E-commerce rime-t-il toujours avec rentabilité ?

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L’institut CCM Benchmark a fait appel à l’organisation Webloyalty  afin d’étudier le secteur de l’e-commerce.

Ces dernières années, l’e-commerce était considéré comme un secteur propice et de nombreuses entreprises s’y sont installées afin de générer plus de profits. Cependant, la baisse de la consommation des ménages et la situation difficile du marché économique actuel ont eu raison de l’activité de l’e-commerce. En effet, le chiffre d’affaires de ce dernier a connu un important recul en 2012.

Des inégalités au sein du marché

Ce ralentissement a épargné certaines structures, notamment celles en développement. Elles étaient 64% à voir l’augmentation de leur chiffre d’affaires.

Pour les grandes entreprises présentes dans les secteurs concurrentiels comme le high-tech et le tourisme, la tendance est plutôt inverse. Alors que 35% des distributeurs présents sur le net ont vu une croissance de leurs bénéfices, 25% ont constaté un recul de leur rentabilité. Résultat de cette situation : la montée des coûts d’acquisition d’un client.

Solutions

Pour faire face, de plus en plus de structures cherchent d’autres moyens pour rentabiliser leur présence sur internet. Par exemple, vendre des espaces publicitaires sur le site internet (plus l’audience est importante, plus les prix sont élevés), conclure des partenariats, ou même louer des fichiers de données clients. Ainsi, 63% des sites marchands virtuels avouent utiliser au moins une de ces pratiques, pendant que 34% combinent plusieurs de ces moyens de financement.

A ce propos, « le pari de la diversification s’avère payant, 68% des sites monétisant leur audience ont amélioré leur rentabilité, contre 60% chez ceux qui n’ont pas recours à la diversification. Ces revenus de diversification représentent pour plus d’un site d’e-commerce sur cinq concernés la majeure partie de leur marge d’exploitation. Cela illustre aussi en creux leur faible niveau de marge sur l’activité principale de distribution. », a déclaré Stéphane Loire, directeur des études chez CCM Benchmark.

En France, 57% des sites marchands virtuels atteignent un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions d’euros et 26 % d’entre eux réalisent un résultat qui se situe entre 1 et 10 millions d’euros.

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