Ces start-up qui surfent sur le marché de l’amour

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L’amour, un vrai business pour les entreprises… Ce secteur représente un marché économique florissant. Rien que pour le domaine de la rencontre en ligne, 122,7 millions d’euros ont été engrangés en 2017, avec une croissance d’environ 2,3 %. Grâce à l’arrivée des nouvelles technologies et des Smartphones, la fréquentation des sites et applications de rencontre constitue une pratique de plus en plus courante. Des start-up en profitent alors pour surfer sur le marché de l’amour. Les détails.

26 % des Français déclarent s’être déjà inscrits au moins une fois sur un site ou une application de rencontre, selon une étude de l’Ifop pour Lacse, réalisée début 2018. Une proportion qui a plus que doublé depuis 2006, où les Français n’étaient que 11 %. Et c’est du côté des jeunes que le pourcentage s’avère le plus élevé. 36 % des hommes âgés de 18 à 24 ans et 37 % des femmes de la même tranche d’âge sont concernés en France. Il y aurait d’ailleurs plus de cent millions de célibataires dans le monde. Sites de rencontre spécialisés, applications qui permettent de trouver l’âme sœur grâce à l’ADN ou la musique, autant de champs d’action pour les start-up.

Pheramor : trouver l’amour grâce à votre ADN

L’idée de Pheramor pourrait tout droit sortir d’un épisode de la série « Black Mirror ». Le programme télévisuel a déjà abordé le sujet des rencontres dans l’épisode « Hang the DJ » avec l’idée d’une application qui contrôle entièrement la vie sentimentale des protagonistes en établissant la date de fin de chacune des relations. Créée par Asma Mirza et lancée en février dernier, la start-up américaine avec son application Pheramor propose à ses utilisateurs de trouver leur âme sœur, grâce à des tests ADN. Pour 19,99 dollars, l’entreprise envoie un kit de prélèvement au client pour que celui-ci lui délivre un échantillon buccal. La société identifie ensuite onze gènes qui se lient aux phéromones, signaux chimiques relâchés par l’être humain, qui sont censées déclencher une attirance sexuelle. Selon les chercheurs de la firme, l’émission de ces substances est plus forte lorsque les empreintes génétiques des deux partenaires diffèrent de façon notable. Une fois cette étape terminée, le programme s’occupe de tout et propose des matchs qui correspondraient scientifiquement aux clients, tout en les associant à leurs traits de personnalité ainsi qu’à leurs goûts, recueillis sur les réseaux sociaux.

Catch My Song : faire de nouvelles rencontres grâce à la musique

Quand Tinder rencontre Deezer… Lancée en juin 2015, par deux étudiants, Romain Bruguière et Paul Charbit, ainsi qu’un développeur indépendant, Julien Rozé, Catch My Song permet aux membres inscrits de découvrir ce que les gens écoutent autour d’eux. Un moyen de découvrir de nouvelles musiques mais aussi d’y rencontrer des personnes avec les mêmes goûts musicaux. Plus  besoin de demander à votre interlocuteur ou interlocutrice quel son il ou elle écoute. Grâce à l’interface numérique, l’utilisateur a accès à la liste de lectures de tous les autres inscrits autour de lui, avec une indication de la distance qui les sépare ainsi que du morceau qu’ils écoutent en direct. Si l’un des membres est attiré par un profil en particulier, il peut le visiter et y trouver plusieurs informations comme l’âge, le sexe, le style musical et les dix derniers titres entendus. L’internaute peut alors lancer une discussion avec l’outil « demande de contact » pour parler chanson, mieux se connaître et peut être même, flirter.

Stitch, un Tinder pour les seniors

Fondée par Andrew Dowling et Marcie Rogo en 2015, l’application américaine Stitch propose un outil de rencontres pour les plus de cinquante ans. Disponible uniquement en anglais, il permet de leur trouver des partenaires pour voyager, assister à des évènements et des activités locales ou même trouver l’amour. L’objectif de l’entreprise est d’améliorer la vie des personnes âgées dans tous les pays du monde et fournir une réponse à leur solitude. En créant leur profil, les seniors peuvent échanger via une plateforme communautaire. Les « Stiters » peuvent ensuite se réunir en groupe pour voir un film, une exposition, faire de la randonnée ou simplement aller dîner. La société organise même des croisières au pays de l’Oncle Sam pour renforcer les liens entre membres de la communauté. Côté utilisateurs, l’entreprise en comptait plus de 25 000 venus d’Australie, du Japon et des États-Unis, en 2015.

PlayMe !, jouer pour faire connaissance

Permettre aux célibataires de se rencontrer tout en jouant. C’est un moyen ludique de se faire de nouveaux contacts que propose la start-up Pretty Fun Therapy de Xavier De Baillenx et Emmanuel Lemoine, avec l’application PlayMe, créée en 2014. Le concept : comme tout programme de dating, proposer une multitude de profils pour trouver le ou la partenaire idéal(e). Mais la nouveauté, c’est que, pour entrer en contact avec des membres qui les attirent, les utilisateurs doivent répondre à un quiz de culture générale, basé sur les loisirs de chacun. Le choix de l’adversaire peut se faire en fonction de critères prédéfinis comme l’âge ou le sexe. Trois manches de cinq questions chacune, sur le principe du vrai ou faux, sont là pour départager les joueurs. Si l’un des participants est fan de musique, une phrase du type « le prochain album de Pharell Williams sera un hommage à Harry Potter » peut lui être lancée. Quand le score minimum est atteint, les joueurs sont mis en contact grâce à une messagerie instantanée et ont le choix de faire, ou non, plus amples connaissances.

L’amour est devenu un marché florissant du fait de l’innovation technologique et de l’apparition des Smartphones. En particulier, pendant la Saint-Valentin. Les sites de rencontre augmentent alors fortement leur nombre de publicités notamment à la télévision et les inscriptions explosent. En février 2015, la part des abonnements représentait jusqu’à 30 % du chiffre d’affaires de l’année pour les sites Meetic, Adopteunmec.com ou encore Attractive World.

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