Les auto-entrepreneurs et la reprise, un challenge

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Quand on entend parler des faillites, la première réaction est de penser que les auto-entrepreneurs vont être en première ligne c. En effet, ils sont liés de manière intrinsèque au tissu des autres entreprises et craignent l’effet de cascade. Ils observent attentivement toutes les informations de leur secteur d’activité pour repérer le moindre indice de reprise.

83 % ont été contraints d’arrêter toute activité. Or, ce chiffre est significatif des difficultés qu’ils ont rencontrées lors du confinement. 

Poursuivre ou non ? 

80% des auto-entrepreneurs affirment vouloir poursuivre leur activité. Pourtant, ils ne pourront la réaliser que si, des aides financières les aident à reprendre leur activité selon le sondage OpinionWay réalisé du 12 au 15 mai dans le cadre de l’Observatoire de l’auto-entrepreneuriat de l’Union des Auto-entrepreneurs avec le soutien de la Fondation Le Rochles Mousquetaires. Or, 85% d’entre eux n’ont à ce jour bénéficié d’aucune aide à la reprise. 

Les auto-entrepreneurs, toujours optimistes

Les entrepreneurs depuis la création de leur entreprise ont l’habitude de faire face à de nombreuses difficultés. C’est le lot des créateurs d’entreprise. La pandémie, cette nouvelle forme d’obstacle ne va pas les arrêter dans leur élan. D’ailleurs, 80% affirment vouloir reprendre très leur activité dès que possible. Seulement 7% envisagent de ne pas continuer après ce confinement. 12% sont encore indécis. Les auto entrepreneurs ont vu et entendu pendant le confinement nombre d’entreprises confrontés aux mêmes problème qu’eux et même celles qui avaient jusque-là pignon sur rue et affichaient une croissance exponentielle.

Quelles sont leurs difficultés actuelles ?

Les clients ne se précipitent pas, les barrières sanitaires sont fort contraignantes aussi bien dans les transports qu’au sein des entreprises et le risque sanitaire est omniprésent dans l’esprit des Français. 

Le financement, leur préoccupation majeure

La difficulté majeure est que de nombreux entrepreneurs indépendants, n’ont pas de comptabilité d’engagement mais une comptabilité de trésorerie et ne présente pas un bénéfice d’activité précis et se voient refuser pour la moitié de ceux qui en ont fait la demande le PGE. Ils affirment qu’ils auront des difficultés pour redémarrer leur activité s’ils ne sont pas aidés.   Selon l’étude plus d’un tiers (37%) a fait une demande de PGE à sa banque et parmi ceux-là près de 60% ont essuyé un refus ou n’ont pas eu de retour, ce qui encore plus déstabilisant. En conclusion, ce sont 85% des personnes interrogées qui n’a bénéficié d’aucune aide à la reprise. 

Un aide au financement, indispensable pour survivre

35% des auto-entrepreneurs interrogés déclarent que si aujourd’hui ils n’ont pas une solution de financement alternative, ils devront cesser leur activité, 41% jugent qu’une autre forme de prêt garanti par l’Etat, d’un montant entre 20 000 et 40 000 serait indispensable à la relance de leur activité et 76% qu’il doit être débloqué rapidement et sans formalisme excessif.  

François Hurel, Président de l’UAE souligne « Il faut aider ces travailleurs indépendants à se relancer car ils constituent la frange de la population la plus fragile et la moins protégée en termes de couverture sociale, mais ils sont également ceux qui peuvent contribuer au rebond » 

C’est la raison pour laquelle L’Union des Auto-entrepreneurs demande un accès dédié et simplifié au PGE pour les indépendants. Il est indispensable de leur donner les moyens de maintenir leur activité et de les engager dès à présent dans une perspective de relance.  

Des mesures accessibles enfin aux travailleurs indépendants

En raison de l’impact de l’épidémie Coronavirus Covid 19 sur l’activité économique, et suite aux annonces du président de la République, des mesures exceptionnelles sont mise en place pour accompagner les entreprises. Vous trouverez ci-après les premières démarches qu’ils peuvent entreprendre : 

Rappel : soyez vigilants

 Attention aux arnaques : restez vigilants face aux éventuelles arnaques déjà signalées dans ce temps d’attente d’officialisation des dispositifs, face à des propositions par email ou par téléphone de vous verser une avance contre vos coordonnées bancaires. Une règle de bon sens : si c’est trop simple méfiance !

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