Stock option : ce que révèle l’affaire SANOFI

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Il y a comme un malaise et une confusion certaine du grand public entre les dirigeants et les dirigeants fondateurs. Si les dirigeants fondateurs notamment de TPE/PME sont bien perçus par les français, les dirigeants des grandes entreprises ont leur côte au plus bas.

Entre les parachutes dorés et les stocks options les dirigeants des grandes firmes arrivent souvent à faire des exploits… dans le fait de se donner une mauvaise image aux entrepreneurs.

Peu ont cependant fondé leur société et c’est d’eux dont on en entend pour autant le plus parlé. Les différences entre un dirigeant fondateur ou repreneur d’ailleurs et un dirigeant sont pourtant criantes : l’un a risqué des fonds personnels, souvent perdu en salaire et pris un risque en créant son entreprise, tandis que l’autre gagne souvent bien sa vie et n’a guère pris ce risque inhérent à la création d’entreprise.

Souvent, le dirigeant fondateur se diluera (perd des parts) pour sauver sa société et sauvegarder des emplois alors que le dirigeant « parachuté » peut parfois s’enrichir grâce à le stock option comme dans le cas présent de SANOFI.

En l’occurrence alors que la société s’apprête à supprimer plusieurs centaines d’emploi malgré l’annonce d’un résultat net conséquent (1,94 Md€), son dirigeant, Hanspeter Spek, a décidé d’exercer ses stock-options le jour de l’annonce et dégagé plus de 500 000 € de bénéfices sur ses celles-ci, comme la loi l’y autorise.

On comprendra ce « dirigeant » car ce genre d’annonce fera probablement baisser le prix des actions mais on se demandera si c’était le meilleur moment…

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