Après des mois de confinement, le retour des événements grand public et professionnels se dessinent. Si beaucoup pense à utiliser la communication par le cadeau d’affaires, des pénuries ou des retards de livraison sont à prévoir. C’est le moment d’agir pour conquérir ou reconquérir votre clientèle qui a sûrement été malmenée par la pandémie.
Selon la 2FCPO (Fédération française des professionnels de la communication par l’objet), le déconfinement et le pass sanitaire vont marquer le retour des événements grand public et professionnels (salons, séminaires, etc.). Pour les mois de septembre et octobre certains évènements ont déjà pris une option. C’est la raison pour laquelle les annonceurs vont utiliser de l’objet publicitaire afin d’offrir des cadeaux à leurs publics. Pourtant devant les incertitudes du marché la 2FPCO leur suggère d’anticiper leurs besoins. Lors de la reprise, il y aura un afflux de demandes simultanées, combiné à des délais de fabrication allongés et une logistique mondiale encore perturbée par la pandémie.
Ainsi, Antony Villéger Vice-Président de la Fédération confirme : « Nous avons des remontées de la part de nos adhérents, la demande repart de manière significative. Et nous constatons que cette demande est directement liée au retour des évènements en présentiel. En effet, les annonceurs souhaitent être très visibles dès les premiers instants qui permettront d’échanger physiquement avec leur public ».
De plus, il met en exergue que « Cette fenêtre peut être à la fois une opportunité de consolider une relation qui a été distante pendant près de 2 ans, et une opportunité de conquête, car les entreprises concurrentes n’auront pas assez entretenu des liens clients fragilisés. Les annonceurs souhaitent marquer le coup et témoigner à leurs clients de l’importance de leur relation. Leur offrir un objet média qui les accompagnera dans leur quotidien est un bon moyen d’y parvenir ».
Attention à la pénurie dans vos choix
Bois, métaux, plastique, verre, composants électroniques… la crise de la Covid-19 a généré une pénurie de certaines matières premières et désorganisée les chaines d’approvisionnement mondial. Par ailleurs, cette pénurie s’accentue en raison d’ une demande forte sur certains matériaux (équitables, recyclables…) liée à la volonté des annonceurs d’offrir des objets publicitaires plus durables et plus responsables. Antony Villéger, confirme : « La demande est également très forte sur les produits Made In France, mais les capacités de production ne suivent pas forcément. ».
La pénurie de certaines matières premières qui touche l’ensemble des industriels, combinée à des capacités de production insuffisante, contribue à allonger les délais de fabrication des produits.
Des difficultés d’approvisionnement à prévoir
A la pénurie, il faut également vous préparer à avoir une chaine de logistique mondiale encore perturbée par la pandémie. Tous ces facteurs réunis conduisent la 2FPCO à inviter les annonceurs à se rapprocher des acteurs de l’objet média dès à présent pour être prêts pour leurs évènements de la rentrée.
Une situation inédite
Comme toute l’industrie des biens de consommation, la filière de l’objet média doit faire face à une situation inédite avec des augmentations de prix inhérentes aux problématiques économiques mondiales actuelles. Elle est surtout confrontée à une augmentation considérable des coûts de fret, qu’il soit maritime (surtout), ferroviaire ou aérien, et à des retards de livraisons importants pour diverses raisons : augmentation des volumes et des contraintes de capacité (pénurie de conteneurs), retard accumulé dans la plupart des ports dans le monde entier voire fermetures temporaires de terminaux, ports ou même de certains pays dues notamment à la résurgence de la covid-19 (variants).
Antony Villéger poursuit « Un grand nombre d’objets médias sont fabriqués en Asie et arrivent en France par voie maritime. Depuis la pandémie, les délais de transports se sont allongés. Il faut compter minimum 7 à 8 semaines de transport, avec des prix de containers qui ont triplé en quelques mois passant de 1500 dollars à plus de 10 000 dollars pour une prestation dégradée. »
A noter que les coûts des matières premières sont en augmentation sur presque tous les produits, que ce soit le coton, le métal, le pétrole ou les composants électroniques. Cette augmentation est en partie due à la reprise forte et brutale de la demande et de la consommation après des mois « en sommeil ».
Les cadeaux professionnels présentent de nombreux atouts. Ils permettent de créer et fidéliser la clientèle et s’inscrivent dans leur inconscient sans qu’ils s’en rendent compte. Ils peuvent également bénéficier d’une exonération fiscale déductible du résultat imposable et dans certains cas, faire l’objet d’une déduction de la TVA.