Selon les données récoltées par la Fédération France Business Angels, on compte aujourd’hui 4300 business angels en France répartis sur 80 réseaux. Ils ont injecté un peu plus de 130 millions d’euros dans les entreprises en 2014, ce qui en fait un véritable soutien à la création et au maintien de 3000 emplois au total. Et les prévisions semblent bonnes pour 2015.
Ils sont devenus des acteurs incontournables du tissu économique français. Les Business angels donnent des ailes aux jeunes start-ups. Une fois les premiers investissements passés, la période dite de love money est souvent fatale pour une jeune entreprise. C’est pendant cette récolte de fonds permettant de passer à la vitesse supérieure qu’interviennent les Business angels.
2015 s’annonce bien
Entre un regain économique mondial et un attrait grandissant pour la « French Tech », 2015 pourrait bien être une année record. Les prévisions sont bonnes, autant sur le nombre d’investissement que sur les montants. C’est l’avis de 30% des investisseurs interrogés dans la récente étude de la Fédération France Business Angels, contre 23% il y a six mois. Par ailleurs, ils ne sont plus que 18% à prévoir une baisse contre 42% il y a six mois.
Faciliter les conditions d’investissement
Certains business angels n’hésitent pas à s’investir totalement au service des TPE/PME. Xavier Niel, le fondateur de Free, va par exemple lancer prochainement le plus grand incubateur d’Europe à Paris. Et les politiques entendent favoriser cet élan d’optimisme. Ainsi, la loi Macron amène sa pierre à l’édifice en incitant les grandes fortunes à investir dans les PME. En effet, deux amendements sont destinés à assouplir les conditions d’investissement en réduisant de cinq à trois ans le délai de détention des titres requis pour bénéficier de l’avantage fiscal.