Bruno Le Maire et Bpifrance ont annoncé le lancement du fonds « Bpifrance Entreprises 1 » qui permet aux particuliers d’investir dans les entreprises françaises.
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance a montré sa détermination pour que les Français soient solidaires dans cette période particulièrement difficile pour les entreprises :
« Orienter l’épargne des Français vers l’économie réelle et les entreprises est plus que jamais une priorité. Le nouveau fonds de Bpifrance, accessible au grand public, permettra aux Français d’investir plus facilement dans un portefeuille large et diversifié de PME françaises. C’est une étape importante, qui prolonge les efforts de diversification des supports d’épargne que nous avons entamés avec la loi PACTE. »
Quant à Nicolas Dufourcq, le patron de la banque publique d’investissement a particulièrement souligné le caractère novateur de ce fonds :
« C’est la première fois qu’on permet d’investir dans le private equity avec un ticket d’entrée de 5.000 euros, contre un minimum de 100.000 euros normalement », . « Il est grand temps que le private equity puisse profiter à plusieurs dizaines de milliers de Français »
De quoi s’agit-il ?
Bpifrance propose aux particuliers, dès jeudi 1er octobre, de souscrire au fonds « Bpifrance Entreprises 1 ». Il leur offre la possibilité inédite d’investir dans un portefeuille agrégé de plus de 1 500 entreprises, majoritairement françaises et non cotées, issues du portefeuille des fonds de capital-investissement partenaires de Bpifrance.
Qu’est-ce que le fonds « Bpifrance Entreprises 1 »
Ce fonds a été créé à partir de fonds français de capital-investissement dans lesquels Bpifrance investit au titre de son activité de fonds pour accompagner le développement de l’économie française. Ces fonds ont investi depuis 15 ans dans des entreprises sur l’ensemble du territoire afin de couvrir les besoins en fonds propres nécessaires à leur croissance. Il constitue un portefeuille multisectoriel et diversifié, qui regroupe 1 500 PME et startup, principalement françaises et non cotées.
Des investisseurs particuliers, une nouvelle synergie
Le fonds « Bpifrance Entreprises 1 » va permettre à un public d’investisseurs non-professionnels d’accéder, en un seul produit, à une partie de ce portefeuille, constituée entre 2005 et 2016. Son lancement témoigne de la volonté constante du Gouvernement d’ouvrir aux particuliers l’accès à des opportunités d’investissement qui était traditionnellement réservées aux investisseurs professionnels et de diversifier les supports d’épargne accessibles aux Français.
Ouvrir l’épargne des particuliers c’est ouvrir de nouveaux horizons
Le lancement de ce produit n’est pas neutre car il met en exergue l’engagement du Gouvernement d’orienter davantage l’épargne vers les investissements de long terme et le financement des entreprises, dans un contexte où les besoins de fonds propres sont plus importants du fait de la crise.
Comment investir, mode d’emploi ?
Afin de faciliter son accès, la souscription au fonds « Bpifrance Entreprises 1 » est possible à partir du 1er octobre sur une plateforme digitale sécurisée, depuis le site internet 123-im.com. Le fonds sera également distribué par des réseaux bancaires, d’assureurs et de gestion de patrimoine. Cet investissement s’effectue sur des entreprises non cotées et présente donc un risque de perte en capital.
A qui est réservé la souscription ?
La souscription au fonds « Bpifrance Entreprises 1 » sera réservée aux personnes physiques résidentes fiscales en France. Le montant minimal de souscription est de 5 000 euros par personne et la durée de vie du fonds « Bpifrance Entreprises 1 » est de 6 ans, prorogeable d’une année supplémentaire.
Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, a déclaré :
« Bpifrance partage avec les français une partie de son portefeuille, fruit d’un travail de sélection parmi les meilleures équipes de gestion de l’industrie du capital-investissement français et met en valeur des entreprises régionales porteuses d’une partie de notre histoire économique et de son avenir. »