5 erreurs à ne pas commettre quand on s’associe

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Non je ne regrette rien ! Mais j’y ai laissé des plumes financières et psychologiques ! Je suis nourri par la rancune et n’arrive plus à m’en détacher ! Comment éviter le pire et réussir son association ? Voici les conseils qui vous permettront de ne pas vous fâcher à vie avec votre futur associé !

Un bref résumé de quelques fiascos

Les sagas d’entrepreneurs sont remplies d’expériences d’associations malheureuses qui ont parfois tourné au fiasco pour les deux associés, au malheur d’un seul associé qui garde une éternelle rancune à l’égard de celui qui avait décidé de ne pas quitter le navire et avait créé l’entreprise du siècle après un passage à vide de l’entreprise. 

Ne recruter son associé que par intérêt

Des points à prendre en compte, mais n’oubliez pas que c’est avec cette personne que vous allez devoir désormais composer au sein de votre entreprise. Autant dire que le choix d’un associé ne peut se faire sans prendre en compte les aspects humains.  Avez-vous la même vision de l’entreprise ? Êtes-vous bien en phase sur les questions relatives au développement de votre société ?  Un duo qui fonctionne possède avant tout une base de valeurs communes.

Choisir  son associé uniquement par amitié ou lien de famille

Créer une entreprise avec son meilleur ami, son conjoint ou sa sœur : une situation attrayante, mais non sans risques. Les liens affectifs se conjuguent parfois très mal avec les difficultés naturelles de la création d’entreprise. Il est avéré qu’une association qui résulte d’un partenariat professionnel ayant déjà fait ses preuves fonctionne bien mieux !

Ne pas définir de décideur final

Méfiez-vous des formules de cogérance à parts égales (SARL) ou coprésidence (SAS). Ne pas définir clairement un associé qui prendra la tête de la direction peut coûter très cher à l’entreprise. A la direction, il doit nécessairement y avoir une personne désignée pour arbitrer et décider lors des débats. Une autre solution consiste à faire entrer dans l’association une tierce personne avec des parts limitées (attention à ne pas multiplier trop les associés tout de même : la prise de décisions n’en sera que plus complexe).

Manquer de courage

Un des écueils qui signe l’échec avec un associé relève souvent d’une peur d’exprimer clairement ses envies et ses attentes au sein de l’entreprise.  Vous souhaitez exercer la direction ? Concentrer davantage votre temps sur la stratégie que sur le pôle production ?

Dites-le simplement ! Prenez aussi le temps de définir clairement ce qui sera la technique de prise de décision et n’évitez pas des questions concrètes comme celle de la rémunération de chacun des associés. Un petit conseil : fixez tout cela par écrit.

Éviter les questions épineuses ayant trait à la fin de l’association 

A peine associé qu’il faut déjà parler de désunion ? Une règle à suivre avec attention si l’on veut éviter de rater sa sortie. La question du partage des parts, des procédures à mettre en œuvre. En cas de conflits, discutez franchement de tous ces sujets et consignez vos décisions par écrit. Aborder les points de tension éventuels permet également d’apprendre à connaître son associé et de tester sa fiabilité en cas de difficultés.

Comme toutes règles, les principes énoncés ici ont leurs exceptions. On connaît tous par exemple un entrepreneur associé avec un membre de sa famille ou un ami qui ne le regrette pas. Ainsi, pour beaucoup, le seul conseil qu’il faut retenir lorsqu’on fait le choix de s’associer est simple et tient en quelques clefs : faites confiance à votre intuition et cherchez des experts qui vous guideront !

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