La voiture électrique révolutionne le secteur de l’automobile

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La voiture électrique n’est pas une tendance de la mode, mais la prochaine révolution dans la technologie automobile. L’engouement est tel que plusieurs marques de constructeurs s’y attellent comme Renault, Citroën, Nissan, Peugeot et même BMW. Au-delà de la volonté d’aller dans le sens de la croissance verte, les caractéristiques de la voiture électrique séduisent de plus en plus de consommateurs.

Les voitures électriques sont notamment connues pour leur propriété « zéro émission ». En plus de ne pas polluer l’air, elles réduisent également la pollution sonore. Certaines structures envisagent d’ailleurs des solutions pour avertir les malvoyants, qui comptent beaucoup sur leur capacité d’audition pour se déplacer en ville. Quoi qu’il en soit, la voiture électrique continue de séduire les consommateurs, même si quelques améliorations restent encore à faire.

Des moteurs plus efficaces

De par leur conception, les moteurs électriques sont beaucoup plus efficaces que ceux à combustion interne (ICE). Ils atteignent une efficacité bien supérieure aux 90 %, comparé à une moyenne de 20 % pour l’ICE. En cause, une plus grande incitation économique avec des moteurs électriques affichant une moyenne de 6 km/kWh (kilomètres par kilowatt-heure d’énergie, ndlr), comparé à 2,5 km / kWh pour l’ICE fonctionnant à l’essence. Le degré d’efficacité avec l’ICE reste, par ailleurs, quelque peu controversé étant donné les rares possibilités d’amélioration. Et selon la physique, les lois de la thermodynamique entreraient en jeu, ce qui limiterait, théoriquement, l’efficacité de ces conceptions à hauteur de 40 %.

Un autre avantage repose sur le fait que les moteurs électriques sont capables de fournir un couple complet au démarrage, c’est-à-dire à des révolutions par minute (RPM) nulles. En d’autres termes, ils permettent l’obtention d’une puissance beaucoup plus importante dès le début. Les ICE sont, quant à eux, différents étant donné qu’ils ne peuvent atteindre leur couple maximal que dans une certaine plage de régime. C’est pourquoi il est nécessaire de changer de vitesse lorsque vous avez atteint cette plage de régime optimale mais aussi de bien entretenir son filtre à air. Consultez à ce propos les guides pratiques. Ainsi, le Tesla Roadster, une voiture de sport entièrement électrique, peut atteindre 0-60 mph (milles par heure, ndlr) en moins de quatre secondes, et ce, avec seulement 250 chevaux. Pour atteindre une performance similaire avec les voitures ICE, il faudrait s’intéresser à des voitures de 500 hp (« horse-power », ndlr) ou plus.

Des améliorations à faire

La raison pour laquelle l’émergence des voitures électriques reste encore limitée réside dans le fait que certains domaines méritent d’être améliorés. Le plus grand défaut des voitures électriques demeure leur source d’énergie ainsi que leur alimentation. L’ICE conventionnel brûle de l’essence qui est elle-même très dense en énergie, ce qui signifie qu’elle contient beaucoup d’énergie. En tant que telle, la densité énergétique de l’essence s’avère d’environ 13 kWh/kg (kilowatt-heure par kilogramme, ndlr) ou 8,9 kWh/l (kilowatt-heure par litre, ndlr). Les voitures électriques utilisent, pour l’heure, des batteries au lithium-ion, d’une densité énergétique de seulement 0,2 kWh/kg, même si certaines atteignent 0,4 kWh/kg. Ainsi, pour bénéficier d’une autonomie raisonnable sur les voitures électriques, il reste nécessaire de transporter une lourde charge de batterie. Le Tesla Roadster, par exemple, a toutefois récemment réussi à compléter le repère de 500 km sur une seule charge. Avec une batterie de 53 kWh, qui pèse près de mille livres, l’efficacité s’élève aux 9,5 km / kWh.

Dans notre société, l’électricité reste la forme universelle de l’énergie. Il est donc possible de recharger sa voiture depuis de nombreux points de vente : à la maison, dans les stations de recharge, au travail ou même chez des amis. Il n’est en effet pas nécessaire de faire la queue aux stations-service. Malgré tout, le deuxième point négatif avec la technologie de la batterie est son temps ainsi que son cycle de charge limité. Sur une prise de courant domestique, une connexion typique de 240 volts à 13 ampères prendrait plus de 17 heures pour charger une batterie de 53 kWh… Avec son kit de connexion haute puissance de 70 ampères, la durée de charge peut néanmoins être réduite à trois heures. Les futurs modèles devraient, eux, disposer d’une charge rapide, soit près de 45 minutes.

Mais d’autres défauts peuvent apparaître à l’avenir avec des investissements dans des technologies telles que les batteries au lithium-air, d’une capacité allant jusqu’à 5 kWh/kg. Les grandes entreprises telles qu’IBM, Bosch et Panasonic sont à la pointe des futures technologies de batterie mais conservent la production de pièces classiques indispensables – plus d’informations ici. Enfin, avec un nombre de pièces mobiles réduit et des moteurs électriques, l’entretien se révèle bien moins problématique puisqu’on observe moins d’usure mais aussi plus aucun dépôt de carburant, qui se produisent avec les ICE typiques. Finis les changements d’huile fréquents et redoutés. Des atouts notables pour les consommateurs qui, pour beaucoup, surveillent de près leurs dépenses.

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