Pour lancer la 17e édition de « J’aime ma boîte » le 17 octobre 2019, le mouvement ETHIC a le privilège d’accueillir le ministre de la Culture, Franck Riester. Une présence qui a du sens puisque le thème de cette édition de « J’aime ma boîte » met en exergue « les liens fondamentaux entre culture et culture d’entreprise ».
Lancé en 2003 par Sophie de Menthon, présidente du collectif Ethic, « J’aime ma boite » a pour objectif de fédérer salariés et dirigeants autour d’un instant convivial. Cette année, le thème sera celui du développement durable. Les participants, attendus à travers toute la France, sont invités à proposer des fêtes zéro déchet et à privilégier l’achat de produits locaux. Et comme chaque année, des initiatives se multiplieront toute la journée : challenges sportifs, concours de photos, jeux collectifs, massages, cours de yoga… Les collaborateurs ne manquent guère d’imagination !
Selon le sondage réalisé par Opnionway pour j’aime ma boite ceux qui aiment leur boite aujourd’hui sont 64%, soit une progression de 2 points de pourcentage par rapport à l’année dernière. Certes on est loin des scores de 2008 (79%).On aime beaucoup sa TPE (80%) et sa PME (62%), mais aussi les entreprises de plus de 250 salariés (61%).
S’éclater au travail s’est possible
On peut aussi « s’éclater au travail » comme l’affirment 71% des salariés interrogés et ce, quelques soient l’âge, le sexe, la région, la taille de l’entreprise ou le secteur. Il est à noter que le sentiment que son entreprise est différente des autres est minoritaire (57% réfutent cette idée). Les motifs des 40% qui le pensent sont liés à un sentiment individuel : 34% parce qu’ils se sentent libres, d’autres car leur entreprise respecte ses salariés.
Fêter son entreprise c’est possible
L’importance de fêter l’entreprise progresse et touche aujourd’hui la moitié de la population des salariés. En effet, 48% estiment que c’est essentiel et 41% que c’est essentiel « partout en France ». L’entreprise a développé un sentiment de confiance des Français par rapport aux différentes organisations et institutions (24% pour l’entreprise, 10% pour les syndicats, 8% pour l’État, 3% pour le gouvernement). D’ailleurs, 64% des salariés pensent qu’ils trouveraient du soutien auprès d’un interlocuteur en interne en cas de harcèlement au travail.
Toutefois, la confiance est un sentiment mis à l’épreuve : 50% des Français n’ont confiance dans aucun de ces acteurs.
Des efforts de la part des entreprises pour le développement durable
Une majorité de salariés estime que leur entreprise fait des efforts en matière environnementale (49%), notamment via le tri des déchets. Aussi, 78% d’entre eux sont conscients qu’il s’agit d’une responsabilité collective et partagée.
Un sondage qui dénote d’un certain équilibre concernant les perceptions des salariés et de leur rapport à entreprise.
Le secteur public connaît la plus grande progression du sentiment d’aimer son entreprise (16%). A noter qu’on aime mieux sa boite en Région (65%) qu’en Ile-de-France (59%). Enfin, si l’on trie les réponses par sensibilité politique, les partisans de LREM explosent les scores d’attachement à l’entreprise, suivis de la gauche, puis de la droite.