Fidélisation et bases de données

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Aujourd’hui, la problématique des bases de données se posent constamment. Le nombre d’informations qui circulent a largement explosé. Il est évalué qu’en 2020, elles représenteront plus de 44 000 milliards de gigaoctets soit dix fois plus qu’en 2013.

Les entreprises et la gestion de données 

Pendant très longtemps, les entreprises ne disposaient pour la plupart que de peu d’informations sur leurs clients. L’interaction créée par les réseaux sociaux ainsi que le digital a entraîné une explosion des informations détenues par celles-ci sur leur client. Il est clair que même aujourd’hui peu d’entreprises optimisent parfaitement leur base de données. Selon une étude menée par Talend et Researchscape International, malgré les initiatives prises par les entreprises pour fidéliser leurs clients, seuls 61 % de ceux-ci pensent qu’elles comprennent réellement leurs besoins.

… Vers une personnalisation de la demande. 

L’exploitation des données représentent pourtant une véritable mine d’or dans le cadre de prestations qui vont être de plus en plus personnalisées afin de répondre à un client de plus en plus exigeant et de plus en plus sollicité. Sa capacité à être disponible étant réduite, il faudra pouvoir exploiter au mieux des données afin de ne pas le déranger.

6 Conseils pour être en accord avec  le RGPD 

1. Être transparent 

Le RGPD repose essentiellement sur le consentement de vos prospects, clients et utilisateurs de vos plateformes en ligne. Pour obtenir sa validation, il s’avère nécessaire que chacun comprenne la gestion de ses données personnelles. Il s’agit alors pour les entreprises de faire preuve d’une totale transparence en écrivant des conditions générales d’utilisation claires qui mentionnent distinctement le traitement des données personnelles. Le RGPD donne plus de droits aux utilisateurs qui pourront alors faire état d’une réclamation dans le cadre d’un litige. Les mentions légales de votre site doivent donc comporter le nom de l’éditeur du site et la personne morale ou physique à laquelle s’adresser en cas de problème. 

2. S’assurer du consentement 

Au sein d’une entreprise, les newsletters et les mails deviennent des pratiques courantes qui nécessitent d’être revues avec la mise en place du RGPD. Les entreprises ont pour obligation d’interroger les utilisateurs sur le comportement à adopter face à leurs données personnelles. Dans ce cadre, vous devrez réaliser un double opt-in, ce qui consiste à interroger clairement l’utilisateur à deux reprises à l’aide de checkbox pour s’assurer qu’il consent à vos pratiques. Une fois ces changements effectués, dans l’avenir, vous aurez pour obligation de notifier vos clients, prospects et utilisateurs si vous souhaitez mettre en place une nouvelle procédure de traitement des données ou une nouvelle collecte pour vos études marketing, commerciales ou autres.

3. Contacter ses prestataires et ses sous-traitants 

Dans le cadre du RGPD, les entreprises n’envisagent pas forcément le fait que les données qu’elles collectent peuvent être transmises à d’autres structures. S’il s’agit de votre cas, il s’avère essentiel de contacter vos prestataires ou sous-traitants afin de vous accorder sur le traitement des données collectées. Vous ne devez pas négliger ce point puisqu’il faudra à votre tour en informer vos utilisateurs. Une fois le contact établi, vous devrez réaliser un contrat clair avec vos prestataires et partenaires pour être sûr de l’utilisation des données de vos clients. En tant qu’entreprise si vous avez réalisé la collecte, vous êtes responsables aux yeux de la loi. Ce questionnement nécessite donc de se faire auprès des entreprises qui s’occupent de votre CRM, votre solution emailing, vos fournisseurs, etc.

4. Réduire sa consommation de data 

En tant qu’entreprise vous accumulez souvent de grandes quantités de données sur de nombreuses personnes. Avec le RGPD, les structures avec le moins d’informations personnelles rencontreront moins de difficultés, puisque le règlement demande que les éléments collectés aient une réelle pertinence pour l’entreprise. Il s’agit de remettre en question l’utilisation et l’importance des données que vous collectez. Si elles ne vous servent pas, supprimez-les. La bonne question à se poser reste : « Ai-je vraiment besoin de toutes ces informations sur mes clients ? ». 

5. Se renseigner sur les applications à l’international

Bien que le RGPD soit une législation européenne, le règlement peut s’appliquer différemment en fonction des lois nationales d’un pays. Si vos prestataires ou bien vos partenaires se trouvent à l’étranger, il s’avère nécessaire de se renseigner sur les mises en place qu’ils doivent effectuer. Ce point vous aidera à comprendre le traitement de votre collecte de données par d’autres acteurs pour ensuite pouvoir en informer vos clients et utilisateurs. Le RGPD fait référence à plus de 50 lois nationales d’autres pays, il est donc préférable de se renseigner pour adapter votre traitement. 

6. Se renseigner auprès de la CNIL 

En France, l’organisme qui vérifie la conformité des entreprises face au RGPD est la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés, ndlr). Durant les premiers mois de l’application du règlement européen, cet organisme a affirmé être conciliant avec les entreprises n’étant pas encore totalement au point. Les sanctions commenceront à s’appliquer début 2019, selon ses déclarations. Les entreprises disposent d’une période de plusieurs mois pour se mettre en conformité avec la réglementation. Attention toutefois, une fois le délai dépassé, les sanctions tomberont et pourraient bien mettre en péril votre activité.

En cas de non-respect de la législation, les entreprises s’exposent à une amende de 20 millions d’euros ou bien 4 % du chiffre d’affaires annuel. Pour ne pas prendre de risque, il est préférable de suivre les conseils et les multiples informations que la CNIL diffuse régulièrement. Ce règlement engendre diverses difficultés au sein des structures, il s’agit donc de prendre les devants en contactant directement cet organisme en cas de doutes, d’erreurs ou même d’incompréhension. 

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