Quand l’échec entrepreneurial est lié à la gestion

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Rechercher les causes des échecs des entreprises est une excellente démarche. Elle vous permet de détecter les faiblesses de celles et ceux qui ont échoué et donc d’être attentif aux points névralgiques. Selon les statistiques de l’INSEE, 25% des entreprises échouent dans les 2 premières années, et 49,5 % échouent dans les 5 premières années. Ce taux de l’échec entrepreneurial est encore plus élevé pour les start-ups : on parle de 80% d’échecs. Des chiffres qu’il est nécessaire de prendre en compte afin de ne pas faire partie du lot.

Une étude de l’Insee souligne que 26 % des échecs proviendraient de lacunes en gestion.
Concrètement, cela signifie que des entreprises capotent alors même que leurs produits ou services sont appréciés.
L’échec d’entrepreneurs qui ont su mettre au point une offre qui trouve son marché est des plus frustrants. Mais quand le produit ou service est hors de cause, il y a tout lieu d’espérer une réussite future, à qui sait tirer leçon du passé.

Gérer c’est Prévoir, Organiser, Contrôler

Trouver le seuil de rentabilité, anticiper l’augmentation des frais variables quand les volumes de ventes deviennent significatifs, structurer avec des procédures internes, prévoir le besoin de trésorerie et suivre tous les autres indicateurs qui permettent de piloter l’entreprise dans sa phase d’amorçage. Voilà ce qu’on attend du créateur d’entreprise. Cela fait beaucoup pour un chef d’orchestre qui dirige déjà souvent la recherche & le développement, le service commercial, les ressources humaines, la production, etc.
Cela fait même trop parfois et certains d’entre nous connaissent l’échec.

Définissez le spectre des lacunes en gestion afin d’avoir une vigilance accrue.

Quelles sont-elles ?
• Une stratégie déficiente pour instaurer un modèle économique viable sur le long terme,
• Une lacune sur l’utilisation des fonds de roulement et de besoin en fonds de roulement,
• Un manque de fonds de roulement
• Une augmentation des stocks ou une mauvaise gestion des stocks,
• Une augmentation des crédits clients,
• Des charges fixes ou variables trop élevées,
• Une baisse de productivité,
• Un manque d’investissements, etc.
Il est donc absolument nécessaire d’être attentif à tous ces points.

Recherchez dans votre entourage des experts

Les jeunes entreprises n’ont pas toujours les moyens d’investir dans le conseil. Ce n’est pas seulement une question d’argent. C’est parfois un manque d’investissement ou d’humilité de la part des dirigeants. Parfois, les créateurs ne savent pas se rendre accessibles pour faciliter l’action de ceux qui peuvent les aider. Or, si les questions sont justement posées, l’aide sera efficace, même avec des moyens parcimonieux. N’ayons pas peur des mots : si le conseil coûte cher, c’est parfois parce que le diagnostic est difficile à établir. Et la réflexion qui précède vaut, tant pour le recours à des cabinets de consulting que lorsque le dirigeant s’ouvre de ses difficultés entrepreneuriales auprès de son réseau. Enfin, l’aide vient plus facilement quand les demandes sont concrètes et formulées avec précision.

Formez-vous ? Internet est une source inépuisable de ressources

Quand la défaillance est due à des erreurs de gestion, c’est parce que les créateurs, diplômés ou pas, n’ont pas maîtrisé certaines responsabilités qui leur incombaient.
Cependant,  il est plus facile d’acquérir des compétences en gestion manquantes que d’inventer le produit du siècle et il est évident  qu’il existe  des formations pour tout et pour tous à portée de main. Certes abondance n’est pas toujours synonyme de qualité. En matière de choix de formation, comme pour l’achat de conseil, un dirigeant pro-actif dans la recherche des cours qui lui conviennent maximisera les chances de transferts de compétences utiles pour vaincre des difficultés autrefois fatales.

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