Étapes clés pour surmonter un échec

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L’échec professionnel est fréquent et n’épargne pas les entrepreneurs. Défaillance d’entreprise, dépôt de bilan, licenciement à réaliser : toutes ces situations peuvent survenir dans le parcours d’un créateur d’entreprise. Des étapes clés peuvent pourtant vous permettre de rebondir après avoir surmonté un échec. Certains ont tendance à baisser les bras en considérant l’échec comme insurmontable. Comment rebondir ? Explications.

Aujourd’hui après la crise sanitaire, les guerres qui s’imposent dans le monde entier et qui remettent eu cause toutes les prévision il faut garder espoir. Après l’hiver vient toujours le printemps, n’est-ce pas ?

“Beaucoup rêvent de succès. A mon sens, le succès ne peut être atteint qu’après une succession d’échecs et d’introspections. En fait, le succès représente 1% de votre travail qui comporte lui, 99% de ce qu’on peut appeler échec.”  

Soichiro Honda.

Le dénigrement à écarter

Lorsqu’un échec vous touche, un sentiment d’incompétence survient et atteint votre moral d’acier :

« L’échec professionnel provoque le plus souvent une perte d’identité, une blessure narcissique et un sentiment d’incompétence dont l’impact émotionnel est fort », souligne Vincent Lenhardt, fondateur du cabinet Transformance et spécialiste du coaching en France.

Un impact considérable attend l’entrepreneur qui se confronte à l’échec mais, ne vous leurrez pas, bon nombre d’entre vous ont su franchir cet obstacle pour redémarrer une nouvelle activité du bon pied. Différentes étapes sont à franchir pour surmonter un échec.

Partager ses émotions

Lorsqu’un échec survient, n’ayez pas tendance à tout garder pour vous. Vos proches peuvent se révéler être un soutien sans faille, leur appui représente une force considérable pour vous relever et vous faire prendre conscience que l’erreur arrive à tous et n’en est pas moins insurmontable. Si le soutien de vos proches ne suffit pas, tournez-vous vers des entrepreneurs qui ont vécu la même situation auparavant. Un tel partage d’expérience peut se révéler bénéfique en vous apportant des conseils sur la façon d’entrevoir l’avenir.

Se faire accompagner

Certains professionnels sont spécialistes de ce type de situation et peuvent vous apporter une aide précieuse. Les avocats peuvent vous fournir leur aide juridique ainsi que des conseils en fonction de votre situation. Si l’échec à des conséquences psychologiques, il ne faut pas hésiter à se confronter à un psychothérapeute, par exemple, afin de vous aider à sortir de cette mauvaise passe. L’association 60 000 rebonds s’est d’ailleurs penchée de plus près sur les échecs qui touchent les entrepreneurs et en comptabilise plus de 60 000 par an. Un chiffre qui a poussé Philippe Rimbaud, le fondateur de l’association, à aider ceux qui subissent un traumatisme « financier, professionnel et personnel » à trouver une issue professionnelle. Son association a pu soutenir de nombreux entrepreneurs :

« Mon groupe a été liquidé en 2014. On se retrouve du jour au lendemain, sans cadre professionnel, sans cadre social, sans un sou. L’environnement de 30 ans de vie s’écroule et 60 000 Rebonds dans cette situation-là est d’un secours total », témoigne Thierry Bosne, un entrepreneur, sur le site de l’association.

Analyser les causes de son échec

Une fois que vous aurez pris sur vous, tâchez d’analyser les causes qui vous ont conduites à cet échec : erreur de stratégie ? De business model ? Surcharge de travail ? Elles peuvent être nombreuses et diffèrent en fonction des sociétés. Les causes peuvent également s’avérer externes en ne touchant pas l’entreprise mais directement le marché sur lequel elles se situent. Une fois analysées, il vous faudra en tirer des enseignements pour ne plus les reproduire ou, tout simplement, changer votre manière de procéder.

Changer d’état d’esprit

Travaillez, une fois encore, votre discours intérieur et éliminez toutes les pensées négatives, qui peuvent vous nuire à l’avenir. « J’ai échoué donc je suis incompétent » ou « Je n’arriverais jamais à rebondir » sont des pensées à bannir de votre esprit. Si en France l’échec est mal vu, aux États-Unis, il est synonyme d’expérience et forcément d’enrichissement.
Prenez pour exemple Steve Jobs, le célèbre créateur d’Apple, qui, dans les premiers temps, s’associe pour diriger l’entreprise. Les visions des deux partenaires ont commencé à diverger et le conseil d’administration décide de se séparer de Steve Jobs, le fondateur même de l’entreprise.

« C’est ainsi qu’à 30 ans, je me suis retrouvé sur le pavé », relate-t-il lors de son discours à l’Université de Stanford. Cet échec à conduit l’entrepreneur à repartir de zéro et, cinq années plus tard, il créa deux nouvelles sociétés, Pixar et Next (qui fut rachetée par Apple), et conduit l’entrepreneur à retravailler au sein de son premier projet.


Steve Jobs valorise l’échec : « Tout cela ne serait pas arrivé si je n’avais pas été viré d’Apple. La potion fut horriblement amère, mais je suppose que le patient en avait besoin. Parfois, la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas abattre. »

Fixez–vous de nouveaux objectifs et ne délaissez jamais vos premières passions, qui vous ont conduit à entreprendre !

Toujours prévoir une issue de secours

La nécessité d’avoir un plan B perdure malgré la réussite (parfois temporaire) de votre entreprise. L’échec peut survenir à tout moment sans que vous en soyez responsable. Créer une issue de secours s’avère évident pour tout entrepreneur prévoyant. Denys Chalumeau, créateur de Promovacances, voit son entreprise tomber en ruines à cause des attentats du 11 septembre, qui freinaient les clients à prendre l’avion.

« Mon DAF m’explique alors que, selon ses calculs, la filiale Promovacances serait en faillite un mois et demi plus tard, entraînant toute mon entreprise dans sa chute », explique-t-il.

Le fondateur a pu rebondir en gérant, en parallèle, le site SeLoger.com. Ce dernier insiste et recommande aux entrepreneurs « d’avoir si possible plusieurs projets pour ne pas avoir tous ses œufs dans le même panier ». Cette solution alternative peut se faire par plusieurs moyens : activité secondaire, investissement dans d’autres entreprises… À vous de décider !

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