnaissance de la part de leur manager envers eux se font rares. En clair, une structure pyramidale classique avec vous au sommet et eux à la base.

Star-up : Les missions sont diversifiées et les responsabilités plus larges. Le projet porté par la start-up a pour but de grandir et requiert, parfois, toutes vos ressources humaines. Le quotidien et la routine ne sont, en principe, pas au rendez-vous. L’esprit start-up encourage d’autant plus la prise d’initiative (voire de risque) ainsi que l’innovation.

6- La tenue vestimentaire

Grands groupes : Le dress-code classique est de rigueur. Pour les hommes, c’est costume-cravate et côté femmes, les tailleurs sont à adopter. Les tenues s’apparentent plus à un uniforme exigé par l’entreprise plutôt qu’à un look personnel. Le freewear ? Uniquement le vendredi.

Start-up : Jean, t-shirt, baskets… Vos tenues sont identiques à celles que vous porteriez hors entreprise et vous permettent d’arborer un style décontracté. Votre employeur n’adopte, lui non plus, pas le dress-code habituel. Les collègues seront sûrement même étonnés de voir l’un des leurs arriver en costume-cravate. Ne vous y tromper pas, venir en survêtement ou dans une tenue jugée trop indécente restent à proscrire.

Ces différences varient, bien entendu, d’une entreprise à l’autre et les clichés énoncés ci-dessus ne sont pas toujours conformes à la réalité. Le but restant de caricaturer ces deux typologies d’entité. Et si l’esprit start-up remporte ce premier round, les grands groupes possèdent, eux aussi, de nombreux avantages… Affaire à suivre.

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