Négocier avec son banquier : un jeu ou une galère ?

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Négocier avec son banquier est un exercice redouté par les français. Mais cette négociation se transforme grâce aux nouveaux outils qui permettent d’arriver devant le banquier avec des arguments solides.

La toile a rendu transparents les prix pratiqués par les banques et les comparateurs de prix facilitent grandement la tâche d’informations.  Plus rien n’est approximatif et c’est pourquoi les banques rivalisent de séduction avec des offres attractives.

C’est simple mon cher Watson

Pour bien négocier avec sa banque, il suffit de connaître le fonctionnement du monde bancaire et avoir étudié les comparatifs bancaires pour trouver les produits aux prix les plus attractifs que ce soit en prêt, en carte, en découvert… Certes cette investigation vous prendra un certain temps mais sera rémunérateur : économiser les frais et agios est capital pour votre trésorerie et vous le savez bien, il n’y a pas de petites économies.

Ce qui signifie que vous savez déjà que vous pouvez aller chez un concurrent. Le client devient volage parce qu’il en a les moyens et d’ailleurs l’exemple identique est celui des forfaits des mobiles.  Le client change de forfait en quelques clics et n’a aucun scrupule à quitter son prestataire. La peur de l’aventure ne lui fait plus peur. Il en est de même de votre connaissance du monde bancaire. Celle-ci vous permet d’arriver face à votre banquier avec des preuves tangibles des offres des concurrents pour bien négocier avec lui.

Des conseils : autant que vous voulez dans les moteurs de recherche

De plus, vous allez lu l’ensemble des conseils proposés sur la toile qui vous ont transformé en négociateur hors pair. Fini le client qui se trouve sous la domination d’un conseiller, vous êtes devenu un expert.

Le sondage Opinionway pour Fortuneo souligne que les Français sont près d’un tiers à estimer nécessaire la négociation des taux et tarifs. Cependant, en grande majorité, ils n’aiment pas du tout négocier avec leur banquier. La difficulté est alors de décrocher la meilleure offre en faisant jouer la concurrence. Il en est de même pour les entrepreneurs qui parlent lors des différentes prestations orales de la rencontre avec leur banquier comme une épreuve.

Pourtant, ce sondage met en exergue que les Français, dans leur grande majorité, aiment négocier le prix de certains produits et services au quotidien. Ils sont près des deux tiers à l’affirmer (61%), mais ils sont quasiment autant (59%) à réprouver la négociation avec leur banquier, une démarche qualifiée de « désagréable » : 29% la jugent « compliquée », 14% « fatigante »,13% « embarrassante » et 3% « imprévisible ». Il y en a bien quelques-uns pour trouver l’exercice « amusant », mais ils ne sont que 5%. Aussi désagréable qu’elle puisse être, la négociation avec son banquier  est un passage obligé.

Les produits et services bancaires les plus négociés

Le crédit immobilier et frais bancaires dominent largement les négociations qui font l’objet de discussions. D’après les réponses obtenues par le sondage Opinionway, le crédit immobilier, auquel recourent bon nombre de Français, arrive sans surprise en tête des thèmes de négociation. C’est essentiellement le taux du crédit qui est discuté par près de 1 Français sur 2 (47%) et le coût de l’assurance emprunteur est abordé par près d’un tiers des Français (32%). Les frais bancaires sont également ciblés. On apprend que 30% des Français négocient leurs frais de découvert, 29% le tarif de la carte bancaire, 18% négocient pour obtenir une carte bancaire premium et 14% discutent les commissions sur les retraits et paiements à l’étranger. Et donc pour les entrepreneurs la donne est la même.

Plus je suis riche, plus je négocie

En 2014 le sondage réalisé par OpinionWay pour le site de comparaison d’offres automobiles Kidioui, près de 9 Français prétendaient négocier les prix (87 %). Le sondage révélait alors que plus les personnes interrogées disposaient de revenus aisés, plus elles étaient enclines à faire du marchandage avec leurs interlocuteurs. Ainsi, entre 13 et 15 % des moins favorisés ne négociaient jamais. Or, ils constituent le cœur de cible de ceux qui pourraient en tirer profit pour améliorer leur pouvoir d’achat. Ainsi un créateur d’entreprise a pour obligation de négocier ses crédits.. Ils lui permettront par leur taux bas de rendre son entreprise pérenne.

(*Sondage réalisé sur un échantillon de 1.017 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.)

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