Jusqu’où aller dans votre décision ?

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Lorsqu’on prend une décision et qu’on est dans l’effort, on fait souvent œuvre de persévérance en essayant d’aller jusqu’au bout. On se demande parfois s’il ne serait pas plus raisonnable de s’arrêter au vu de la quantité d’efforts fournis pour le nombre de peu de résultats. La frontière n’est pas toujours aussi claire que l’on pourrait penser notamment en entrepreneuriat où les notions de persévérance et de raisonnable se conjuguent. Comment décider de poursuivre ou non ? 

Dans la mesure du possible : jusqu’au bout ! 

Jusqu’à preuve du contraire et si vous n’avez pas d’indicateurs qui vous indiquent que vous faites fausse route, il s’agit en général de persévérer et les raisons sont nombreuses. Déjà parce que vous si arrivez jusqu’au bout de votre action, vous aurez le sentiment du devoir accompli qui peut se mêler à une certaine satisfaction de l’atteinte de l’objectif. Surtout, en allant jusqu’au bout, vous aurez la certitude que ce que vous faites est utile ou non et vous ne nourrirez pas de regrets. Il s’agit souvent de persévérer surtout quand la procrastination nous guette ou que l’envie s’étiole. Vous ne devez pas abandonner sous de faux prétextes et vous devez réaliser le maximum pour que ce que vous avez décidé se réalise. Cela ne sera pas toujours facile et vous demandera parfois des sacrifices et des efforts mais abandonner à la première excuse venue ne demeure pas une solution. 

Déjouer les difficultés 

Il est clair qu’il ne faut pas s’arrêter à la première difficulté venue. Souvent quand on prend une décision, il est courant de rencontrer des obstacles qui viennent s’interposer à notre décision. On remarquera que d’ailleurs souvent, plus on s’approche du but, plus elles ont tendance à venir nous titiller. En dehors d’arriver à ce qu’elles nous glissent dessus et à ne pas être émotionnellement perturbé, il faut alors essayer de chercher des solutions. Parfois, celles-ci ne sont pas évidentes et les difficultés doivent être contournées pour être résolues. Certains problèmes n’ont de solution que si vous ne les affrontez pas de manière frontale. Tous ceux qui ont voulu voler ont dû se résoudre à trouver d’autres solutions. 

La limite où s’arrêter

Il ne faut pas confondre détermination et obstination.

Quand tous les indicateurs sont au rouge et que vous ne voyez qu’aucune donnée ne bouge après quelques temps, c’est peut-être le signe que vous êtes sur la mauvaise voie. Ce phénomène demeure assez courant notamment dans la volonté d’atteindre la masse critique. Après un léger décollage, les chiffres stagnent et n’augmentent plus. L’entrepreneur redouble alors d’efforts et rien ne semble être un signe d’un mouvement quelconque. Dans ce genre de cas, assez délicat où il faut savoir se décider entre continuer des efforts surhumains ou s’arrêter, il faut se poser quelques questions. 

La première est relativement simple : suis-je objectif ?

Vous devez vous réfléchir deux minutes pour vous poser la question par exemple de l’atteinte de la masse critique ou regarder dans les faits si la stratégie mise en place fonctionne. Il vous faut alors étudier des éléments comme par exemple le nombre de passages qui ne sont pas transformés en client. Si vous constatez que personne ne vient, il est peut-être temps de changer de stratégie ou de décision. 

Ensuite, la deuxième se base sur votre ressenti 

Vous devez prendre en compte votre santé et votre capacité à maintenir le cap. N’oubliez pas que l’entrepreneuriat est avant tout une course sur la durée et que vous devrez tenir. Si vous êtes proche de votre limite, il est peut-être venu le temps d’interrompre avant de subir les conséquences d’un comportement qui pourrait ne pas être adéquat.

Le troisième se base sur les effets négatifs de votre décision. Déjà il ne faut pas que votre décision entraine trop de conséquences négatives comme par exemple le fait de dépenser toute votre énergie alors que vous pourriez l’investir ailleurs. La seconde est sur votre capacité à rebondir : si vous voyez qu’en persévérant ainsi vous allez dans la mauvaise direction et que vous ne pourrez plus faire machine arrière, vous devez fortement considérer le risque que vous prenez. Il ne s’agit pas d’aller dans le mur jusqu’au bout mais bien de vous laisser une porte de sortie. 

La quatrième dépend simplement de ce que vous avez mis en place dès le début : les indicateurs. Il vous faudra souvent arbitrer dans ce genre de cas car dans de nombreux cas, tous vos indicateurs ne seront pas au vert. Il vous faut déterminer les plus pertinents et non pas vous baser sur ceux qui vous arrangent et qui ne remettent pas en cause votre décision. En ce sens, vous revenez au premier point c’est-à-dire l’objectivité.

Envisager d’autres choix

Quand vous vous apercevez qu’une décision en marche pas, il vous analyser en premier les raisons pour lesquelles elle ne semble pas marcher afin d’en tirer des enseignements. Vous devez savoir les facteurs qui ont bloqué la réussite pour ne pas reproduire éternellement la même erreur. Une fois ces constats fait, vous pouvez passer à la suite de votre démarche. Ce qui compte finalement ce n’est pas de faire des erreurs dans vos choix car vous en ferez beaucoup mais bien de savoir rectifier la voie quand vos indicateurs vous indiquent que vous allez dans la mauvaise voie et d’apprendre de ne pas reproduire ces mêmes décisions. 

Déjà, vous pouvez vérifier par rapport à l’éventail de ce que vous avez mis en place, les solutions qui semble marcher naturellement et facilement. Il s’agit en général d’un bon indicateur car vous fournissez un minimum d’efforts et obtenez déjà un maximum de résultats. Parmi ces éléments, il faut vous demander quels sont vos moyens de démultiplier ce qui se fait actuellement. Vous avez alors deux constats qui peuvent se faire : soit vous avez la capacité de faire quelque chose pour augmenter la volumétrie soit vous ne pouvez rien faire. 

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