Ces entrepreneurs français considérés comme des vrais leaders

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Pour se lancer dans l’univers entrepreneurial, toute personne doit s’engager à endosser le costume du leader. Aucun ne se ressemble et chacun est unique en son genre, mais ils disposent de vertus communes. Discipline quotidienne, ténacité, vision à long terme, courage, confiance en soi, capacité à inspirer et à être à l’écoute des autres, autant de qualités primordiales pour être un vrai leader. Les exemples de dirigeants qui par le biais de ces valeurs ont réussi des success story et ont érigé leur entreprise au sommet sont multiples. Voici trois entrepreneurs français considérés comme des vrais leaders qui portent ce rôle avec justesse et efficacité. 

Xavier Niel, fondateur de Iliad.

Xavier Niel rentre bien dans le rôle du leader pragmatique, qui place toute sa stratégie sur la prise de risque et la recherche constante d’innovation. En fait, depuis sa jeunesse, l’homme d’affaires a une vision sur le long terme. Lycéen, il s’intéresse au monde de l’informatique et des télécommunications. Comprenant le potentiel du minitel, il se lance dans le minitel « rose » à l’âge de 17 ans, lui permettant de devenir millionnaire à 24 ans. En 1995, il investit dans Worldnet, tout premier fournisseur d’accès à Internet grand public qu’il revend cinq ans plus tard pour 40 millions d’euros.

À la tête de son groupe, Iliad, il met en place Free en 1999 qui grâce à ses nombreuses offres va le propulser au sommet. La concurrence et la compétition le stimulent puisqu’il cherche sans cesse à se dépasser pour mettre à mal ses adversaires notamment en proposant une offre commerciale agressive avec des forfaits mobiles à deux euros et des boîtiers Freebox « trois-en-un » avec Internet, télévision et téléphonie fixe, à bas prix. Sa conviction est qu’un entrepreneur est tout autant capable de changer le monde qu’une personnalité politique. Par ailleurs, celui-ci encourage l’entrepreneuriat, les personnalités et les entreprises qui peuvent développer l’innovation en créant des organisations éducatives comme l’école 42 pour former des développeurs, son incubateur de start-up Station F, le plus grand au monde ou encore Kima Ventures, son fonds d’investissement qui a pour but d’investir dans cinquante à cent jeunes pousses par an.

Stéphanie Pelaprat, créatrice de Restopolitan.

Petite-fille de restaurateurs, Stéphanie Pelaprat se lance dans l’aventure entrepreneuriale en fondant en 2006 son entreprise Restopolitan, à seulement 23 ans. Ainsi, elle développe un logiciel de réservation permettant de réserver des tables dans des restaurants. Malgré de multiples investissements, la société n’est pas assez rentable et est au proche du gouffre financier. Loin de se laisser abattre, malgré la menace d’une faillite et un déficit de plus de 200 000 euros, elle change de stratégie, en effectuant des transformations profondes sur le business plan.

À l’aide d’un brainstorming d’équipe réalisé en 48 H, l’idée d’une carte annuelle germe, accordant aux acheteurs dans les restaurants partenaires, de dîner à deux, mais de payer que pour une seule personne. La working girl se fixe également un objectif pour s’en sortir, celle d’atteindre un million de chiffre d’affaires en un an, avec l’ambition de faire chaque jour 2 500 euros de vente. En faisant preuve de persévérance et de courage, la stratégie de Stéphanie Pelaprat fonctionne puisque la start-up obtient un chiffre d’affaires de 3,5 millions d’euros en 2016 puis s’ouvre à l’international avec le lancement d’un site au Luxembourg et le rachat de Pasaporte Gourmet en Espagne et de MiSiedo en Italie, l’année dernière.

 Frédéric Mazella, fondateur de BlaBlacar.

BlaBlaCar, la société de covoiturage de Frédéric Mazzella s’est édifiée autour d’une charte de valeurs. Prénommés les « BlaBlaPrinciples », ces six principes sont comme un guide pour chaque membre de l’entreprise. Le premier « Soyez le Membre » a pour but de se mettre à la place des utilisateurs en étant des usagers de leur plateforme. Le deuxième « Partager plus. Apprendre plus. » insiste sur l’apprentissage et la connaissance collective de l’ensemble de la société pour devenir meilleurs. Le troisième « Échouer. Apprendre. Réussir. » mise sur la prise de risque et l’expérience de l’échec pour avancer. Le quatrième « Rêver. Décider. Livrer. » accentue sur les objectifs et les décisions audacieuses à effectuer. En réalité, les deux derniers « Etre efficient. Aller loin » et « Fun & Sérieux » persistent sur la nécessité d’être efficient et de créer un environnement de travail à la fois sérieux et amusant.

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