La levée de fonds

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Les projets qui peuvent accéder à une levée de fonds doivent avoir un fort potentiel de développement pour pouvoir attirer les investisseurs. Ces derniers ne décident d’entrer dans le capital de l’entreprise qu’après une profonde analyse d’un business plan établi sur 3 ans. 

Pour vous faciliter la recherche de financements, vous pouvez faire appel à des « leveurs de fonds », des structures qui pourront vous faciliter votre recherche de capitaux (Chausson Finance, Proxicap Invest, Leonardo, MGT…). Ils pourront vous aider à monter votre dossier de demande de levée de fonds et vous orienter vers les bonnes personnes, moyennant un pourcentage sur la somme levée bien sûr.

Comment faire pour la valorisation ?

Avant de commencer votre recherche de capitaux risqueurs, n’oubliez pas qu’il vous sera demandé la valorisation de votre société et comment vous compter faire sortir les investisseurs. Plusieurs méthodes existent pour déterminer votre valorisation même si celle-ci obéit généralement à la règle suivante. 

De manière globale, les investisseurs chercheront à obtenir entre 10 et 50% des parts de votre société. Ainsi pour un investissement de 100 000 euros, votre valorisation doit généralement osciller entre 1 000 000 d’euros et 200 000 euros. Si votre valorisation est trop élevée, les business Angels ne verront généralement pas l’intérêt d’investir dans votre société. En effet, elle aura peu de chances de leur rapporter de l’argent. De la même manière, si elle est trop basse, ils n’investiront pas car leur but n’est généralement pas d’en prendre le contrôle car ils engageraient leur responsabilité.  

Qui peut investir dans votre entreprise ?

Le micro-capital-risque de particuliers : Pour des besoins en financement réduits, des organismes proposent du capital-risque solidaire. Ces structures telles que les Cigales, FinanCités ou encore LoveMoney pour l’emploi, ne s’engagent qu’à hauteur de quelques milliers d’euros dans des sociétés de petites tailles.

Les business Angels : Ce sont des particuliers qui choisissent d’investir une partie de leur capital dans des jeunes sociétés dont ils pressentent que le développement va leur permettre de faire une belle opération de revente. Leur participation ne va généralement pas en dessous de 15 000 euros. Des intermédiaires existent sur le marché pour vous mettre en contact avec des business Angels. L’association France Angels fédère la majorité des réseaux français de business Angels.

Corporate venture : Des fonds d’investissement filiales de grands groupes industriels financent des projets du même secteur d’activité. Ils interviennent le plus souvent en phase de création, parfois en phase de développement. Les sommes investies dépassent généralement les 300 000 euros. Grâce à ces parts prises dans les capitaux des jeunes entreprises du secteur, les groupes industriels contrôlent les avancées technologiques de leur marché. Mais l’expertise ainsi offerte peut être déterminante pour le développement d’un projet.

Investisseurs régionaux : Des fonds dont l’objectif est de soutenir la création d’entreprises implantées dans la région (SCR régionales, FIP ou FCPR et FCPI). Ils investissent en général entre 70 000 et 600 000 euros.

Investisseurs nationaux : Des fonds dédiés aux projets ayant de très gros besoins en financement car le ticket minimum est rarement en dessous de 500 000 euros (fonds institutionnels, SCR nationales, FCPR ou FCPI). Pensez à ce type de financement davantage pour le développement de votre entreprise que pour l’amorçage.

Comprendre la levée de fonds

Il existe plusieurs notions à connaître quand vous souhaitez lever des fonds

Le capital-risque désigne les opérations réalisées en fonds propres pour financer des entreprises innovantes en phase de création ou les jeunes entreprises ayant un fort potentiel de croissance. Les sommes investies sont en général supérieures à 1 million d’euros.

Le capital amorçage (Seed Capital) intervient en phase de prédémarrage ou juste après le démarrage de l’activité. Pour bénéficier de cet investissement, le statut juridique de l’entreprise doit tout de même avoir été créé. Ce capital permet de mettre au point le produit et de le tester.

Le capital-création (Start-up : intervient au démarrage de l’activité ou dans les premiers temps du développement.

Le capital-développement intervient en phase de maturité de l’entreprise, alors que celle-ci souhaite entamer une nouvelle étape de son développement.

Le capital-transmission (LBO : leverage buy out ; LMBO : leverage management buy out) intervient au moment de la cession d’une entreprise.

Le capital-investissement se déroule à toutes les phases de la vie de l’entreprise. Ce terme désigne l’ensemble des prises de participation au capital de l’entreprise de société qui ne sont pas cotées. Ces investissements sont réalisés par des professionnels dont l’objectif est de multiplier leurs profits lors de la revente de leurs parts, et ce, à court terme.

Conseils destinés pour réussir votre levée de fonds

Travaillez bien votre business plan en mettant en valeur votre produit et ses qualités innovantes par rapport au marché.

Faites un résumé de deux pages au maximum au début de votre business plan. Celui-ci doit, avec des termes accrocheurs, représenter fidèlement votre projet. Il doit séduire mais aussi informer. Pour cela, prenez soin de bien répondre aux questions : Qui suis-je ? Qu’est-ce-que je vends ? à qui ? Comment je compte vendre mon produit/service ? Combien coûte-t-il ? Mais aussi, combien peut-il me rapporter ? Combien de temps cela va-t-il mettre pour qu’il me rapporte ? Ce résumé doit également comporter une accroche.

Effectuez les présentations en équipe. A travers cette présentation, les investisseurs doivent observer votre sérieux, votre fiabilité et la complémentarité qui existe entre les associés. Vous devez travailler cette présentation pour qu’elle entre dans le bon timing et soit dynamique. A défaut, vous risquez vite de perdre l’attention des investisseurs. 

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