Comment arriver à gérer sa colère ?

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Vous connaissez bien l’expression « soupe au lait » qui pointe du doigt une personne au caractère colérique, qui s’irrite facilement et qui perd tout contrôle et discernement et qui désigne toute personne susceptible et qui se laisse facilement submerger par ses émotions. La comparaison avec une casserole de lait sur le feu, qui se laisse déborder subitement et qui va obliger à éteindre le feu est comme une violente colère qui retombe aussi facilement qu’elle est apparue. Comment arriver à gérer sa colère ?

Il peut arriver de se mettre en colère car un fait, une erreur, une rumeur …vous révolte ou bien que tout simplement vous avez affaire à une situation qui a le don de vous exaspérer. Cependant, vous le savez, la colère n’amène jamais rien de constructif. Conscient des effets, vous souhaitez arriver à mieux vous maîtriser de ces coups de sang qui, à long terme, pourraient nuire à vos relations avec votre équipe.

Faites le point sur l’utilité de la colère

Pour bien débuter et éviter de recommencer vos éternels aboiements, vous devez intégrer un principe : il est très rare que la colère vous conduise vers ce que vous souhaitez. Si vous avez dans un coin de votre tête le fait que la personne s’en souviendra pour contrôler votre colère, il va vous falloir vous sortir cette idée de vos pensées. Accuser les autres n’est jamais la bonne stratégie Pour mieux agir, vous pouvez voir toutes les conséquences négatives que votre colère entraîne : vous pourriez perdre un élément de votre équipe, créer une mauvaise ambiance, limiter l’information, braquer la personne

… et parfois même briser tout dialogue. Autant d’éléments qui pourraient à la fin nuire à l’objectif que vous vous êtes fixé. Dans les entreprises, il est ainsi quotidien que les nouvelles bonnes ou mauvaises circulent vite sans qu’on puisse les contrôler.  L’essentiel est de vous laisser submerger par vos émotions. En réalité, la colère ne sert que dans des moments très précis comme le fait d’utiliser le klaxon dans une voiture. On y gagne rarement quelque chose mais elle peut être utile en cas de danger immédiat.

Le phénomène de regret

Vous vous êtes mis en colère par le passé et le regrettez ? Ce n’est pas grave ! Comme dirait l’expression, il n’y a pas « mort d’homme ». La colère reste une réaction naturelle et il vous arrivera encore de la ressentir. L’injustice, la bêtise, l’ignorance ou encore le fait de subir des conséquences pour quelque chose que vous n’avez pas fait peut rapidement la faire revenir. Oui mais voilà, une fois vos cris lâchés, il se peut bien que vous les regrettiez car ils ne donnent guère de vous une image positive.

Et puis sachez que la personne qui a subi colère peut parfaitement comprendre votre réaction même excessive car nombre de personnes se mettent à la place des autres. Se mettre en colère ne signifie pas que vous avez tort car, bien souvent, vous avez des raisons de l’être. Le souci est que la réaction est souvent disproportionnée par rapport à la faute.

La plupart de vos crises n’auront pas de conséquences et ce qui importe vraiment c’est la manière dont vous agirez par la suite car il s’agit bel et bien de la maîtriser. Si vous vous sentez mal à l’aise en raison d’une colère récente et que vous voyez que la personne en a été affectée, n’hésitez pas à vous excuser de vous être mis en colère. Il ne s’agit pas de dire que vous aviez tort mais bien que votre réaction était sûrement excessive. Expliquez après vous être excusé calmement pourquoi vous vous êtes mis en colère si vous sentez que la personne est réceptive. Sinon ne développez pas plus que cela.

Le processus pour que votre colère tombe

Une fois que vous avez intégré que la colère doit être exceptionnelle, il est temps pour vous de la rayer de votre comportement. Oui mais comment ?

Prendre du recul

Il n’est en effet parfois pas facile quand celle-ci monte de la maîtriser. Quand la nouvelle arrive, la réaction peut être immédiate alors voici la démarche à suivre. Quand la mauvaise nouvelle tombe, commencez par vous isoler, c’est le premier réflexe à avoir. Vous devez retrouver votre calme et prendre du recul. Lorsque vous sentez « la moutarde monter » dites-vous systématiquement que vous devez vous accorder 5 minutes, pas une de moins, pour réfléchir. Si votre interlocuteur insiste, n’hésitez pas à donner un prétexte, avant de réagir, pour vous éloigner.

Vous concentrer sur un élément positif

Regardez quelque chose d’agréable comme une photo qui vous plaît tout particulièrement. Vient alors deux questions centrales : qu’est-ce qui est si important dans cela ? Est-ce que vous avez un autre moyen que la colère pour exprimer votre émotion ? Si vous sentez que vous avez besoin de temps pour y réfléchir, n’hésitez pas à aller faire du sport, vous verrez bientôt que votre colère ne fera que partie du passé.

Si vous n’en avez pas le temps, touchez-vous les bras ou serrez-les, cette technique permet de retrouver ses esprits en vous reconnectant avec vous-même. D’autres techniques marchent également comme le fait d’inspirer et d’expirer profondément afin de descendre son rythme cardiaque, de boire de l’eau, de malaxer une boule anti-stress ou encore d’écrire les raisons de votre colère en la détaillant. N’oubliez pas tout de même que tant que le problème ne sera pas réglé, il ne sert à rien de l’ignorer car le problème pourrait revenir ou vous pourriez garder à l’esprit votre rancune. Il faut simplement que vous cherchiez les bons mots et le bon ton pour faire comprendre ce que vous ressentez.

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