Le capital risque : les Business Angels, les supporters indéfectibles !

A lire !

Vous n’avez pas un sou en poche et votre projet est déjà bien ficelé. Trouver des finances est maintenant votre priorité. Les business Angels vous apparaissent la solution mais votre problématique va de les convaincre d’investir dans votre projet  mais il vous faut avant tout comprendre quels sont leurs objectifs à court et long terme. 

Un business Angel, un ange bienfaiteur ?

Un Business Angels est un particulier qui investit son argent dans une entreprise dont il considère qu’elle possède un potentiel. Il jouit de la liberté de financer un projet dans n’importe quel secteur d’activité. Outre son soutien financier, il apporte à l’entrepreneur un accompagnement, son réseau, des conseils, un soutien et son temps tout au long du projet. Sa prise de participation au capital de l’entreprise est, en général, minoritaire pour laisser un maximum de liberté à l’entrepreneur et préparer au mieux les financements ultérieurs.

Qui sont les Business Angels ?

En fait, ils ont des profils variés (ancien chef d’entreprise, cadre, héritier…) même s’il est en général plus âgé que l’entrepreneur. Seuls ou à plusieurs, ils sont susceptibles de financer des investissements de 50 000 à 700 000 €. Ils interviennent en phase d’amorçage et le périmètre se situe généralement après l’intervention de la « love money », des soutiens publics et des prêts d’honneur qui permettent à l’entrepreneur de trouver les financements pour démarrer son activité et avant les professionnels du capital investissement (fonds de capital risque ou de capital développement). Ils appartiennent souvent à un réseau, lui-même souvent affilié à France Angels.

Parmi les secteurs de prédilection au sein du réseau France Angels, 2/3 des entreprises financées se situent dans le secteur des NTIC, des cleantech ou du secteur de la santé. Mais le secteur ne fait pas tout. Un projet à fort potentiel a toutes ses chances, quel que soit le secteur ! Depuis 2001, 10 000 Business Angels, 72 Réseaux de Business Angels (réseaux régionaux, réseaux sectoriels & d’anciens d’écoles, réseaux à l’étranger) ont investi un montant global de 500 millions d’euros. Aujourd’hui, ce sont plus de 2 500 entreprises qui sont accompagnées quotidiennement par les Business Angels.

Le profil des Business Angels

Ils étudient avec attention les bilans et comptes de résultat. La plupart des business plan n’étant pas respectés, les comptes prévisionnels sont souvent un élément secondaire. En revanche, la potentialité du marché, le profil de l’équipe, la phase de développement de l’entreprise, le dépassement ou la mise en place de barrières à l’entrée du marché, la possibilité de sortir du capital à terme, sont autant de facteurs clés de succès qui influencent sensiblement la décision d’investissement. L’acquisition de certains statuts comme le JEI peuvent aussi faire pencher la balance. Ils sont surtout à l’écoute de votre présentation ! La plupart des présentations sont de qualité.

N’hésitez donc pas à écrire votre discours et à vous entraîner à respecter le timing de votre intervention. Préparez également les réponses aux questions qui vous seront posées : le doute ne doit pas s’installer. Quant à la valorisation de la société, les méthodes classiques comme la DCF (discounted cash Flow) ou la méthode des multiples ne s’appliquent que très peu aux sociétés nouvellement créées. La plupart des valorisations proviennent d’une négociation comprise entre 300 000 et 2 millions d’euros et la cession de parts se situe en général entre 10 et 40 %.

Le capital risque : ensuite les fonds d’investissement

Les fonds d’amorçage ont pour objectif de proposer aux petites entreprises en création ou en phase de développement, une première marche vers la structuration financière afin de pérenniser une activité d’utilité sociale créant ou pérennisant des emplois. Ils interviennent au même stade que les Business Angels et sur des montants sensiblement identiques et parfois supérieurs. Les interventions des fonds de capital d’amorçage représentent une étape importante pour valider l’existence d’une jeune entreprise : c’est en effet à ce moment précis qu’apparaissent concrètement les questions de la valeur de l’entreprise, sa répartition entre les fondateurs et les nouveaux entrants (le fonds de capital d’amorçage). La différence souvent évoquée par les entrepreneurs entre un fonds d’amorçage et les Business Angels réside dans la structuration des rapports demandés.

Plus d'articles

Derniers articles