Faiseurs d’embrouilles, comment les repérer ?

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Parfois, il ne suffit que d’une seule personne pour ruiner l’ambiance et la vie au bureau. On l’appelle communément ce type de personne les faiseurs d’embrouille. Dans certains cas, ils dévoilent même directement leur caractère toxique qui nuit à la cohésion des équipes et ils sont faciles à canaliser. Dans d’autres cas, ils parviennent à cacher leur jeu à eux-mêmes mais aussi aux autres et se montrer sociables et professionnels et à créer une ambiance délétère. Mais alors comment faire pour les reconnaître ? Comment reconnaître les faiseurs d’embrouilles ? 

L’électron libre

Il est en retard, oublie de vous transmettre un message important ou accumule les gaffes aussi bien avec les collègues qu’avec les clients. En même temps, ce faiseur d’embrouille n’est pas forcément mal attentionné, d’où la nécessité de lui demander de corriger son comportement faute de quoi il a toutes les chances d’inciter les autres à avoir une mauvaise attitude. D’après un expert en psychologie, les hommes manifestent des comportements hystériques à 70 % du temps. Ceux qui dépassent ce seuil constituent ce qu’on appelle les « personnalités difficiles ».

En milieu professionnel, ils font partie des faiseurs d’embrouilles. Très facile à reconnaître, l’hystérique est tout le temps en décalage : il se désengage facilement, aime colporter des ragots, mais il est surtout très affectif. Il n’est jamais avare d’un sous-entendu sur quelqu’un et est porté à la critique. Pour peu qu’il soit un tant soi peu charismatique, il faudra veiller à avoir une attitude stricte envers lui.

Le parano

Très sérieux, il inspire confiance, mais crée le trouble au bureau en raison de son comportement « victimisé ». Il accorde rarement sa confiance à ses collaborateurs, même à celui qui se révèle être le plus proche de lui. Il ne reconnaît jamais ses fautes et a l’habitude de les rejeter sur autrui. Bien qu’il soit compétent et efficace dans son travail, il supporte mal la concurrence.

L’obsessionnel

À première vue, il constitue un collaborateur modèle. Mais il manifeste cependant cette envie de tout contrôler, ce qui le rend vite insupportable. Il risque de générer un déséquilibre au sein de l’équipe qui s’amplifie au fur et à mesure que son envie de tout contrôler augmente. Très rigoureux, il représente l’ordre et l’organisation au sein de l’entreprise. Son apparence réservée et très modeste induit ses collaborateurs en erreur. Ceux-ci risquent de faire l’objet d’une manipulation considérable.

Le phobique

Le rabat-joie de service, ce type de personnalité provoque la discorde au sein de l’entreprise en raison de son pessimisme. Pessimiste, grognon, anxieux et craintif, il n’aime pas le changement. Son comportement nuit au développement de l’entreprise. Capable de plomber l’ambiance et de démoraliser toute l’équipe, il se sent constamment en danger. Lors de l’élaboration et de la mise en œuvre du projet d’entreprise, il n’hésite pas à manifester ses craintes. Il a constamment peur que la situation tourne mal.

Le pervers

Le pervers constitue la personnalité la plus dangereuse au travail. Il risque de nuire à l’image de son équipe, mais aussi à celle de l’entreprise. Il gêne de plus en plus ses collaborateurs et frôle le harcèlement professionnel. Dans la majorité des cas, il détient une responsabilité importante au sein de l’entreprise le rendant quasiment intouchable. Généralement doté d’une intelligence au-dessus de la moyenne, il fascine son entourage professionnel, du moins au début. Séducteur, un peu trop sympathique et manipulateur, il n’hésite pas à avancer des propos flatteurs à ses collègues.

Culotté, le pervers sème le trouble au sein de l’équipe en jouant le rôle de faiseur d’embrouilles. Il détruit les relations entre collègues, l’ambiance et l’environnement harmonieux au sein de l’entreprise. Le pervers est avant tout un manipulateur qui peut se servir de vous pour nuire et si vous tombez dans le piège, il vous faudra demander l’aide d’un professionnel car les nœuds sont très difficiles à dénouer.

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